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Le club UE annonce avec pompe ses nouvelles sanctions, certain que cette fois-ci elles seront ressenties. C’est probable. De nouvelles sanctions sont en préparation du côté de Washington, d’autres peuvent survenir à Bruxelles. Le corpus de sanctions commence à prendre une certaine allure. Il est clair que dans l’esprit des décideurs ouest européens elles devraient blesser la Fédération russe et la contraindre d’une manière ou d’une autre à céder. Je ne suis pas de cet avis. D’abord, le monde russe est aujourd’hui très différent de celui de 1991, année d’ailleurs ou semble encore vivre l’Ukraine d’aujourd’hui sous domination étasunienne. La société russe est beaucoup plus dynamique, créative, en partie renouvelée et ses dirigeants économiques sont désormais pragmatiques, pugnaces, capables de réussites. Le pays est capable de s’adapter aux sanctions, de les contourner, d’aller au-delà. Le club pourrait fort bien perdre sa part de gâteau d’un marché de 500 milliards d’euros de dépenses de consommation (chiffre 2013). Paradoxalement, beaucoup en Russie considèrent ces sanctions comme un opportunité, comme l’aiguillon qui permettra à la Russie de faire les efforts nécessaires afin de gagner une véritable autonomie économique par rapport au bloc des vieux pays de l’ouest. Il y a une vision actuellement dans la tête des décideurs russes. Ils savent ce qu’ils veulent et où ils veulent aller. Il y a un projet collectif. Ce que la Russie va perdre dans ses rapports biaisés avec les régimes de l’ouest, elle le retrouvera probablement avec d’autres dans deux, trois ou quatre ans. Ensuite, les souffrances probables infligées au peuple russe via ces sanctions et celles qui pourraient suivre (mais on l’a vu ce n’est pas certain) sont à replacer dans une perspective historique. Les drames épouvantables que cette nation a subis depuis 1914, ou 1917 si on veut bien se rappeler le rôle étonnant du gouvernement allemand et de certaines banques de New-York dans le financement du bolchévisme russe, font apparaître comme dérisoire l’impact réel de ces sanctions dans la psyché collective russe. Surtout, et c’est le plus important, la clé du succés dans ce conflit géopolitique sera la détermination. L’histoire de ce pays montre sans aucun doute qu’il est très difficile de rivaliser avec une Russie convaincue du bien fondé de sa cause. Seule la Russie pouvait faire Stalingrad, seule elle pouvait être assez folle pour brûler sa capitale plutôt que de la laisser aux mains du dictateur des Français en 1812, seule elle pouvait prendre Berlin en dix jours à peine en mai 1945 ou préférer perdre près d’un million de civils plutôt que de céder Léningrad aux troupes allemandes. Parc Pobiedy (parc des victoires) à Moscou, est une immense esplanade qui semble n’avoir pas de limites. En sortant de la bouche de métro on voit au loin une construction en rotonde, datant de feu l’Union soviétique, devant laquelle se dresse une immense colonne qui semble vouloir trouer les nuages. En s’approchant on voit au pied de celle-ci une grande statue de Saint-Georges terrassant le dragon, la tête du dragon venant d’être tranchée. L’allégorie est évidente, le corps du dragon agité de soubresauts est couvert de svastikas nazis. Les faits qui démontrent cette détermination emplissent toute l’histoire russe, et font partie de l’inconscient collectif de ce peuple. Je ne crois pas que ce trait civilisationnel ait disparu avec la disparition de l’homo sovieticus. Avec ou sans Vladimir Poutine, la Russie ne cédera pas. Je crains que les élites ouest européennes, et celles du régime étasunien n’aient pas vraiment conscience de ce qu’ils ont en face d’eux s’ils vont plus loin dans la confrontation.

Les événements qui se passent actuellement semblent hors temps et totalement illogiques.

Hors temps, car parler guerre nucléaire comme en parle aujourd’hui semble être un discours des années 60, discours que l’on croyait totalement révolu après la chute du mur de berlin.

Illogiques, car tous ces néo-conservateurs qui parlent à la fois de globalisation , à la fois de défense de la chrétienté,
devrait avoir pour objectif final la “globalisation” de toutes les églises : catholiques, protestantes, orthodoxes.

En fait tout ceci reflète surtout une incapacité à imaginer le futur, l’occident a lancé un mouvement et en a perdu le contrôle.

Ca me fait rebondir sur les théories de Terence Mc Kenna, philosophe Américain, qui pensait que l’histoire n’était pas la résultante des faits passés, mais la conséquence d’un attracteur dans le futur, l’univers se déployait suivant un plan caché .A la fin de sa vie, il pensait que l’humanité était proche d’un saut évolutif, ce qui peut expliquer toutes les peurs que l’on voit surgir aujourd’hui.

http://www.youtube.com/watch?v=NCaK35DQ4uk#t=3361

http://en.wikipedia.org/wiki/Terence_McKenna#Novelty_theory_and_Timewave_Zero

http://www.sheldrake.org/audios/the-sheldrake-mckenna-abraham-trialogues

Pour reprendre le glossaire de M. GRESSET, je pense, comme l’élite russe le déclare, que la guerre mondiale est déjà engagée.

Pour autant je focalise mon attention, non sur l’Ukraine, ni même sur Gaza et l’Iran, ni même sur l’arc de crise baltique /inde.

je pense qu’EBOLA n’est pas ce qu’elle paraît être : une fourberie de chauve-souris.

Les réactions inappropriées des différents “acteurs” ( locaux ou OMS) ainsi que de la Presse-SYSTEME depuis 7 mois montrent qu’une PANDEMIE est en cours de contrôle ( et officiellement incontrôlable).

Cette pandémie envahira l’Afrique puis le monde arabe via le Nil pour le Hajj d’octobre et le reste de l’Eurasie pour Noël 2014 et le nouvel an chinois 2015.

Ainsi, une version pandémique du Rimland viendra se mettre en place dans le cadre d’une guerre “secrète”. La possibilité (de Big Pharma) d’améliorer la situation donnera un levier diplomatique certain à la thalassocratie illuminée sur les petits états coincés entre leurs alliances militaires et leurs intérêts commerciaux, en Asie comme en Amérique latine.

Nous pensons (voir notes détaillées dans notre blog : http://angoulmois.hautetfort.com/) que les processus d’accumulation mus par l’IDEAL de PUISSANCE dans le hearthland seront compromis par le Chaos régnant sur le Rimland et les retombées mondiales sur les plans financiers et industriels.

En fin de compte une situation d’auto-dissolution du monde pourrait prévaloir, du fait de la pandémie EBOLA, sans recours aux scénarios nucléaires. Vaincre sans combattre…

Nous renvoyons à des interrogations en cours au sujet d’un IDEAL de PERFECTION cette fois INVERSE, à l’initiative de la thalassocratie. Il reste des aspects spirituels à creuser dans ce scénario…