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Article : Notes sur le vaisseau-fantôme, alias G6 + 1

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D'Ewing à Trump

Christian Merlinki

  28/05/2017

"de la logique des causes à effets" :
La vitrine en images de l'Amérique des affaires doit troubler le 45ème président puisqu'il en oublie, dans son énumération venimeuse, la célèbre Mercedes qui fut conduite par tous les protagonistes de la série Dallas, véritable fleuron télévisuel de l'american way-of-life oligarchique dont il est un digne héritier spirituel de J.R.

Un fauteuil à prendre?

Ni Ando

  28/05/2017

Les vassaux qui faisaient semblants d'être des commensaux font mine de vouloir assumer une nouvelle liberté en dehors des liens de vassalité qui les attachent au régime de Washington. Tel n'est pas le souhait de ce dernier qui entend conserver en l'état le lien de subordination mais souhaite désormais lever un impôt, une sorte de quote-part pour frais et charges. Pourquoi pas?. Ce n'est pas la première fois que le suzerain entend faire payer ses vassaux.

Vu du côté du club UE c'est un facteur de désordre. Sans suzerain pour unifier les ressources pas de puissance intégrée, et donc retour à l'Europe des Nations. Perspective abhorrée à Bruxelles. Qui prendrait donc le relais de la puissance chancelante de Washington? L'Allemagne ?  L'on voit déja les mines s'allonger en Pologne, en France, en Hongrie, en Grèce et ailleurs. L'"amitiè franco-allemande" c'est une chose (qui n'existe d'ailleurs réellement que du côté français), un lien de subordination de facto c'est tout autre chose.  Les déclarations de Mâme Merkel, si elles sont suivies d'une quelconque traduction opérationnelle, vont soulever bien des chamailleries mesquines.  

Juste histoire de chipoter...

eric b.

  29/05/2017

tout d'abord, chronologiquement, l'affaire de crimée est arrivée aprés le début du foutoir en ukraine ( il faut aussi comprendre poupou, au bout d'un moment, comme disent les douaniers, passées les bornes, y'a plus de limites !).
deuzio, le mépris semble devenu réciproque, du point de vue européen, et c'est tant mieux et  j'imagine que le premier monténégrin ne s'en plaindra pas.
ça fait quand même un moment que les chefs UE se font marcher sur la tête en remerciant l'oncle sam ( en france depuis le départ de chirac ).
c'est un peu comme dans un vieux couple où le (la) soumis(e) se décide à enfin riposter et ça peut aller loin ...
point suivant, c'est à dire l'impérium profond : j'ai l'impression tenace que les grands chefs étoilés sont terrorisés par la versatilité et le coté éruptif de leur commander in chief, en particulier actuellement au niveau de la péninsule coréenne, où tout est proche de tout, géographiquement parlant bien sûr, et où la déconne pourrait vite dégénérer, même sans missiles, la bonne vieille artillerie étant largement suffisante.
j'imagine, et ça doit être mon coté méchant, que ce pauvre mattis  doit avoir un sommeil bien agité en plus de journées carrément stressantes…
quatro, le pognon : là, il est possible que nos avis divergent légérement.
je vois mal les grands chefs du corporate power, type google, microsoft, etc, avec des chiffres d'affaires de puissance moyennes, et surtout des bénéfices annuels de milliards de dollars, rester sans rien faire si des mesures de rétorsion commerciales devaient s'appliquer à leurs précieux produits.
de plus, pour ces boites mondialisées, le plus important du plus important, c'est l'image qu'elle donne à voir aux foules ébahies et être d'accord avec une administration qui nie, par exemple, la réalité de la catastrophe écologique déja enclenchée, ça peut faire tâche sur un cv (de futur prétendant à la fonction suprème type zuckerberg ?).
sans compter aussi les états progressistes-sociétaux-et-compagnie côtes est et ouest qui peuvent mener, dans certaines limites, leur propre politique.
je n'irai pas jusqu'à imaginer que la planète puisse être sauvée par le capitalisme mais, tactiquement parlant, ces loups pour l'homme peuvent être amenés, si vraiment les circonstances l'exigeaient et en dernières extrémités, à tempérer quelque peu les ardeurs du donald.
sinon, et pour conclure sur une note optimiste,  je suis assez d'accord avec vous sur le fait que le président actuel des états unis d'amérique est un personnage flippant.

portez-vous bien