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Article : Pfaff en verve et la dent dure, — contre Washington-robot

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Il ne nous reste plus que les surprises et l’imprévu.

Aladin

  05/10/2007

Il ne nous reste plus que les surprises et l’imprévu.

patience dans l’azur…
tout vient à point à qui sait ESPérer.

« Patient, patience, patience dans l’azur … »

nn

  06/10/2007

Génial Aladin

Le père Valéry, dont je révère les mânes et les écrits, n’a pas mieux réussi que ses voisins à donner un sens (V. « Rhumbs »)  à une autre vie que la sienne…
On peut construire une infinité de mondes à partir de ses citations, et aussi une infinité de raisonnements en miroir du style : « Il n’y a que ceux qui ne cherchent rien qui ne rencontrent jamais l’obscurité »

Je crois cependant qu’au-delà de donner à penser, Valéry peut donner à juger, même si ce jugement procède d\‘une macération contemplative qu\‘il convient bien sûr de dépasser.

« Je ne vois pas quel livre peut valoir, quel auteur peut édifier en nous ces états de stupeur féconde, de contemplation et de communion que j\‘ai connus dans mes premières années. Mieux que toute lecture, mieux que les poètes, mieux que les philosophes, certains regards, sans pensée définie ni définissable, certains regards sur les purs éléments du jour, sur les objets les plus vastes, les plus simples, le plus puissamment simples et sensibles de notre sphère d\‘existence, l\‘habitude qu\‘ils nous imposent de rapporter inconsciemment, tout événement, tout être, toute expression, tout détail,—aux plus grandes choses visibles et aux plus stables,—nous façonnent, nous accoutument, nous induisent à ressentir sans effort et sans réflexion la véritable proportion de notre nature, à trouver en nous, sans difficulté, le passage à notre degré le plus élevé, qui est aussi le plus « humain ». Nous possédons, en quelque sorte, une mesure de toutes choses et de nous-mêmes. La parole de Protagoras, que l\‘homme est la mesure des choses est une parole caractéristique, essentiellement méditerranéenne. »

Le père Grasset, en bon Méditerranéen, est un adepte de la « stupeur féconde » et nous livre parfois des transes intéressantes.

Mais il détourne trop souvent les yeux du sacré et regarde le bout de ses godasses au lieu de fixer le ciboire. Cela l’empêche sans doute de voir le cureton s’essuyer les babines, mais plus encore d’imaginer, en voyant sa grimace, qu’il ne pense qu’à une chose : changer de fournisseur de pinard.

On (pardon, je) demande à dedefensa d’être un éveilleur et non un compagnon d’hypnose.

« Ces jours qui te semblent vides
« Et perdus pour l’Univers
« Ont des racines avides
« Qui travaillent les déserts.

En matière de racines avides, j’en apprends mille fois plus sur

http://www.voltairenet.org/article151921.html

et c\‘est pourquoi je contribue financièrement à ce site et non aux Témoins de Krishna.