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Article : Origines de notre psychologie de la finitude

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houle et vents locaux

moineau

  27/09/2010

Bonjour,

Je suis un lecteur intermittent de votre blog, captivé par votre analyse ramassée mais limpide de ces 40 dernières années

A vous lire, la crise globale prend irrémédiablement le dessus sur toute gesticulation nourrie d’antagonismes encore récents, déjà vains et quoi qu’il en soit, voués à la désuétude.

La crise globale s’impose donc comme une gigantesque houle dont l’amplitude ne pourra plus être corrigée.
La houle est un mouvement ondulatoire de la surface de la mer qui est formé par un champ de vent éloigné de la zone d’observation et ne présente pas de relation avec le vent local.

A vous lire toujours, les “vents locaux”, événements possiblement monstrueux, qu’ils soient ou non soignés aux petits oignons, opèrent et opéreront par effet de distraction, rétablissant - brièvement - des schémas par ailleurs condamnés par l’inexorable effet de houle de la crise globale.

Une question me taraude toutefois : votre analyse n’aborde pas des pans entiers de notre monde, ni les effets que ceux-ci pourraient porter. L’Asie, et pas seulement l’Extrême-Orient et l’incontournable Chine, mais aussi l’Océanie vous paraissent-elles à ce point imbriquées dans le système dont vous décrivez la chute, qu’elles ne seraient que des vents locaux d’une houle désormais globale?

Merci.
 

Océanie et vent locaux

Dominique Fargues

  28/09/2010

Si l’Océanie est considérée être essentiellement l’Australie, la Nouvelle Zélande, plus les myriades d’iles et d’états insulaires du Pacifique Sud, ils sont quantité négligeable dans l’orientation de la houle.
L’Australie se contentant de devenir un continent en état d’urgence alimentaire, avec l’exaspération des phénomènes météorologiques, et les autres États subissant sans mots dires, mais non sans maudire, les politiques des puissants à l’origine de la houle - quand ils en sont conscient.
Les tempêtes locales résultant souvent des conséquences de la houle, ne faisant qu’aggraver celle ci, les petits états insulaires disparaitront dans l’indifférence générale, les mastodontes en crise ayant d’autres chats à fouetter vu le bordel ambiant…