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Article : Que faire?

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La langue

Stephane

  30/06/2008

“des nuances fondamentales”

Quel beau langage…

La langue sera bien la derniere chose qui nous restera.

Que faire donc∫

FB

  01/07/2008

Mike Shedlock dit:
“abolish the FED”
C’est un point de vue américain…
Plus généralement, la remise en cause de la source de nos maux réside dans la remise en cause du système financier en place depuis grosso modo la naissance de ce qu’on a fini par nommer le Capitalisme, et son outil essentiel:la création de monnaie à intérets composés…
Ca fait savant mais ça ne l’est pas -il suffit de comprendre le mécanisme.
Toujours vu sous un angle US ( tant décrié), revoir ce film: Zeitgeist

http://video.google.com/videoplay?docid=3767487358149440770

Certains aspects sont un peu kitsch, mais les rappels historiques et notamment ceux traitant de la finance méritent de le (re-)voir

>Que faire?
déja comprendre ou on en est!

On ne fera pas l’économie d’une remise en question radicale du système financier actuel, et il serait illusoire d’imaginer lutter contre les maux qui accablent crescendo notre planète (humains inclus) si nous ne commençons pas par mettre à bas la source essentielle de ces désordres;notre gestion/création de l’argent!

Amen

Construire une nouvelle rationalité ....

scaringella

  02/07/2008

Cher DeDefensa, en voulant construire une autre
rationalité vous tombez dans le piège tendu par
tout ce que vous dénoncez à juste titre. Il n’y a
pas de nouvelle rationalité à inventer car celà est matériellement impossible. La rationalité est la caractéristique qui différencie l’humain du reste de la création. Par contre il est surement plus important pour l’avenir de l’humain de déconstruire cette rationalité. Tout un chacun confond rationalité avec logique. La rationalité est la capacité humaine. La logique une méthode de travail à partir de code(s). Inpersonnelle donc, ammorale donc .... C’est bien ce que nous disent les auteurs que vous citez et bien ce que montrent les USA. Le dogme avant l’humain. C’est le même drame humain qui
se répète. Ad nauséam. Par manque d’éducation à l’humain. La rationnalité est un processus vivant, le code un objet mort, une sorte de marteau. En déifiant le code on déifie la mort. Et c’est ainsi
que nous allons à notre perte, ce que article après article vous dénoncez si vaillament.

sur le virtualisme

geo

  13/05/2009

donc lié a une notion plutot qu’à un article précis. Une proposition de “psychologie du virtualisme”, si on veut, proposée à propos de l’europe dans un article de “causeur”: l’europe des comme si. Entre l’idée de virtualisme et le jeu de   “World appart”, cher à H.G Wells.

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Européens de tous les pays, abstenez-vous !

Eloge de la paresse électorale

http://www.causeur.fr/europeens-de-tous-les-pays-abstenez-vous,2326

Notre ami Paul Thibaud a fait, il y a quelques semaines, un coming out courageux lors de son passage dans les “Matins” de France Culture.

(.......)

Le maître des lieux, Ali Baddou interroge donc son invité sur ses intentions de vote lors des élections européennes du 7 juin prochain. Baddou, en fait, est un type pas trop compliqué dans sa tête, pour qui un catho est ipso facto un démocrate-chrétien, donc un fan de l’Europe de Robert Schuman, Jean Monnet et Jacques Delors. Comme il se dispense souvent de lire d’un peu près les écrits des gens qu’il reçoit, ce qui lui a valu naguère de se planter grave face à Jacques Attali, il s’attendait à la réponse politiquement correcte d’un bon citoyen qui va aux urnes quand on lui dit d’y aller. C’était bien mal connaître Paulo le Thala1, qui répondit qu’il pensait s’abstenir, comme il le fit en 2004 lors de ce même scrutin.

(.......)

Le blasphème était d’une telle énormité qu’Ali Baddou laissa à peine le temps à Thibaud de proférer quelques explications de non-vote pour repasser dare-dare à un sujet moins scabreux, la glose sur les paroles verbales de Benoît XVI. Retour, donc, en catastrophe à la case catho, dont Popaul de Saint-Sulpice n’aurait jamais dû s’éloigner.

Dommage, car il eût été intéressant d’entendre l’invité du jour développer son analyse de cette “Europe des comme si…” que l’on nous invite à honorer de nos suffrages républicains. Et si l’on faisait comme si l’Union européenne était une nation en plus grand et plus beau ? On dirait qu’on aurait un gouvernement – la Commission – contrôlé par un Parlement démocratiquement élu au suffrage universel de tous les citoyens des pays membres. On dirait qu’il y aurait une gauche, une droite, un centre et pourquoi pas une extrême gauche et une extrême droite. On dirait qu’on ferait des lois pour que la prospérité, l’harmonie et la concorde règnent à jamais sur ce continent perclus d’Histoire. Cela fait trente ans que ça dure, et le résultat n’est, pour le moins, pas à la hauteur des espérances de ses promoteurs dont les deux plus éminents, Valéry Giscard d’Estaing et Helmut Schmidt, sont encore en vie pour constater les dégâts.

Si la politique pouvait se pratiquer sur le modèle des jeux d’enfants qui parviennent très sérieusement à créer un espace imaginaire en marge de la réalité pour le plus grand profit de leur développement intellectuel et affectif, l’Europe ne serait pas frappée de cette “frigidité” déplorée par Elie Barnavi dans son dernier ouvrage.

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