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Article : S’approcher de la fin...

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Mon ennemi c'est la finance

jc

  12/03/2020

Disait jadis François Hollande en se précipitant à la City pour l'assurer du contraire.

C'est la fin d'un monde mais pas la fin du monde. Il est temps de penser à l'après. Et donc il est temps que le problème de l'argent, présenté comme le nerf de toutes les guerres, soit porté sur la place publique. Une première contre laquelle le "deep state financier" mondial (BRI, siège Bâle) va évidemment s'opposer de toutes ses forces.

Le savanturier¹ Jean-Pierre Petit a consacré au problème une BD² qui montre, selon moi, assez parfaitement ce dont il s'agit et pourquoi le "deep state" n'est pas pressé de porter le débat sur ladite place publique: cf. le bas de la page 67 de la BD.

Ce qu'en dit François Roddier³ est, je crois, à prendre en considération: différenciation de la monnaie actuelle totipotente en monnaie d'échange de biens et monnaie d'échange de services.

Personnellement j'ajouterai un principe de localité bottom-up d'organisation sociale, avec un retour à des monnaies locales stratifiées (euro, franc, bret -pour les bretons-, etc.), et pour principe des monnaies uniques vues de l'extérieur et multiples -et, bien entendu, ajustables- vues de l'intérieur. Le principe de localité -organiser la vie sociale au niveau le plus local possible- peut permettre en cas d'épidémie, un repli autarcique (la collectivité vivant sur ses ressources propres avec sa (ses) propre(s) monnaie(s)), il me semble plus efficace -sur le papier- que l'actuelle organisation top-down et globalisée qui a cours dans les pays dits évolués.


¹: C'est ainsi qu'il se présente.

²: http://www.savoir-sans-frontieres.com/JPP/telechargeables/Francais/ECONOMICON.pdf  (j'apprends que JPP nous promet un métaphysicon pour le mois de mai)

³: http://francois-roddier.fr/Mines-2018/assets/player/KeynoteDHTMLPlayer.html#0  (extrait du billet 120 de son blog)

 

Mon ennemi c'est la finance.1

jc

  13/03/2020

J'ai oublié de relier mon .0 à l'article…

PhG: "...  le déchaînement d’un enchaînement crisique, chaque crise entraînant une autre crise mais gardant assez d’autonomie pour se porter elle-même jusqu’à son paroxysme ..."

Pour moi la crise centrale, la crise nucléaire, sera la crise de l'organisation financière du monde actuel, le trou symbolique dans l'espace-temps dont parle PhG à propos du 9/11 devenant réel -s'actualisant en trou de Bâle-, lorsque les accords réunissant actuellement quelque 60 banques centrales du monde seront déchirés. (Notre société globalisée qui veut se donner l'apparence d'une démocratie est en fait une ploutocratie: l'argent alpha et oméga de toute chose, gouvernement par l'argent et pour l'argent -et on le voit crûment à propos de la pandémie actuelle-.)

PhG commence son article en remarquant que "Les réflexions “globales” de et autour de la crise Covid-19 sont assez rares en France". J'ai tenté de prendre du recul en lisant plus attentivement le chapitre XVI "La dégénérescence de la monnaie" de "Le règne de la quantité..." -auparavant j'avais seulement parcouru en grande diagonale-.

Pour Guénon les signes annonciateurs de la fin des fins d'un Manvantara, la fin d'un âge de fer, d'un Kali-Yuga, sont "rigidifiants" (formalisation, légalisation, etc.), alors que les signes annonciateurs d'un nouvel âge d'or sont "évaporants". Le passage de la monnaie fiduciaire purement symbolique à la monnaie-qui-vaut-son-pesant-d'or- vu comme une rigidification, la déconnexion de l'or et du dollar vue comme un dérigidification, la chute des "actions" d'un tiers de leur valeur en quelques jours vue comme une évaporation?

Qu'est-ce qu'une véritable monnaie fiduciaire, une monnaie en laquelle ceux qui l'utilisent ont foi? C'est, je crois, le sujet de ce chapitre XVI.