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De Bubke (bubble maker: la FED) à ... la chute de la monarchie Française, bientôt US

Article lié : L’Amérique qui perd la boule (“libre" s'entend)

Francis Lambert

  09/01/2010

@Dedef merci

The United States of America - An American Tragedy, Darryl Robert Schoon
http://www.24hgold.com/english/news-gold-silver-the-united-states-of-america—an-american-tragedy.aspx?article=2542154042G1002&redirect=false&contributor=Darryl+Robert+Schoon 

Reprend et prolonge “The quiet coup” :
... recovery will fail unless we break the financial oligarchy that is blocking essential reform (...)

In 1913 ... That coup occurred when US corporate and banking interests and President Woodrow Wilson established the Federal Reserve Bank in America, a central bank owned by private bankers that would henceforth control the nation’s money supply and, ultimately, its destiny—as Thomas Jefferson had earlier warned. (...)

From 1973 to 1985, the financial sector never earned more than 16 percent of domestic corporate profits. In 1986, that figure reached 19 percent. In the 1990s, it oscillated between 21 percent and 30 percent…This decade it reached 41 percent.
http://www.theatlantic.com/doc/200905/imf-advice
(...)

The tragedy of America is that Americans see the present crisis in material terms. Americans still believe they are facing a crisis that can be cured with more jobs, more credit, a rising stock market and perhaps, God willing, another bubble to rescue them from the last.
Today, as long as Americans qualify for a loan they believe themselves free. (...)

(NB exactement ce que croient certains Français avec leurs déficits trentenaires, le nouveau racket du “Grand Emprunt” ... cette Nation “clone” l’amérique, comme Euronext la plus servile des bourses “Nationales” d’europe ... Voici l"Isfrance” : une France qui grenouille au milieu de l’atlantique et joue au “Bull” solitaire avec un président “Madoff”. “Isfrance” c’est l’Islande regonflée à l’ivresse arrogante d’une Nation par le miracle de la fuite dans ses déficits.
Trahison financière, trahison ordinaire.)

John Law (1671-1729), Scottish economist and banker, is credited by some as being the “father of paper money”, (...)

John Law’s destructive influence on the economy of France is credited by many with destroying the French monarchy. We should be so lucky if Larry Summers’ similarly destructive influence brings about the destruction of the financial oligarchy that has ruled America since 1913.

Mazette ! “We should be so lucky if” ....

La Californie implose juste sous nos yeux. Elle seule ?

Article lié : Danse autour de Tea Party

Francis Lambert

  09/01/2010

California is imploding right before our eyes.
http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/

Bof ... c’est toute l’amérique qui implose sous nos yeux.
Ce qui aveugle nos “Nations” d’autant plus.

The Sick Old Man of the Americas: http://www.caseyresearch.com/displayCdd.php?id=314

The Biggest Financial Deception of the Decade, Jeff Clark, Editor, Casey’s Gold & Resource Report
... given the record of most of these clowns, why does anyone still listen to them ?

1. Enron, $65.5 billion ... the largest bankruptcy in U.S. history ... at that time.
  The stock went from a high of $84.63 in December 2000 to a whopping 26¢ one year later.
  (Fortune magazine dubbed Enron “America’s Most Innovative Company” for six consecutive years !)
  ... brings the Sarbanes-Oxley Act of 2002, a ghastly financial reporting regulation ... hasn’t prevented similar repeats.
 
2. WorldCom, bankruptcy in 2002, $103.9 billion ... dwarfing Enron’s.

3. Tyco, Adelphia, Peregrine Systems… it’s a crowded field around this time.
  But their stories of fraud and greed and mismanagement get boring after awhile.

4. Bear Stearns set us all up for the Big Meltdown of 2008.
  They pioneered the asset-backed securities markets.
  35:1. With net equity of $11.1 billion supporting $395 billion in assets ...
  (et de nouveau: the “Most Admired” securities firm in a survey by Fortune magazine !)
 
La créativité financière anglo-saxonne ... copiée Sarkocieusement dans la concurrence poullailère des Nations d’europe.
Cette volaille bavardeuse se vautre dans la concurrence orgiaque de ses déficits, leurs identités.

Pur hasard ... la charge des “dettes nationale” est la plus sure ressource des banksters.
Voici le “Grand Emprunt” ... qui trouve t’on? Un champion du club des “Nations” :

Olivier Sarkozy, the French president’s half-brother, is a star banker in the U.S.
He now leads the global financial services group at private equity giant Carlyle ...
Carlyle après UBS, en voilà de la transcendance Nationale !

Le “Grand Emprunt”: un simple racket, une simple concurrence avec le désastreux précédent Giscardien.

“The Biggest Financial Deception of the Decade” un pastiche à la Française ... “National” par répétition.

La Nation enterre d’ailleurs son Rapporteur de la Cour des Comptes.

Comprendre la politique russe

Article lié : Les Russes se doutent de quelque chose

Dedef

  09/01/2010

Cf: En passant Ni ANDO - (elambe22[at]gmail.com) 07/01/2010

Pour ceux que ça intéresse, voir :
http://www.solon-line.de/russias-place-in-euro-atlantic-space.html

et plus généralement tout le site:
http://www.solon-line.de/Other-languages/

Ignorant l’allemand je ne peux lire les autres articles.
à noter que la France est presque inexistantes sur ce site allemand très polarisé sur l’Est et l’Extrême-orient ; Asia Times fait clairement partie de ses sources.

The Quiet Coup, Simon Johnson: traduction disponible.

Article lié : L’Amérique qui perd la boule (“libre" s'entend)

Dedef

  09/01/2010

Suite à:
Setting Ourselves Up For A Big Catastrophe
Francis Lambert - (Fr001[at]operamail.com) 07/01/2010
2009/05 The Quiet Coup, Simon Johnson
http://www.theatlantic.com/doc/200905/imf-advice

J’ai quelque part une traduction pour ceux que ça intéresserait.

une troisieme force improbable

Article lié : Danse autour de Tea Party

Yodalf

  08/01/2010

Le courant populiste, anti Big state, anti Establishment, a toujours eu une forte… popularité aux States. Il y a 15 ans, il y avait Ross Perot. En général, leur présence aux élections a pour conséquance de piquer surout des voix aux Républicaine et de faire gagner des Démocrates qui auraient été en fait battus sans ce facteur de division.
Il est important de comprendre d’une part que dans les pays anglo-saxons, la droite est parvenue à capter une masse importante des voix de catégories sociales qui “sociologiquement” devraient voter à gauche. Ce phénomène est marquant en Angleterre, où le Parti Communiste n’a jamais pu s’implanter, et les Conservateurs permettaient à la classe ouvrière de devenir propriétaires de leur logement, ce qui se voit dans les tristes alignements de petites maisons identiques dans les banlieues londoniennes.
La version “nouveau monde” de cette attitude se distingue facilement dans le pionnier avec sa “petite maison dans la prairie” et chez le désormais célèbre “Jo le plombier”.
Il en découle une vision populaire paradoxale:
Lors des périodes de crise économique,  c’est l’“establishment” qui est désigné comme coupable, non pas de “mal gérer ” la système, mais de maintenir et de profiter d’un un système défini comme malsain.
Et malsain ,il l’est, de multiple façons, mais pas dans ce sens.
Il en résulte deux conséquences:
1 - ces mouvements populistes agressifs, parfois “libertariens”, anti-Washington, ne parviennent jamais à construire un programme, ce qui est positif pour eux, parce que, comme dans l’auberge espagnole, chacun apporte son mécontentement à soi, ce qui lui permet de se satisfaire et de s’enthousiasmer à loisir. Le nombre et la dynamique s’accroissent.
2- Mais s’accroissent pour un temps seulement, car il n’y émerge pas de leader, ni d’organisation, ni de stratégie. Or, en politique, une des deux clés consiste en la capacité d’initiative. Cette initiative est appréciée dans son contexte du moment, et souvent il s’agit de trouver une initiative tactique appropriée aux circonstances.  Un mouvement en croissance se hisse, par une dynamique qu’il ne maîtrise pas forcément (maistrienne peut-être) , jusqu’à un point où il est en position de “défier” l’adversaire. C’est là qu’on l’attend. Par exemple c’est là que le mouvement de Mai 68 s’est arrêté: aucune possibilité de définir une nouvelle initiative durant 2 semaines - et de Gaulle a mis un millions de personnes dans la rue et gagné les élections.
Par sa nature le “tea party” semble bien aller dans ce sens - et son appellation y correspond bien: des (jeunes) gens en colère déguisés (en Indiens) en mouvement de base hors-parti, attaquent (les bateaux des colonisaters) l’establishment en jetant (les cargaisons de thé) le Système à la mer. Mais Washington (George) et Franklin savaient vers où ils allaient, disposaient de territoires fidèles, et de capacités militaires qui permettaient d’assumer le DÉFI.
Je ne sache pas que le tea party dispose d’aucun de ces éléments - pas plus qu’aucun des mouvements de 3ème force qui ont existé depuis les années 50.
Je ne peux que conseiller de revoir les films de Franck Capra. “John Dow” est le prototype de l’Américain anti-système, et il est manipulé d’une façon comparable à comment Wall Street peut soutenir le Tea Party. De même “Mr Smith va au Sénat” montrait déjà les politiciens corrompus et le journalistes complices. Leur actualité est stupéfiante.  Parce que au final ce sont les bases mêmes du système qui se remettent à fonctionner, honnêtement pour un temps, et quand cette structure se rétablit, les mêmes politiciens peuvent se remettre à en profiter de nouveau.

IL faut considérer je crois que le système américain est NÉ de la révolte individualiste contre le royaume britannique, ce qui lui donne la capacité de réutiliser ses textes fondateurs pour assimiler et se nourrir de la révolte suivante, même si elle est “anti système”. C’est là tout ce qu’on a entendu lors de l’investiture de Obama, avec un million de gens au comble de l’émotion, entre deux vedettes du Show-Biz.
Si ces constatations sont justes ( je ne suis qu’un lecteur), il faut craindre que le tea Party ne soit pas efficace, 1 - faute de capacité d’initiative, et 2- parce que le “désordre structurant”, aux USA, constitue la nourriture même des forces qui établissent le systéme.

tea party

Article lié : Danse autour de Tea Party

Loran bernardi

  08/01/2010

bonjour
Tea party sur le blog de Paul Jorion (identifié la bas comme étant d’extreme droite)
http://www.pauljorion.com/blog/?p=6548

bonne journée

More than four in 10

Article lié : Danse autour de Tea Party

serge caron

  08/01/2010

Pouvez-vous clarifier ce terme “More than four in 10” que je ne comprends pas ?  Généralement dans un sondage on précise 19 fois sur 20, ce qui veut dire 95 fois sur 100.  C’est une mesure statistique de l’erreur sur le sondage.  Dans le cas de 19 sur 10, ça veut dire que les valeur données ont 5% de probabilité d’être fausses.  Si “four in 10” a la même signification, ça veut dire que les valeur du sondage ont 60% des chances d’être fausses. C’est pas fameux…

En passant

Article lié : Les Russes se doutent de quelque chose

Ni ANDO

  07/01/2010

Pour mieux comprendre la politique russe actuelle, et, surtout, saisir à quel point notre regard sur l’histoire (la Russie n’étant qu’une illustration de ce phénomène) et sur ce que nous sommes supposés être (nous qui nous nommons nous-mêmes “Occidentaux”) est un regard partial, devenu “aveugle”. A ceux qui croiraient encore qu’il ne s’agit là que d’une question confinée, par exemple, à quelques spécialistes des relations internationales, ou aux historiens, la désillusion sera/est rude. Soumise à cette cécité, l’Europe n’est peut-être désormais plus maîtresse de son destin. 

http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/CHAUVIER/16232

Les faiblesses de l'Europe grossièrement exagérées

Article lié : L’Amérique qui perd la boule (“libre" s'entend)

Francis Lambert

  07/01/2010

Les faiblesses de l’Europe grossièrement exagérées, Jeff Nielson, Seeking Alpha 2009/12/23

The latest farce began with U.S. propagandists jumping on news of Greece’s fiscal stress to grossly exaggerate the significance of this news – suggesting it could literally tear the EU apart.

GEAP went on to point out two important (and obvious) factors which made it obvious the news item was being blown completely out of proportion. To start with, Greece’s dysfunctional fiscal policies date all the way back to its admission to the EU in 1982 – so there is nothing new here. The second and more important observation is that Greek GDP represents less than 2% of total EU GDP.

With the Californian economy representing 12% (or1/8th ) of total U.S. GDP), and teetering on the verge of bankruptcy, there has been far less talk of California’s problems leading to an economic collapse, or even a disintegration of the United States than the exaggerated clamor over Greece.

However, perhaps the best pairing with which to compare the current plight of Greece is with a ‘Third World’ economy, where unemployment among adult males was recently estimated at about 50%: the state of Michigan. Even after the collapse of its economy, it still represents a larger share of U.S. GDP (over 2%) than Greece represents compared to the EU.
Has anyone heard any estimates of 50% unemployment among Greek, adult males?

Today, a Goldman Sachs talking-head added a new prong of attack to this smear campaign: Spain. (...) and the market just starts going after Spain and Portugal.”
Another American “domino theory”.
... clearly it is the U.S. which is already set up for a “cascading game”. It was only a few weeks ago when it was divulged that ten U.S. states are already experiencing acute fiscal crises. In addition to California and Michigan; Arizona, Florida, Illinois, Nevada, New Jersey, Oregon, Rhode Island and Wisconsin are all facing their own financial Armageddons.
Only two U.S. states are described as “fiscally solvent” and able to “meet their 2010 budgets”: Montana and North Dakota.

This begs the question: why has this flimsy propaganda campaign been so successful?
Leaders in the EU were frantically searching for some means to weaken their currency.
At the same time, the U.S. government was equally desperate in attempting to stop the dollar’s collapse. The result: a lie “made in heaven”.
I suspect that once the euro gets within sight of the $1.40-level versus the dollar that this current propaganda campaign will be terminated.

With the thin trading in markets at year-end, bizarre moves which have little to no connection with fundamentals are not uncommon. In this instance however, there was nothing random or fickle about current moves. This was totally and exclusively the work of the U.S./U.K banking cabal – and their servants in government and media.

Extraits de http://seekingalpha.com/article/179524-europe-s-weaknesses-grossly-exaggerated

Setting Ourselves Up For A Big Catastrophe

Article lié : L’Amérique qui perd la boule (“libre" s'entend)

Francis Lambert

  07/01/2010

‘Crisis Is Just Beginning’
http://www.huffingtonpost.com/2010/01/07/simon-johnson-the-financi_n_414662.html

Traduit par l’AFP :
“Tout est en place pour une nouvelle catastrophe économique mondiale, a estimé aujourd’hui Simon Johnson, ancien économiste en chef du Fonds monétaire international. (...)

Selon lui , les banques n’ont tiré aucune leçon de la crise. Si l’on prend “les six plus grosses banques aux Etats-Unis, le total de leurs actifs représente plus de 60% du PIB américain. Elles ont grossi pendant la crise, dit-il, “et tous les gros sont là, prêts à prendre des risques, comme vous ou moi si nous nous sentions parfaitement protégés”.

2010/01/07 AFP USA: un économiste prédit une 2e crise

NB : L’année passée notre ex-président du FMI décrivait la situation comme un “coup d’état”:
2009/05 The Quiet Coup, Simon Johnson
http://www.theatlantic.com/doc/200905/imf-advice

“Les Etats piégés dans un soutien financier sans fin à une économie mondiale moribonde (...)

la dérive du système économique, financier et monétaire global s’accélère, sa faiblesse atteint des niveaux inégalés dans l’histoire moderne, qui le rend désormais susceptible de rupture au moindre choc important : financier, géopolitique ou même naturel.”

Extrait GEAB N°37 récemment publié (hors abonnement)
http://www.leap2020.eu/Les-Etats-pieges-dans-un-soutien-financier-sans-fin-a-une-economie-mondiale-moribonde_a4148.html

esprit à la "traité de Westhpalie"anyone?

Article lié : L’Amérique qui perd la boule (“libre" s'entend)

Franck du Faubourg

  07/01/2010

L’article de Fabius Maximus appelle certaines remarques:
- pourquoi cette éternelle vision du monde organisée autour d’un “Leader"unique?
- pourquoi ne pas prendre en compte le fait que , parlant de la Chine, l’idée d’un “Empire chinois” règnant sur le monde est en contradiction fondamentale avec l’histoire de cette dernière? (penser à la muraille de Chine: plutot isolationiste comme action..)
- comment arriver à ne pas remarquer que la Chine n’est pas le “Leader” d’un rejet de l’expansionnisme US/UK - occidental dit-on- mais un des principaux pays rejetant l’hégémonie impériale “occidentale”
On pourrait mème juger que ce pays, fort de plus d’un milliard d’habitants, se fait plutot discret, en collaborant d’égal à égal avec d’autres notablement plus “légers”: Brésil (300 millions d’habitants et riche en ressources naturelles, OK), Turquie (150 millions d’hab. et une position clef; c’est vrai), Afrique du Sud , Inde, Russie, etc, etc..
Il est évident que nombreux sont les Etats à rejeter clairement l’hégémonie de” l’Empire “US , qui sert en fait de plate-forme opérationnelle pour les manoeuvres d’une oligarchie redoutable.
Pourquoi ne pas vouloir en parler sans fard?
Pourquoi conforter cette idée que le monde devrait ètre géré et dominé par un Pays unique?

authoritarian powers

Article lié : L’Amérique qui perd la boule (“libre" s'entend)

serge caron

  07/01/2010

“to line up with authoritarian powers such as China and Iran.”
La Chine et l’Iran sont autoritaires en politique intérieures alors que les États-Unis sont autoritaires en politique extérieure.  Selon qu’on est un citoyen ou un étranger, ça change le point de vue.

Les sources non classifiées ne sont pas non plus la solution

Article lié : La vérité est dans le pré (afghan)

Jean-Paul Baquiast

  06/01/2010

Le problème est que travailler à partir des sources journalistiques oblige un service de renseignement à recueillir, classer et interpréter un nombre infiniment plus grand d’informations que celles qui sont classifiées. Même si celles si sont sur le web et même si des moteurs de recherche extrémement intelligents sont utilisés (comme on cherche à le faire d’ailleurs), les résultats risquent d’être incertains et en tous cas subjectifs. On en reviendra à des appréciations globales qui ne seront certainement pas meilleurs que celles dont vous et moi nous servons dans notre revue de presse quotidienne.

Effectivement l'Arabie Saoudite ne peut que réagir

Article lié : Le Yémen? Yes, we can!

Bilbo

  06/01/2010

Comme l’a signalé un autre lecteur, l’Arabie Saoudite va se sentir encerclée. Cela ne peut que la pousser à accroître ses achats militaires, en particulier auprès des Russes. Les Saoudiens sont notamment intéressés par les missiles S500 des Russes, mais ils y mettaient comme condition préalable la non-livraison des missiles S400 à l’Iran. Si les Américains confirment leur volonté d’envahir le Yémen, ils pousseront les Saoudiens dans les bras des Russes et réussiront involontairement à les rapprocher de l’Iran.

Mais plus encore les Saoudiens pourraient choisir de mettre fin au traité signé avec les USA selon lequel ils s’engagent à ne vendre leur pétrole qu’en dollars US.

En théorie (la réalité pour les Américanistes) si les Américains prenaient le contrôle du Yémen, ils pourraient contrôler le trafic maritime transitant par le canal de Suez. J’imagine difficilement que les Chinois acceptent cette situation qui augmenterait la vulnérabilité maritime de leurs exportations. Les Européens ont aussi beaucoup à y perdre mais sauront-ils réagir ?

Sauver la face et non le monde!

Article lié : Le Yémen? Yes, we can!

Roger Leduc

  04/01/2010

Oui les Juifs Lieberman de ce monde sont fascinés par la guerre, mais surtout par la peur.
Le deuxième langage de certains films sionistes, dont inglorious Basterds entre autres, nous montre cette volonté guerrière, vengeresse, où tous les opposants sont détruits, un à un. Ce film nous fait voir la victoire d’une l’idéologie, longtemps bafouée, mais enfin victorieuse. Elle annonce, aux initiés qui connaissent le langage symbolique, la victoire du capitalisme sur le politique, et l’instauration de cette gouvernance occulte mondiale. Brad Pitt (USA) est la star du film, mais aussi le pantin d’une cause qui n’est pas la sienne.

C’est parallèlement à cette victoire que tout se déglingue à une vitesse grand V dans le système. C’est alors la panique du tigre en papier. Les guêpes minuscules qu’il a foulées au pied tournoient maintenant en essaim autour de lui.  Il ne peut pas croire qu’il puisse être plus faible qu’un nombre très grand d’insignifiances. À tout prix il faut sauver les apparences et ne pas laisser voir cette panique. Il faut montrer sa supériorité…, et y croire. Malheureusement, quand il y a besoin de croire en sa supériorité, c’est qu’elle n’est plus, et c’est l’acharnement des faibles.

Commence alors un jeu ou toutes les énergies sont placées dans la parure plutôt que dans l’action. Avec les conséquences que nous connaissons.

Il y a assez d’intelligence en Israël pour savoir qu’on ne peut défier la nature et le monde, sans un jour payer la facture. Beaucoup de Juifs israéliens sont conscients de la monstruosité du sionisme international. Ils savent qu’ils sont les victimes d’un vol d’identité et qu’on s’apprête à leur faire payer une facture qui n’est pas la leur…, comme par le passé. Plusieurs groupes se sont formés et se forment actuellement pour dénoncer ce vol et condamner les politiques des élites financières et religieuses qui dirigent Israël. Ils sont encore minoritaires, mais ils font partie de l’essaim qui terrasse actuellement la Bête.