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Article : Notre “chute de l’Empire”

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Il ne nous reste plus que la rigolade et la poilade 

patrice sanchez

  17/06/2020


à imaginer les faces de tous ces intellectocards et autres illuminés dégénérés, je pense plus particulièrement aux néo-consionisés avec leurs fameuse formule : c’est nous qui dorénavant créons l’histoire !
Dans peu de temps, ils pourront la créer " leur réalitité historique " dans la fosse à purin des égouts de l’enfer !
Allez cher Monsieur, haut les coeurs et les âmes, “ rien de ce qui s’accomplit dans ce monde ne saurait être inutile “, et il ne manquerait plus que la prophétie cachée et correcte du philosophe au marteau s'avére exacte, que nos âmes soeurs éternelles réapparaissent à nos esprits pour une ascension de conscience libératoire de l'humanité !
Le convalescent (Zarathoustra, 3e partie)
« Je reviendrai, avec ce soleil et cette terre, avec cet aigle et ce serpent, — non pour une vie nouvelle, ou une meilleure vie, ou une vie ressemblante ;
— à jamais je reviendrai pour cette même et identique vie, dans le plus grand et
aussi bien le plus petit, pour à nouveau de toutes choses enseigner le retour éternel, — »
Pour enseigner le retour des âmes soeurs éternelles par la grâce des cycles cosmoligiques de l’Univers, des âmes soeurs éternelles qui ne seraient autres que le Messie tant attendu par les trois monothéismes !
Friedrich Nietzsche écrivait en Mars 1885 dans le Tome 5 de sa correspondance : “ Il est difficile de savoir qui je suis : Attendons 100 ans : Peut-être y aura t’il d’ici là un connaisseur génial des âmes qui exhumera Monsieur F.N ? ... Des oeuvres de cette
nature ont de grandes ambitions, elles ont besoin de temps, Il faut d’abord que l’autorité de plusieurs siècles intervienne pour qu’on lise quelque chose
correctement… “
 

Comme chez le coiffeur

jc

  17/06/2020

PhG:
- "Le monde est comme une addition de poupées russes, une duplication de la réalité en plusieurs réalités emboîtées les unes sur les autres. »;
- "... plus encore, nous nous observ[ons]les uns les autres en train d'observer cet événement. »

Et, encore plus encore, peut-être est-ce nous-mêmes que nous observons en observant cet événement, comme chez le coiffeur (miroir devant, miroir derrière, qui nous démultiplient à l'infini).

Thom:
- "La vieille image de l'Homme microcosme reflet du macrocosme garde toute sa valeur: qui connaît l'Homme connaîtra l'univers. Dans cet essai d'une Théorie générale des modèles |sous-titre de SSM], qu'ai-je fait d'autre, sinon de dégager et d'offrir à la conscience les prémisses d'une méthode que la vie semble avoir pratiquée dès son origine?" (fin de l'épilogue de la conclusion de SSM);
- "Peut-on reconnaître autre chose que soi-même?" (contexte inconnu de moi)
 

Extrait de l’Introduction du “ Faust “

patrice sanchez

  18/06/2020

“ ... Au-delà des cercles infernaux du Dante, descendant à un abîme borné; au-delà des régions splendides de son paradis catholique,
embrassant toutes les sphères célestes, il y a encore plus loin et plus loin le vide, dont l'œil de Dieu même ne peut apercevoir la fin. Il semble que la création aille toujours. s'épanouissant dans cet espace 
inépuisable, et que l'immortalité de l'intelligence suprême s'emploie à conquérir toujours cet empire du néant et de la nuit. Cet Infini toujours
béant, qui confond la plus forte raison humaine, n'effraie point le poète de Faust; il s'attache à en donner une définition et une formule; à cette
proie mobile il tend un filet visible mais insaisissable, et toujours grandissant comme elle. Bien plus, non content d'analyser le vide et l'inexplicable de l'infini présent, il s'attaque de même à celui du passé.
Pour lui comme pour Dieu sans doute, rien ne finit, ou du moins rien ne se transforme que la matière, et les siècles écoulés se conservent tout entiers à l'état d'intelligences et d'ombres, dans une suite de régions
concentriques, étendues à l'entour du monde matériel. Là ces fantômes accomplissent encore ou rêvent d'accomplir les actions qui furent
éclairées jadis par le soleil de la vie, et dans lesquelles elles ont prouvé l'individualité de leur âme immortelle. Il serait consolant de penser, en
effet, que rien ne meurt de ce qui a frappé l'intelligence, et que l'éternité
conserve dans son sein une sorte d'histoire universelle, visible par les yeux de l'âme, synchronisme divin, qui nous ferait participer un jour à la science de Celui qui voit d'un seul coup d'œil tout l'avenir et tout le passé... “ Extrait de l’Introduction du “ Faust “
http://musicontempo.free.fr/deux_faust_nerval.pdf