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Article : Russie et “révolution de couleur”

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Williamson ou Diderot : qui croire ?

perceval78

  10/09/2014

“Choisir de se croire vulnérable, même un instant, rend vulnérable» Marianne Williamson
“On risque autant à croire trop qu’à croire trop peu” Diderot

Le tout c’est d’y croire, en 1870 les Jules n’y croyaient pas, à la veille de la capitulation, le chef d’état major de Trochu, Schmitz dira :“nous sommes décidés à ne pas nous défendre”, une partie des élites préférait Bismarck aux rouges.

D’aucuns faisaient déjà le calcul que la chute entrainerait le retour des orléanistes, même Marx qui aurait du soutenir ses camarades faisait des calculs, “les français ont besoin d’être rossés ... la prépondérance allemande en outre, transportera le centre de gravité du mouvement ouvrier européen de France en Allemagne…”
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Catherine de Russie y croyait et pourtant les premières années de règne l’obligèrent à la prudence ... l’impératrice pouvait compter sur le soutien des hommes de la garde ... mais c’était à peu près tout ... peu à peu elle consolida sa position ...
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Laissons le mot de la fin à Romain Rolland apôtre de la paix, trop tôt en 1914 mais aujourd’hui ? : Agir, c’est croire ...

La grande âme de Russie, dont la flamme s’allumait, il y a cent ans, sur la terre, a été, pour ceux de ma génération, la lumière la plus pure qui ait éclairé leur jeunesse. Dans le crépuscule aux lourdes ombres du XIXe siècle finissant, elle fut l’étoile consolatrice, dont le regard attirait, apaisait nos âmes d’adolescents. Parmi tous ceux-ils sont nombreux en France-pour qui Tolstoï fut bien plus qu’un artiste aimé, un ami, le meilleur, et, pour beaucoup, le seul ami véritable dans tout l’art européen,j’ai voulu apporter à cette mémoire sacrée mon tribut
de reconnaissance et d’amour.
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