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Article : Notes sur une tentative de révolte

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Action révolutionnaire : 40% de CO2 en moins, chez nous, par nous ... et facile !

Francis Lambert

  01/12/2009

Les Européens peuvent réduire de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 s’ils y consacrent deux euros par jour et
1. réduire de 4% l’usage de la voiture individuelle: limiter à 43% de la totalité de ses déplacements (contre 75% aujourd’hui)
2. préférer le train à l’avion pour les déplacements inférieurs à 1.000 km
3. limiter la consommation de viande

Effets positifs escomptés :
- création d’emplois,
- baisse de la facture des importations d’hydrocarbures.

Extraits de
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE5B00DD20091201

L’étude du “Stockholm Environment Institute” en participation avec “Amis de la Terre”
http://www.foeeurope.org/press/2009/Dec01_New_study_shows_40_emission_cuts_possible.html

(NB : 1g de consommation de viande par kg de votre poids apporte une dose suffisante de proteine en combinaison avec les 5 fruits-légumes etc… Au delà cette surconsommation de “purine” devient nuisible comme le suggère très bien le nom de cette protéine animale)

Réponse à : "40% de CO2 en moins, chez nous, par nous ... et facile !"

Jean-Claude HENRY

  02/12/2009

Réduire le CO2 ? Pourquoi faire ??

Le GIEC affirme qu’à cause du CO2 produit par l’homme, la survie de la planète est gravement menacée par un réchauffement inéluctable. Il donne pour preuve les résultats des analyses des gaz prisonniers des bulles de glace polaires qui sont supposées nous indiquer quelle était la composition de l’atmosphère au cours des 400.000 dernières années, ainsi que la température moyenne. La comparaison avec un siècle de mesures directes montre que les valeurs obtenues à partir de la glace sont considérablement lissées. En particulier, elles n’ont pas pu montrer qu’à trois reprises, de 1800 à 1961, la teneur en CO2 atmosphérique a dépassé la valeur actuelle de 384 ppm (atteignant même 440 ppm), sans que la température ne varie de manière corrélée. En revanche, ces mesures qui doivent être considérées comme lissées à l’échelle du siècle ont montré que, de manière systématique, l’élévation de la température a toujours précédé celle du CO2 et cela de 800 ans. (Pour ceux qui en doutent, les courbes sont disponibles sur :http://www.pensee-unique.fr/soleil.html). Ce fait a été rapporté par de nombreuses publications scientifiques, de 1999 à 2008. Personne n’explique pourquoi il en serait autrement maintenant, ni d’ailleurs pourquoi la température moyenne baisse depuis 3 ans.
Le CO2 est le seul gaz à effet de serre que les carottages glaciaires permettent de mesurer. Or, la vapeur d’eau, le principal gaz à effet de serre ( de 45 à 90 % selon les auteurs), donne un taux de 100 %  dans les bulles de glace. Son passé atmosphérique nous est donc parfaitement inconnu. La thermodynamique montre que nous rejetons dans l’atmosphère deux fois plus d’énergie que nous n’en consommons et cela sous forme de chaleur latente, c’est-à-dire de vapeur d’eau. Pour relativiser l’influence de l’homme sur le climat, il suffit de savoir que l’évaporation d’origine humaine,  ne représente que 2 % de l’évaporation naturelle.

Les modèles climatiques prévoient à un siècle de distance une élévation non négligeable de la température. Les modèles météorologiques qui utilisent les mêmes équations permettent-ils de la prévoir à trois mois ou même seulement à huit jours ? Alors pourquoi s’inquiéter de leurs prévisions ?

Si l’élévation du taux de CO2 n’a pas d’influence sur celle de la température,  elle a en revanche un impact très bénéfique sur les rendements agricoles, ce qui n’est pas négligeable alors que la population mondiale ne cesse de s’accroître.
Ne nous trompons pas de diagnostic. Economiser l’énergie fossile est indispensable, en attendant de trouver une solution de remplacement. Réduire artificiellement le taux de CO2 n’est pas du tout facile et implique des investissements considérables, comme l’indique le rapport Stern. Cela constitue un gaspillage gigantesque, parfaitement inutile pour la population mondiale, mais pas sans intérêt pour quelques sociétés industrielles.