perceval78
28/07/2014
Martin Dempsey a fait une thèse sur le renouveau littéraire Irlandais dans sa jeunesse, difficile d’imaginer qu’ un amateur de Yeats puisse sombrer dans l’obscurité, ou alors
peut être se réfugie il dans la nostalgie.Après tout les politiques ont peut être raison ? Ou peut être es ce une feinte ? sa place est elle en jeu ?
WB Yeats : Politics
How can I, that girl standing there,
My attention fix
On Roman or on Russian
Or on Spanish politics?
Yet here’s a travelled man that knows
What he talks about,
And there’s a politician
That has read and thought,
And maybe what they say is true
Of war and war’s alarms,
But O that I were young again
And held her in my arms!
On en aperçoit pas moins 3 offensives concertées pour essayer de détacher Poutine de son entourage,
économique (sanctions) , militaire (Gerasimov) et ministérielle (défense) , ces offensives réussiront peut être
comme aurait du réussir rapidement l’offensive allemande en 1914.
Article sur le coût économique des sanctions pour la russes.
Article sur la doctrine Gerasimov.
http://inmoscowsshadows.wordpress.com/2014/07/06/the-gerasimov-doctrine-and-russian-non-linear-war/
Article sur le ministre de la Défense.
https://www.opendemocracy.net/od-russia/oleg-kashin/emergency-situation-for-sergei-shoigu
Un peu de poésie.
Ilker de Paris
28/07/2014
A l’époque soviétique l’Etat, parce qu’il n’avait pas confiance en ses habitants, c’est-à-dire en lui-même, d’une part mettait tout le monde (le plus possible de monde) sous surveillance et d’autre part plaçait les hommes qui partageait, pour une raison ou une autre, son idéologie aux postes de pouvoir ou de communication, ainsi allait le pouvoir soviétique, contrôle puis diffusion de la bonne parole.
Le Système (capitaliste dans sa version monde-financier) porté par l’Occident aujourd’hui ne fonctionne pas autrement, contrôle et diffusion de la bonne parole. Et chaque personne ayant même une once de sentiment de liberté sent la main du Système peser sur son corps et sa pensée. Cette pesanteur, que ce soit à l’époque de l’URSS ou du Système enferme, n’ouvre aucune voie d’avenir.
Personnellement je pense que tout mode de fonctionnement politique qui se veut une globalité est condamné aux éliminations d’hommes, dues à une standardisation inévitable avec pour objectif la création d’un homme moyen, heureux de sa servitude - c’est là le rêve de tout globaliste.
Contrôle, élimination, standardisation c’est le chemin que l’on voit se dessiner. Si bien qu’on peut avancer cette proposition extravagante que c’est bien la Russie qui est aujourd’hui le dernier rempart du “monde libre”.
Néanmoins, il ne faut pas croire aux lendemains qui chantent, car d’un côté comme de l’autre, Système ou anti-Système, personne n’a la clé d’une politique qui donnerait aux hommes leur entière autonomie tout en étant inséré dans un groupe.
Dans tous les cas, si le Système l’emporte s’en est fini de la liberté, j’en suis un témoin “privilégié”, la solution aux dangers actuels contre la liberté passe par un monde multipolaire - ainsi, s’il plait à Dieu de sauver les hommes de l’enfermement, donc de la mort, auquel ils sont destinés, les BRICS formeront cet autre monde échappant aux dictats du Système.
caroline Porteu
28/07/2014
Face aux faiseurs de guerre, nous, larmée des ombres, nous vaincrons
Ce titre fait bien évidemment référence à ce merveilleux film de Melville, daprès un roman de Kessel, décrivant ces « soldats inconnus » de la résistance, qui ont donné leur vie, pour la liberté et qui ont combattu loccupation.
Aujourdhui, la France et lEurope ne sont pas officiellement en guerre. La Guerre au sens conventionnel du terme se trouve ailleurs: guerres civiles en Irak, en Lybie, en Syrie,en Ukraine, guerre dIsraël contre les Palestiniens.
Mais il y a dautres formes de guerre: monétaires, économiques, énergétiques et bien souvent les motifs des secondes se transforment en guerres conventionnelles par ceux qui veulent conquérir, coloniser, contrôler, garder le pouvoir: ceux que lon peut appeler « les faiseurs de guerre ».
la suite ici :
http://www.wikistrike.com/2014/07/face-aux-faiseurs-de-guerre-nous-l-armee-des-ombres-nous-vaincrons.html
Jean-Paul Baquiast
29/07/2014
Tous les éléments que vous citez, et d’autres, font craindre que les US soient maintenant décidés à une véritable guerre contre la Russie. Je me demande si nous allons rester impuissants devant cela, entrainés par nos gouvernements.
Jack v.
02/08/2014
Pour rebondir sur la théorie du “chien fou occidental” de monsieur Dhoukar, je dirais que les Européens n’ont peut-être pas le choix. Ils sont contraints à suivre les Etats-Unis parce qu’ils n’ont pas le courage de leur dire m….
Du côté russes, les choses sont plus nettes. La Russie est encore un état souverain qui peut décider librement de ses actes. L’attaque frontales des Occidentaux est ce qui pouvait arriver de mieux à la Russie. Elle lui donnera le motif de passer à l’offensive sans craindre de perdre les avantages de la paix puisque ces derniers ont disparu.
Par ailleurs, on a vu comment les embargos sur les technologies sensibles ont empêché l’Iran de développer ses propres technologies.
Aujourd’hui les Russes vont modifier leurs priorités de développement et connaissant leur inventivité, je me ferais plutôt du souci pour les Occidentaux d’autant plus que sanction pour sanction, les Russes pourraient décider de fermer les robinets de gaz dès cet hiver provoquant une catastrophe humanitaire en Europe de l’est.
Imaginons que cela se produise et que l’hiver soit rigoureux. Comment les gouvernements des pays européens vont-ils résister à la pression de leur populations alors même que cette dernière rejette de plus en plus les institutions européennes ?
Il n’y a pas 36 façons d’analyser les sanctions appliquées à la Russie.
Il s’agit d’entreprendre la démolition des états européens puisqu’on met en danger de façon indirecte leur accès à une ressource sans lesquelles ils perdent leur stabilité dans un contexte économique qui est déjà défavorable. La déstabilisation amorcée dès le début des années 90, du Proche-Orient, qui fournit surtout l’Europe en hydrocarbures montrait déjà la traîtrise des US. Avec le sabotage des relations Europe-Russie, c’est la mort annoncée de l’économie européenne qui se profile ou sa transformation en économie de guerre au profit des banquiers internationaux.
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