Francis Lambert
06/03/2011
Francis Lambert
07/03/2011
Vous imaginez une démocratie où la loi oblige les opérateurs de transport en commun et sociétés autoroutières à installer mouchards et caméras pour garder la trace, pendant un an, des endroits que les gens ont visités, de comment ils y sont allés, des personnes quils ont rencontrées, et de ce quils ont pu échanger ou partager ? Ce pays, cest la France de 2011.
Comment le FBI, le PS et Estrosi ont mis le Net sous surveillance
http://owni.fr/2011/03/04/comment-le-fbi-le-ps-et-estrosi-ont-mis-le-net-sous-surveillance/
Dedef
07/03/2011
Tout est dans le titre.
Alain Vité
08/03/2011
est un ouvrage de science-fiction paru en 1994. Il illustre complètement le propos de cet article et développe ces exemples là et aussi bien d’autres, un monde complet autour des nanotechnologies et de l’informatique “intelligente”.
Du cyberpunk de haute volée.
Il y aborde les soins médicaux, le fonctionnement des médias et leurs technologies, la vie quotidienne, les machines domestiques, l’urbanisation, l’armement, les moyens de transport, l’agriculture, l’écologie, les religions, le déplacement des centres de pouvoir, les ethnies, l’évolution des sociétés et des couches sociales, l’effondrement du système occidental, l’essor de la Chine, etc.
Le tout sans prétendre à aucune thèse, rien qu’en racontant l’histoire d’une petite fille qui a trouvé un livre magique (Ah, oui : il aborde l’évolution des techniques éducatives, aussi)
“L’âge de diamant” de Stephenson fait partie des quelques grands ouvrages SF visionnaires “à large spectre” comme “Tous à Zanzibar” (J Brunner) “Neuromancien” (W Gibson) et quelques autres.
Il raconte même comment ce Système hypertechnologique est confiscateur de pouvoir, et est bousculé puis mis à bas par une approche semi-chaotique en bras de chemise de type ruche - version, heu, poétique des Madison, Le Caire, voire Tea parties…
Cest simple : dans le journal, j’ai l’impression de lire de la science-fiction ; quand je veux m’informer, je lis” l’âge de diamant”.
(Bon, si avec tout ça je ne peux pas changer les pneus de la voiture, c’est que c’est un vraiment un pingre, ce Stephenson)
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