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Article : Propos d’un(e) non-collapsologue

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Jean Racine, l’initié de port Royal, écrivait il y a quatre siècles à Molière

patrice sanchez

  24/12/2019

" Je rêve au jour où tout ce qui nous entoure sera déchiré par notre volonté de tout connaître. Où nous tendrons nos bras devant nous pour écarter les apparences. Et les cieux crouleront d'humanité.
Cette humanité invisible qui me parle la nuit. Il n'y a pas que les souffrances présentes. Si tu écris pour le présent, moi j'écris pour l'éternel ! Je suis choisi ! Oui !
Je suis l'élu de pensées invisibles qui veulent que je les lave de leurs larmes ! Je suis l'instrument de la fusion entre les morts et les vivants. Et si ce que nous vivons n'a ni sens ni issue, si nous sommes condamnés à l'abandon et à l'absurde, si aucun
ne peut nous ramener à la vie, que ce soit moi la voix de leur résurrection ! Je suis leur messager. Voilà pourquoi, qui que tu sois, quel que soit ton génie propre, tu ne me feras pas taire. J'ai une responsabilité. J'ai un combat à mener. Et la beauté que je perçois, beauté si fugitive, éclair de mes nuits, je veux la retrouver, telle qu'elle m'est donnée. A cet acte d'amour, tu n'as pas part. Ce n'est pas ton monde.
Respecte le mien comme je respecte et j'admire le tien. »
Je rêve au jour où tout ce qui nous entoure sera déchiré par notre volonté de tout connaître de notre moi profond, ”du rêveur” et de “l’âme soeur” qui sont en chacun de nous. Ce jour où nous tendrons nos bras devant nous pour écarter les apparences de ce monde matérialiste illusoire ce qui laissera apparaître un Univers des Particules
élémentaires d’une beauté éternelle, un Univers qui n’obéit qu’à l’Amour, l’Amour ce seul principe immanent susceptible de transcender toute
chose avec la complicité de nos pensées…
Nous sommes à la fin d’un cycle cosmique, en même temps que tout part à vau l’eau une ouverture de conscience s’opère en nous, cette intériorité que nous devrons nous réapproprier pour négocier ce passage ô combien délicat et ce saut dans l’inconnu, ce que je me plais à imaginer comme étant une élévation de conscience collective, une libération de nos chaînes mentales et une extirpation de nos cavernes de platon !  
Comme le disait René Guénon : “ Rien de ce qui s’accomplit dans le monde ne saurait être inutile… “