Forum

Article : Pour te faire patienter, ô lecteur

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Réponses à "Nico" et à notre hôte

AG

  06/05/2007

Bonjour,

“L’histoire, c’est l’homme”. Tout à fait, mais il faut nuancer :
==> L’histoire ce sont LES hommes

Nuance de taille.

Les courants historiques représentent, à mon sens, la synthèse de “l’état psycho-économique” du monde. La psychologie de tous les hommes associée aux événements, ce que j’appelerais aussi de façon simplifiée “état économique du monde”.

De fait, les dirigeants ne sont souvents que les représentants de cet état, ou les marionettes. De ce point de vue, GW est le représentant caricatural de “l’état psycho-économique” des US. Robespierre en ayant plus été la marionnette, à son époque ... bref, la distinction reste anecdotique.

Par ailleurs, pour prendre un autre exemple qui montre qu’un homme seul peut avoir un rôle qui va au-delà de tout cela, je prendrais De-Gaulle. A une époque où la décolonisation devenait inévitable, plutôt que d’en être la marionnette en tentant à tout pris de résister à ce courant historique - comme l’ont fait de nombreux pays européens - il a pris conscience de ce courant historique et l’a magnifié dans une affirmation de la souveraineté.

Bien, j’espère que notre hôte saura trouver dans cette vision des choses une objectivation du monde qui correspond à ses propres idées :)

Sur ce, bon vote !

A.G.

L'Histoire et les hommes.

Alper

  06/05/2007

Bonjour,

Je me permets quelques remarques à ce débat : si l’Histoire c’était l’homme, on devrait se demander lequel ? l’homme de la brousse, de la ville, de la campagne, le méchant, le gentil, l’aigre ou le doux, le capitaliste ou le socialiste etc etc, il faut au moins un dénominateur commun pour que l’histoire ça soit l’homme.

Il faudrait donc dire l’Histoire ce sont les hommes ou l’Homme et définir ce qu’est cette idée d’Homme pour comprendre à son tour l’Histoire.

Par exemple il est vrai que l’action de certains hommes décident, pour un moment, de l’Histoire, comme ces dirigeants qui se sont décidés après la seconde guerre mondiale à créer la Communauté européenne du charbon et de l’acier, qui est devenu la CEE puis l’UE.

Mais ce qu’est devenue l’UE a déplu au grand nombre en France, et nous avons voté “non” au référendum sur la Constitution. Le dénominateur commun, qui fait loi, comme on dit “nécessité fait loi”, a dit “non”.

Il y a aussi à mon sens une nécessité de l’Histoire qui vient de ce que l’Histoire ce n’est pas tel ou tel homme, mais ce qui uni chaque homme à un ensemble qu’on nomme société, nation ou humanité.