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Article : Trop peu, trop tard, et le rouge est mis

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On pourrait bien avoir pire ? Evidemment : pire ET différent !

Francis Lambert

  08/10/2008

Cette référence enfermante à 1929, ces psychologies régressives qui veulent absolument se référer à papa, aux erreurs indépassables de papa bref cette terreur à envisager seulement la nouveauté, à se référer à la réalité d’aujourd’hui ... toutes les “solutions de papa” appliquées en boucle actuellement démontrent à l’envi que le passé n’est pas l’avenir.

D’ailleurs ils ne réussiront pas à répéter leur passé chéri.

En réglant leur conduite dans le rétroviseur ... ils vont bien entendu enisager une guerre mondiale : c’est la référence indépassable de ces “esprits” certainement pas libres. L’attente peut devenir réalisatrice en psycho surtout aussi régressive.

La globalisation, la pollution, l’épuisement des ressources et la conscience de la finitude de ce qui est maintenant une planète et plus “le monde”, le fantastique accroissement de population, la puissance hallucinante des techniques, l’écroulement des empires occidentaux, l’accroissement spectaculaire et mondial des niveaux de vie (eh oui malgré des drames), la convergence des bouleversements ...  bref la dimension, la variété, l’accumulation et la convergence de ces changements n’a pas grand chose à voir avec 1929.

Mais on peut se rappeler Valéry, Kondratieff par exemple. Se rappeler que dans l’histoire rares sont ceux qui compris.

Apprendre et s’adapter sont des choses très difficiles ... ils n’ont aucune chance de réussir dans leur condition, avec leur éducation d’espèce en voie de disparition.

1929 au musée des dinosaures svp. Je m’y vois aussi.

Trop peu, trop tard? Les aventures du plan Paulson

M a n u K o d e c k

  08/10/2008

Un article de Jacques Sapir.

L’adoption du plan Paulson par la Chambre des représentants le vendredi 3 octobre met fin aux «folles journées» de septembre. Si cette décision était attendue et nécessaire après le chaos qu’avait provoqué un premier rejet du plan, elle ne signifie nullement la fin de la crise financière. Cette dernière va continuer à s’approfondir et à manifester ses effets dans le secteur réel comme dans le secteur financier[1], mais sous des formes qui, pour un temps, seront sans doute moins catastrophiques sauf si une spéculation brutale devait se développer à brève échéance sur les taux de change[2]. Le plan Paulson et le déficit budgétaire qu’il va induire, soulèvera à terme le problème de la dette souveraine des Etats-Unis.

La suite ici :
http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2008/10/06/833-trop-peu-trop-tard