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Article : Pourquoi ne parlent-ils pas?

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Pourquoi n'en parlez-vous pas ?

bernard madone

  01/01/2010

bjr,

une approche et une profondeur tout à fait intéressants dans cet article.

Malheureusement desservi par une esquive incompréhensible sur ce qui touche aux “centres de pouvoirs” ultimement incriminés.
Pourquoi ce mutisme (auto-censure ?), qui ôte en grande partie la pertinence du propos   :-(

Pourquoi dire :
“Cette évolution se fait moins contre les structures existantes (les nations, les groupes de nations, etc.), que contre les dirigeants politiques et, ultimement, contre les centres de pouvoir (Wall Street, Pentagone, etc.) ...”
quand la dénonciation ultime porte en fait
“contre les centres de pouvoir (FED, Bilderberg, CFR, Trilateral, etc.) ...”

Wall Street est une place boursière, composées de multiples agents, agissants et réagissants en fonction de multiples critères et évènements, initiés ou subis.
Wall Street n’a rien d’un centre de pouvoir suprême !!!

Contrairement à la FED.
Alors pourquoi évoquer Wall Street au lieu d’évoquer la FED ?
Et tout ce qui se rattache aux dessous de la FED…
Incompréhensible.

Le pentagone est un centre de commandement opérationnel.
A ce titre, il est un lieu d’influence majeur.
Mais qui va croire que ce qui se décide au pentagone n’a pas été d’abord envisagé par d’autres cénacles (Bilderberg, CFR, Trilateral,...)
Entendons-nous bien : Envisagé ne signifie pas ratifié à l’unanimité.

Ce que je viens d’évoquer ne remet pas en cause cette thèse :
“Nous ne croyons pas que les dirigeants politiques soient collectivement aveugles, ou cyniques, ou manipulateurs. Nous croyons même qu’il n’y a aucune unité politique et psychologique entre eux, au contraire de la psychologie collective des populations et des couches intermédiaires de commentateurs qui prennent de plus en plus conscience de la crise fondamentale de la civilisation.”

...dès lors que l’on considère les hommes politiques et les instances “secondaires” que vous évoquez comme de simples intermédiaires n’ayant accès qu’à des informations finalement secondaires. Et ne percevant pas qu’ ils se rendent complices d’une stratégie qui se joue sur une échelle de temps supérieure et qui leur échappe.

Bref, un article qui fait précisément l’impasse sur les instances obscures qui sont actuellement dénoncées de par le monde…
Donc incompréhensible !

The American Nightmare.

waccsa

  01/01/2010

” Cette même évolution de la psychologie collective peut même forcer à l’apparition ou à la transformation d’un dirigeant ou l’autre qui assumerait soudain cette vision tragique.”
Un discours du 19 mai 2009 d’un élu US.
http://www.youtube.com/watch?v=-kB-nWvq2ys

Le cas Obama?

Franck du Faubourg

  02/01/2010

Non seulement il n’a pas “été capable de briser le carcan..”, mais il a embarqué avec lui dès le départ les plus emblématiques des acteurs Front Office des puissances financières anglo-US - parmi ceux qu’un Simon Johnson dénonce avec véhémence: Geithner et Summers…
Les jeux semblaient donc faits dès le départ. La suite nous l’a confirmé: Obama suit le parcours convenu..
Pourrait-il en ètre autrement?

Votre désir- semble t-il- de vouloir vous soustraire à tout prix de l’influence de “certains courants de pensées à la mode” ne vous empèche t-il pas de prendre acte de certains faits, certaines informations très vite cataloguées comme “conspirationnistes”?

Cette “Oligarchie financière” que dénonce Taibbi, ou Johnson,  dont les faits d’armes peuvent ètre lus - quelquefois mème dans des journaux bien pensants comme Le Monde- comme un catalogue de scandales jamais sanctionnés ne se cache mème pas! Elle s’affiche, lance des déclarations à hurler de fureur (cf Blankfein et son God’s job), mais, comme par miracle, ne rencontre aucune réaction de nos gouvernants, et pratiquement pas de nos médias officiels…
La liste de ces scandales quasi hebdomadaires serait trop longue à faire ici. D’ailleurs le propos n’est pas là.

A la question “Why don’t leaders lead”, on serait tenté de réponse: because they’re not the real leaders”
Il faut voir cette séquence passée dans le dernier film de Michael Moore: Capitalism; a love affair, ou apparait Reagan se faire crûment ordonner par un émissaire de la FED de conclure vite son discours: on voit clairement qui est le patron!
Ceci n’est qu’un clin d"oeil, et un raccourci qui mériterait mieux..

On ne peut que reprendre ce qu’a écrit Bernard Malone à ce propos: pourquoi ne voulez-vous pas parler des vrais centres de pouvoir?

erase all

Franck du Faubourg

  03/01/2010

Il arrive que les mots aient du mal à suivre la pensée..
Votre article est excellent, et votre travail ..précieux
On est malgré tout tenté de s’interroger, comme le fait Bernard Malone, sur ce silence assourdissant dont vous faites preuve par rapport à certains centres de pouvoirs, qui se font eux plutot bruyants depuis quelques temps
mes commentaires n’ont aucun intéret
Erase all si vous le préferez
Cordialement