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Tout jeune, je fus attiré par le miroir aux alouettes de l’American Way of live: abonné à Spirou, je me délectais des aventures de Buck Danny (ce colonel, toujours aussi jeune, ancré (?) dans l’aéronavale US). Ces formidables auxiliaires que furent Vic Hubinon et Jean-Marc Charlier, accompagnant le bulldozer idéologique hollywoodien (les ponts de Toko-Ry - pour les avions de Buck Danny -  et j’en passe, oh combien) m’avaient formaté dans une adoration sans limite des USA, et de leur way of live militaire.
De la même manière, et bien que respectant profondément le seul homme d’état depuis longtemps en France - le général De Gaulle - je fus désappointé par sa décision de quitter les structures militaires de l’Otan, et d’évoquer la défense tous azimuts, et l’Europe de l’Atlantique à l’Oural.
Jusqu’au jour où j’entendis Jean-Loup Chrétien avouer, sur une station radio, qu’il s’était trouvé infiniment plus à l’aise avec les cosmonautes russes, qu’avec les spacionautes US: même culture profonde, même capacités à se parler entre Eiropéens, alors qu"avec les américains, il n’y avait aucun partage, aucune confiance de leur part vis-à-vis de cet homme. Je fus choqué de ces dires; j’en fus profondément déstabilisé.
Et, depuis, j’ai fait ma révolution coperticienne:
Oui, la Russie fait partie de l’Europe.
Oui, elle a une culture riche, qui vaut largement la nôtre.
Oui, les USA, et leurs auxiliaires, British, Hollandais et autres, n’ont qu’une vision économico-financière de la vie (merci, les protestants?)
Oui, enfin, quittons cet OTAN qui nous musèle, et cette union européenne qui détruit notre nation.
Oui, quittons ce système financier, qui engrosse 1% et en désespère 99

Lisez “Raids” de juillet 2015, page 12.

Ceci n’apparaîtra pas dans la presse-Système: la tentative de dissolution du bataillon “Tornado”, pour faits de crimes, tortures, viols à l’encontre des populations russophones.

Qu’attendent les bien-pensants - Libé, le monde, l’Obs, le Figaro, ... - pour faire état de ces crimes?

Désolé, le site n’apprécie guère les pièces jointes, sinon je vous l’aurais communiquée.