jc
29/12/2020
Retour sur mon éloge de Badiou suite à une citation de Scruton (1). (Je rappelle que Badiou fait culminer sa "somme philosophique" à son "L'être et l'évènement"). Quand et où y a-t-il évènement ? Aux endroits et aux instants où il y a changement qualitatif, c'est-à-dire exactement à ceux que Thom considère comme catastrophiques au sens de sa théorie (2). En résumé: évènement au sens de Badiou = catastrophe au sens de Thom. Je rappelle ici que mon éloge porte essentiellement sur deux points : 1: son "Les mathématiques, c'est l'ontologie" (p.83 et suivantes), que je lis comme le "Dieu toujours, fait de la géométrie" de Platon, mais sans Dieu ni géométrie ; 2: son triptyque : "... la logique de l'être pur, de l'être en tant qu'être, est classique, la logique de l'apparaître est intuitionniste, et la logique de l'évènement et des vérités qui en dépendent, du point de vue du Sujet, est paraconsistante." (Éloge des mathématiques, pp. 71 et 72) . On voit dans cet éloge que Badiou associe l'évènement -donc la catastrophe- à la logique paraconsistance, à partir de laquelle il est logiquement bloqué, ce qui l'amène à penser l'évènement comme quelque chose d'inexplicable, sinon de transcendant (il donne pour exemple le déclenchement de la Révolution de 1789). Et il est logiquement bloqué parce qu'il est un formaliste, un atomiste, un penseur du discret, et qu'il a pris le parti de Grothendieck et non celui de Thom. Je suis curieux de savoir ce qu'il pense du wokenisme (s'il en pense quelque chose). Remarque finale. PhG est lui aussi logiquement bloqué lorsqu'il fait fonctionner sa raison (humaine) face au phénomène du wokenisme. Pour s'en tirer il doit faire appel à son intuition haute. Et son intuition haute lui chuchote que ce qui arrive est l'œuvre du Mal, c'est-à-dire de Satan; autrement dit l'explication est, pour PhG, à chercher au niveau théologique. Aristote, ai-je lu (dans Wiki…), divise la métaphysique en pratique, poïétique et théorétique, cette dernière se divisant en mathématique (connaissance des substances abstraites de la matière), physique (connaissance des substances immergées dans la matière) et théologie (connaissance des substances séparées de la matière). Concernant la mathématique, il s'agit de la position d'Aristote, la mathématique au sens de Platon étant une connaissance des substances séparées de la matière, c'est-à-dire une théologie au sens d'Aristote. L'explication du wokenisme à chercher en mathématique ? Pour moi, la réponse est positive, à condition de la chercher dans la mathématique au sens de Thom, et non celle au sens de Badiou. (1) Éloge de Badiou par un crètin, article lié : Trump est-il un logocrate ? (2) Vidéo René Thom, Émile Noël, de 23'40 à 24'40.
jc
29/12/2020
J'ai trouvé ici le modèle de l'agressivité du chien:
https://jeanzin.fr/ecorevo/philo/pretapen/thom.htm
jc
29/12/2020
Je bois du petit lait quand je lis :
"...Il est vrai que nous sommes placés devant un problème considérable. La sottise, l’ignorance, l’inculture, la médiocrité de la forme même de l’intelligence (quelle que soit son intensité, il s’agit d’une forme d’intelligence actant et tirant vers le bas, le encore-plus-bas, donc renforçant directement la bêtise en l’armant d’arguments, en la structurant littéralement),"
"Cette bêtise constituait la donnée centrale d’un passage de notre conclusion de notre premier article sur le sujet, pour nous conduire à enchaîner sur la conséquence qui est l’absence complète de la possibilité d’argumenter et de dialoguer avec ces propositions théoriques du domaine ‘pseudo-antiraciste’ : « Alors et enfin, on comprend que ce qui nous arrête c’est l’extraordinaire et catastrophique ingénuité de ces pensées, leur bêtise abyssale, qui décourageraient aisément la critique par leur aspect complètement déformé, vide, complètement dépourvu de la moindre ontologie ; au point, c’est vrai, où l’on serait tenté de dire “à quoi bon ?” (“A quoi bon répondre de façon argumentée à ces théories pour démontrer leur inanité par ailleurs évidente ?”) » ",
car cela illustre pour moi la défaite totale de la raison humaine occidentale : l'humain, comme tout être vivant peut-être, ne peut faire autre chose que de se considérer comme prédateur, et l'est effectivement virtuellement lorsqu'il est éveillé, et refuse donc de se considérer en proie (1).
Il s'agit pour Thom d'une situation générale qui déborde les considérations liées à la survie biologique. Ici c'est le pseudo-antiraciste blanc qui ne supporte pas d'être "en même temps" un raciste anti-blanc : il y a un hiatus qui semble logiquement infranchissable. Mais c'est un hiatus de même type que l'archétypique oxymorique "le prédateur affamé est sa propre proie", que Thom considère comme étant à la base de l'embryologie animale. La logique occidentale (disons celle de l'organon d'Aristote) ne peut rien, car les principes fondamentaux d'identité et de non-contradiction étant bafoués, on se trouve de facto en logique paraconsistante, mal aimée des matheux à cause du principe d'explosion qui lui est lié (dès lors que le principe de non-contradiction est violé, tout est théorème, rien n'est démontrable, la vérité échappe à la démontrabilité). Comment s'en sortir ? Thom a une réponse que l'on peut lire sur sa carte du sens (2): en haut de la carte, du côté de la signifiance maximale, la logo-logique est impuissante (car on est loin de la mer de l'insignifiance mais, au contraire, près du pic de l'absurde et de la crête de l'oxymore), là où c'est la topo-logique qui règne, le domaine de Thom (3), de Lambert et Hespel (4). Cette réponse est l'objet d'une partie de ES (1988) et de AL (1990) où l'on trouve dès l'envoi (p.33) :
"Malgré son caractère non quantitatif, qui a suscité la dérision des scientifiques professionnels, il [le modèle de Christopher Zeeman de l'agressivité du chien] a l'avantage inestimable de montrer ce qui fait la supériorité d'un modèle géométrique sur une construction conceptuelle. Expliquer linguistiquement son contenu oblige à des paraphrases compliquées dont la cohérence sémantique n'est pas évidente." .
On trouve ce modèle légendé de l'agressivité du chien aux pages 78 et 79 de "Paraboles et catastrophes" (5), et il ne fait guère de doute pour moi qu'un connaisseur de la chose "psy" (ce qui n'est pas du tout mon cas) pourra le transposer sans trop de difficulté au cas de la maniaco-dépression.
Note finale: Guénon (Le règne…, chap. XXI) : "« le temps dévorateur finit par se dévorer lui-même » (...) « le temps s’est changé en espace »". On remarquera que le passage de l'étalon spatial ancien (la coudée ou le mètre) à l'étalon temporel actuel (une longueur d'onde) pour étalonner l'espace suggère plutôt qu'actuellement -la fin de l'âge de fer-, c'est l'espace dévorateur qui finit par se dévorer lui-même et qui, in fine, se change en temps. Le défaut d'inversion signalé à la fin de mon .0 doit-il être m'être attribué, ou l'être à Guénon?
(1) Thom: "Il est naturel de voir dans le rêve une sorte de spatialisation virtuelle des formes génétiques qui donne naissance à un ego partiel, sans recul par rapport à soi-même, sans épaisseur ni liberté, véritable proie de ses proies (ou de ses prédateurs)" (SSM, 2ème ed. p.305)
(2) http://strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=41
(3) "On ne cherchera pas à fonder le Géométrie dans la Logique, mais bien au contraire on regardera la logique comme une activité dérivée (et somme toute bien secondaire dans l'histoire de l'esprit humain), une rhétorique." (ES, p.16)
(4) Cf. leur article au titre suggestif: "De la topologie de la conciliation à la logique de la contradiction" https://www.qwant.com/?q=lambert%20hespel%20de%20la%20topologie%20de%20la%20conciliation%20%C3%A0%20la%20logique%20de%20la%20contradiction%20pdf&t=web
(5) Je ne l'ai pas trouvé sur le web.
jc
28/12/2020
Dans mon commentaire "Reconquista ?" de l'article "Wokez-vous de nous !", en parlant de temps long (5000 ans) et de reconquista par les femmes de la matrilinéarité, je pensais à la fin de l'âge de fer yang-yang masculin du manvantara finissant et à l'avènement de l'âge d'or d'un nouveau manvantara commençant par un paradis terrestre yin-yin, donc féminin, mais on comprendra que je n'aie pas osé en parler.
Ce dont nous parle ici PhG c'est de son intuition que l'on touche actuellement à la fin des fins de l'âge de fer, à ses eschata, et de son intuition qu'une partie grandissante de la population -dont j'espère ne jamais faire partie- entre en phase maniaque et refuse -pour l'instant- d'en sortir, ce qui a pour effet d'amplifier les effets de cette phase (surpuissance).
Je bois du petit lait parce que la maniaco-dépression fait partie des conflits à deux actants correctement modélisés -selon Thom- par la catastrophe "fronce", celle-là même qui est associée au conflit archétype de la prédation "le prédateur affamé est sa propre proie" (que Thom considère comme étant à la base de l'embryologie animale). je me retrouve donc en terrain défriché sinon conquis, et je tiens un fil rouge qui me guide pour lire l'article.
Surpuissance suivie d'auto-destruction, ou bien suivie de la libératrice phase dépressive ? Pour moi c'est la deuxième solution qui va finalement s'imposer puisqu'on va rentrer dans un nouvel âge d'or (mais le finalement aura peut-être lieu après pas mal de péripéties, et éventuellement après complexification en catastrophe "ombilic hyperbolique" -déferlement d'une vague-). On pourra à ce sujet visionner https://www.youtube.com/watch?v=fUpT1nal744 où Thom présente (entre autres) sa théorie des catastrophes, en particulier à 23'35 (1), 33'40 et 35'40.
Je bois également du petit lait à la lecture de "le rôle de la maniaco-dépression comme modèle sinon structure promise à devenir péremptoire et exclusive de l’évolution métahistorique de la politique dans une époque d’hyper-accélération du Temps et de l’histoire", qui me ramène aux chapitres XXI "Caïn et Abel" et XXIII "Le temps changé en espace" de "Le règne de la quantité..." de Guénon, où Abel(le) prend sa revanche sur Caïn, en instaurant un nouvel âge d'or yin-yin, donc féminin (2).
(1) En rapport avec ma citation thomienne favorite : "Les situation dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés"
(2) Je suis encore gêné avec ça, le féminin étant pour moi intuitivement temporel (sédentaire) et le masculin spatial (nomade). Encore une inversion mal comprise par moi ?
Olivier le Verseau
28/12/2020
"Cette position totalitaire de dialogue, ou ‘dialogue non-dialogue” sans échange ni réponse autorisée, réduit exclusivement à la capitulation de l’autre, en plus une capitulation à des termes stupide, grossiers, vides…"
Cela me fait penser irrésistiblement à la position de "l'américanisme" qui dit "La grande amérique a toujours raison, et les autres (the rest of the world…) ont toujours tort et même quand elle a tort , elle a encore raison".
D'un américanisme à l'autre, la grande a enfanté du wokenisme.
Une évidence Docteur Watson ! surtout pour les enigmes de la maniaco-dépression du monde…
jc
28/12/2020
Pour la cohérence de "Reconquista ?" , je rajoute une note (3) "spéciale AOC" :
"La membre du congrès américain (députée) Alexandria Ocasio-Cortez (AOC), qui fit l’effet d’une bombe lors de ses premiers jours en fonction en dévoilant la “Nouvelle Donne Verte” pour réorganiser complètement l’économie américaine à un coût qui sera probablement de l’ordre de 100 000 milliards de dollars, n’est pas non plus sans guide avisé. Elle a ouvertement admis qu’elle s’est présentée aux élections à l’instance d’un groupe appelé Justice Democrats. elle a dit à un journaliste dans un entretien: “Je ne participerai pas à cette élection si ce n'était pour le soutien de Justice Democrats et de Brand New Congress. Euh, en fait ce furent ces organisations, JD et BNC, toutes deux qui m’ont demandé de me présenter. Ce sont elles qui m’ont appelé il y a un an et demi…” Maintenant, en tant que députée, les conseillers d’AOC incluent le co-fondateur de JD, Zack Exley, qui fut un Open Society Fellow (NdT: George Soros) et fut financé par, entra autre, l’Open Society Foundation de Soros et la Ford Foundation (NdT: gestion et intérêt Rockefeller) qui créèrent un prédécesseur à JD pour recruter des candidats triés sur le volet pour participer aux campagnes électorale et être élus députés."
https://leblogalupus.com/2019/10/26/le-climat-et-la-piste-du-fric/ )
jc
27/12/2020
PhG :
"On a déjà parlé beaucoup du wokenisme sur dedefensa.org, (...) Je suis un peu peiné de voir le peu d’intérêt que soulève cette question chez les lecteurs." ;
"Mais au fait, je conclurais sur ce point en observant sans hésitation que la seule réelle influence qu’ils [les wokenistes] reçoivent et dispensent éventuellement est, à mon avis et très fermement pour mon compte, celle du satanisme dont on attribuera l’origine à qui de droit." .
Je persiste -topocratie oblige- dans ma position satanique traditionnelle (mais pas laveyenne), bien que (1) :
"Voici la dernière nouvelle du jour : Bergoglio se consacre actuellement à la réalisation d’une série télévisée intitulée Sharing the Wisdom of Time (« Partager la richesse du temps »), produite par Netflix, qui a publié hier un message sur Twitter résumant sa référence idéologique : Louez Satan."
Invasion blanche du nord de l'Amérique (à partir du XVème siècle, espagnole et catholique, puis anglo-saxonne et protestante, domination anglo-saxonne, blanche et masculine, à partir du XVIII-XIXème siècle).
Mouvement Woke: mouvement "progressiste sociétal" mixte d'un mouvement anti-raciste et globaliste, d'un mouvement raciste anti-blanc, d'un mouvement anti-capitaliste et, enfin, d'un mouvement féministe. Animé par les progressistes sociétaux : Squad, Vatican ; soutenu par les globalistes : GAFAM, CIA, Soros & Co, Rockfeller, Rothschild (1).
Évolution qui me semble plausible.
Je me place ici en historien des temps longs "à la Emmanuel Todd", et aussi en géographe des larges espaces. J'ai lu que pour Todd le rythme des évolutions sociales va de 50 ans pour les évolutions économiques à 5.000 ans pour les évolutions sociétales profondes. Je ne retrouve pas la citation exacte de Todd mais c'est suffisant pour mon propos ; dans cette perspective les idiots utiles sont d'ores et déjà les GAFAM, la CIA et les financiers, et les bénéficiaires -si bénéfices il y a- seront selon moi :
1. les femmes (reconquista de la matrilinéarité ?) ;
2. le Vatican pour le temps (reconquista du catholicisme sur le protestantisme ?) ;
3. les latinos pour l'espace (reconquista espagnole (2) sur les anglo-saxons ?).
(1) https://leblogalupus.com/2020/12/25/mondialisme-linquietante-et-dangereuse-alliance-du-vatican-avec-rothschild-mgr-vigano-commente-le-pacte-entre-le-vatican-et-la-chine-leglise-est-devenue-une-caver/
(2) Squad : Alexandria Ocasio-Cortez (catholique, latino) ; Ilhan Omar (musulmane, somalienne) ; Ayanna Pressley (baptiste, afro-américaine) ; Rashida Tlaib (musulmane, palestinienne)
jc
26/12/2020
PhG:
"L’on retrouve cette idée de la sécession, qui nous semble l’enjeu fondamental de cette crise, que pourtant ni Biden ni Trump n’abordent d’une façon explicite, avec une volonté affirmée dans ce sens, qui en dit long".
Pour moi l'un et l'autre sont des bourgeois qui défendent avant tout leur classe sociale. Charles de Gaulle avait bien cerné le problème en ce qui concerne la France :
"La révolution n'a pas appelé au pouvoir le peuple français, mais cette classe artificielle qu'est la bourgeoisie. En réalité il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d'argent, à droite, et la bourgeoisie intellectuelle, à gauche. Mais les deux font la paire, elles s'entendent comme larrons en foire pour se partager le pouvoir, même si c'est contraire aux intérêts de la France. Tandis que le populo ne partage pas du tout ces sentiments, le populo est patriote, le populo a des réflexes sains, ... , le populo sent où est l'intérêt du pays , le populo ne s'y trompe pas souvent."
Ceci dit je suis d'accord avec Luongo que la seule façon de s'opposer au globalisme est le localisme (jeffersonnisme US, girondisme français) , et que cela passe par des monnaies locales contre lesquelles la finance internationale va évidemment s'opposer de toutes ses forces (1).
(1) Je cite toujours l'expérience de Wôrgl en Autriche en 1932, stoppée fin 1933 par le pouvoir central autrichien, très vraisemblablement sur ordre de la toute jeune BRI créée en 1930. https://fr.wikipedia.org/wiki/W%C3%B6rgl#Exp%C3%A9rience_%C3%A9conomique_au_XX%C3%A8me_si%C3%A8cle
jc
26/12/2020
PhG : " La baisse du niveau intellectuel et technique des étudiants dans ces domaines, même de matières technologiques immédiatement opérationnelles"
Dès qu'il est question de supersonique (JSF) ou, maintenant, d'hypersonique US, je ne manque pas de glisser la citation thomienne suivante, en étant chaque fois un peu plus convaincu que la précédente qu'elle est dans le "vrai" :
"C'est parce que la mathématique débouche sur l'espace qu'elle échappe au décollage sémantique créé par l'automatisme des opérations algébriques."
Les étudiants actuels sont formatés à utiliser des logiciels qu'ils ne maîtrisent pas -"automatisme des opérations algébriques"-, logiciels dont les concepteurs commencent, eux aussi j'en suis convaincu, à perdre le contrôle. Toujours plus de syntaxe, toujours moins de sémantique…
jc
25/12/2020
PhG : "Tout cela est bourré d’oxymores, sans aucun doute, mais ce personnage [Trump] est lui-même une sorte d’oxymore-postmoderne, un oxymore-bouffe si vous voulez. Une psychologie de l’instant, des décisions dans l’instant, des réactions instantanées, et tout cela sans aucun suivi puisque nous sommes dans l’instant, dans le Big Now. Rien n’est organisé ni structuré, même le désordre, – surtout pas le désordre laissé au désordre, et tout cela en désordre."
Thom adore les oxymores (tel "Le prédateur affamé est sa propre proie" -modélisé par une fronce- pour lui à la base de l'embryologie animale) et préfère une bonne image quand toute explication "linguistique" est nécessairement laborieuse (1). Je trouve que Trump -en haut- comme Biden -en bas- prennent naturellement leur place sur la carte légendée du sens de Thom : http://strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=41
(1) "Malgré son caractère non quantitatif, qui a suscité la dérision des scientifiques professionnels, il [le modèle "fronce" de l'agressivité du chien de Christopher Zeeman] a l'avantage inestimable de montrer ce qui fait la supériorité d'un modèle géométrique sur une construction conceptuelle. Expliquer linguistiquement son contenu oblige à des paraphrases compliquées dont la cohérence sémantique n'est pas évidente." (AL, Envoi)
Georges Dubuis
24/12/2020
" Il suffit que vous sachiez regarder le fond des choses en vous libérant de l’apparence" Soljénitsyne s'était aussi posé la question dans son goulag (où entre, gross patenthèse…. ils faisaient semblant de travailler à des projets qu'ils faisaient durer, cette mentalité a d'ailleurs père durer, ici, en Bulga rie…..)" qui est fou, ceux qui sont dehors ou ceux qui sont dedans, la réponse est déjà dans la question de ceux qui Peuvent la poser." Ah le national surréalisme atteint enfin des sommets…..le spectacle d"une pseudo société réelleent anonyme & écran, désespérée de notoriété démocratisée par les réseaux sociaux.
Sur ce, nous allons nous promener au lac avec la chienne & une compagne rescapée de l'éducation nation nulle dans notre superbe décapotable. La vérité si je mens !
Disciple égaré
23/12/2020
Merci cher PhG pour ce bel article. Sans ces lectures, où irions-nous…? Joyeux Noël…
patrice sanchez
21/12/2020
Bonjour,
Je suis joueur d’échecs, et il est d’usage de dire j'adoube avant de repositionner une pièce au centre de sa case, ou bien encore, cas plus rare, quand l’on hésite à jouer son coup, au point d’effleurer la pièce puis que l”on se ravise en ayant la présence d’esprit de dire le j’adoube au préalable, parce que sinon, la règle du pièce touchée pièce jouée doit s’appliquer !
Cependant, il y a un terme échiquéen qui irait à ravir à la situation US ... et en nos temps totalement foutraques où nos zélites dirigeantes et leurs tireurs de ficelles ne contrôlent décidément plus rien, ce terme est : “ ZUGZWANG “: traduction allemande : coup contraint … le joueur n’a d’autre choix que de jouer un coup affaiblissant davantage sa position , si ce n’est une grosse cagade jouée sous la pression psychologique ! Dit autrement, et pour paraphraser un célébre humoriste : " Ti avances, ti recules ou ti bouffes, ti bouffes pas, ti l’auras toujours dans l’baba ... avec ou sans rhum ! "
Bien cordialement,
jc
21/12/2020
Politiciens et physiciens contemporains : même combat ?
PhG : "J’attends avec intérêt, sinon une certaine jubilation nécessairement angoissée, de voir ce que l’Histoire va juger opportun de faire de ces débris sinistres de cette tentative extraordinairement arrogante de maîtriser l’univers avec des incantations de sorciers de pacotille."
Thom (ES, conclusion) : "Cela [les premiers succès de la physique moderne] a conduit des physiciens à prendre une attitude que je qualifie de "démiurgique". On s'imagine que le monde a été construit par un Démiurge intelligent, grâce à certaines formules simples. Le but de la Science, c'est de retrouver ces formules, qui permettront à l'Homme de réaliser le rêve prométhéen de dominer le monde. Et ceci même si ces formules apparaissent comme des formules magiques sans aucune justification intelligible."
Jean Cocteau : "Puisque ces mystères me dépassent, feignons d'en être l'organisateur.”
Michel Donceel
21/12/2020
« Désormais, ce ‘confort’ qui rendait le Système supportable pour le plus grand nombre, ce ‘confort’ n’existe plus… »
Oui, c'est vrai, bien sûr, même si, pour la partie dite « bobo » des classes moyennes, il faudrait davantage parler de 'corruption' plutôt que de confort. Pour les autres, ça fait longtemps que le confort est tombé au minimum syndical.
Non.
Ce qui rendait le Système supportable pour un très grand nombre, c'est que, malgré tout, il restait de l'huile dans les rouages.
Et, ce qu'ILS ( nos éminences ) sont en train de supprimer avec la fougue propre aux convertis du Monde d'Après, c'est l'huile en question.
On parle ici de l'huile des rapports humains.
Aller prendre un verre, se payer un resto de temps à autre, s'arrêter dans la rue pour un brin, de causette, rencontrer des gens…Comment parler avec un masque sur la bouche ? Comment sourire ? Comment même respirer ?
Plus question de contacts humains. Tout doit désormais passer par bidulophone, internet, formulaires divers.
Plus question de se rassembler pour faire la bringue, ou un « bœuf » entre musiciens.
Plus question de parler ensemble. Visioconférence obligatoire. Etc…
Et il se fait que, humainement et biologiquement, beaucoup de gens ne sont pas prêts à transformer leur vie en un huis-clos permanent face à un écran. Et que beaucoup considèrent qu'une vie passée à se protéger de tout ne vaut guère la peine d'être vécue.
Ici, c'est bel et bien une pulsion vitale fondamentale de l'espèce humaine – son côté « tribal » ou «de meute », son besoin énergétique de contact – que le Système attaque.
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