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Article : Notes sur le thème de l’apocalypse

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Apocalypse chérie.

Bernard Scaringella

  08/02/2014

L’apocalypse en cours est la révélation que la conception de la rationalité humaine telle que la conçoit notre occident est fausse.
Qu’elle est seulement “langagière” est faux. Que la psychologie
(langagière) n’existe pas car son objet la psyché n’existe pas en tant qu’objet scientifique. C’est cette remise en cause de notre acception de la rationalité qui s’effondre. Et c’est bien pourquoi l’occident quitte le navire de la vérité pour celui de la sagesse, celui donc de tous les “arrangements” et donc de la victoire des mafias et du fonctionnement mafieux de nos sociétés. Car l’occident sait implicitement que sa conception de la raison est fausse mais il est dans la phase du déni. La crise de 2008 est peut-être le début de la phase de la dépression. Car il s’agit bel et bien d’un deuil à faire de tout le fatras des lumières, de la révolution et de toutes leurs suites effroyables jusqu’à nos jours.

L’apocalypse, excellent exemple, ne peut-être perçue en tant que telle seulement parce que l’homme en a la capacité. Que n’ont pas les animaux. Cette capacité nous fait sentir combien certaines choses nous dépassent. Traditionnellement elle est cultivée, enseignée, maitrisée et organisée dans le sein des religions, en particulier dans le miracle chrétien surtout catholique/orthodoxe, les protestants ne pouvant guère que faire dégénérer la chrétienté par leur ignorance du sens profond et la prétention de tant d’ignorants à comprendre les textes. Rapporter l’apocalypse à la psychologie est votre erreur majeure. D’ailleurs vous parlez d’époque psycho-politique. Car la politique existe bel et bien scientifiquement, elle est actuellement réduite à la communication, le langage toujours le langage et l’échec inévitable qui va avec. Collective, la politique, tout comme l’apocalypse de destruction du monde. Tous les avatars psycho-quelque-chose sont des preuves qu’on ne veut pas voir, de l’inexistence de la psychologie.

Tout un chacun connait cette sensation d’être dépassé quand il reste coi devant les merveilles de la nature (un simple coucher de soleil) mais en occident cette culture de toute la société a disparue, a part sur les photos (comme icône évidemment).

La capacité de transcendance n’en a pas pour autant disparue puisqu’elle est vraisemblablement corticalement cablée. Et donc elle
est réapparue dans les machines, avatars de sciences sans auto-contrôle à mesure de l’affaiblissement du religieux véritable. Ces machines et tout ce qui va avec nous dépasse et l’homme reste coi devant ces merveilles et miracles.

Ces machines, cette matière a subjugué l’humanité, sans les garde-fous de la religion et l’éducation l’accompagnant et ne peut plus être maîtrisée ni organisée et encore moins comprise. Tout cela est normal.

Nous n’avons pas les concepts, les outils, la politique, la morale et l’éthique permettant de sortir de ce pot-pourri à cause des pseudo-sciences humaines aux faux objets d’étude.

Pourtant cette nouvelle rationalité tant voulue, tant cherchée existe déjà depuis bien 30 ans. Elle est française, c’est une complète déconstruction de la rationalité telle que nous la connaissons dans ses désastres actuels. Elle identifie des vrais objets scientifiques; elle remet en cause l’agencement abracadabrantesque des actuelles “sciences” humaines, celles qui devraient nous sauver du déluge (qui est en cours d’ailleurs). Elle diffuse lentement dans les pays francophones et même aux états-unis chez quelques urluberlus qui sont honnis bien évidemment. Il faudra une centaine d’années pour qu’elle prenne (en évoluant évidemment, c’est de la science, pas du blabla inutile finissant en tautologie absurde) car elle élimine l’ensemble des ignorants peuplant les institutions politiques, économiques, académiques etc ....

Cette nouvelle rationnalité dans ses grandes lignes est accessible à tout un chacun. Gratuitement.

Comme tout maître d’arts martiaux, je laisse tout un chacun chercher, étudier, appliquer (car les résultats sont opérationnels dans la vie de tout un chacun).

Le génie latin est la, à portée de clic.

Une nouvelle rationalité

mumen

  10/02/2014

Soyons clairs, la rationalité est la rationalité.

Ce n’est pas la rationalité qu’il faut changer, c’est les rationalistes qui ont perdu de vue que la rationalité n’est pas ni absolu ni une évolution destinée à remplacer quelque chose de dysfonctionnel. La rationalité c’est un complément au réel, c’est la *vue de l’esprit* qui favorise la compréhension du réel et qui en permet le contrôle - dans une limite -. Si le contrôle est tout, alors le réel n’a plus qu’à disparaître.

Le rationaliste sain est celui qui sait qu’il existe une limite et qui respecte ce qui est au delà de sa compréhension. Le rationaliste sain est celui qui n’est pas *que* rationnel.

Le rationaliste contemporain est celui qui nie. Pour le malheur de cette civilisation, de cette époque, c’est celui qui détient les rênes du monde, lui le le nihiliste.

Tout est dit ....

Bernard Scaringella

  10/02/2014

Le commentaire de mumen est exemplaire. Du fatras de notions
pourrissant lentement mais surement nos sociétés. Et c’est tant
mieux, plus vite cela pourri plus vite on passera à autre chose.

Première phrase: Soyons clairs, la rationalité est la rationalité.
Tellement clairs que nous créons les désastres, grâce à la
raison. Définition par une tautologie, le principe même utilisé par
le système qui est bon en soit car scientifique, le système est la rationalité la plus moderne donc.

Il faut changer les rationalistes. Le prédicat est donc que la rationalité
(celle la même qui est le fondement de la pensée des rationalistes)
est bonne en soit. Elle est donc indiscutable, TINA donc; cf les
paragraphes ci-dessus, cf les désastres.

Evidemment ce sont donc les hommes qui sont mauvais et doivent
être rééduqués. Le goulag actuel n’est pas suffisant semble-t-il.

—>> c’est les rationalistes qui ont perdu de vue que la rationalité n’est pas ni absolu ni une évolution destinée à remplacer quelque chose de dysfonctionnel.

Euh .... la c’est la négation de ce qu’est la rationalité actuelle depuis
la révolution française (un absolu, servant à faire évoluer les hommes
vers le progrès, le bien absolu, la perfection). Elle n’est plus ce qu’elle est donc; pof .... tout d’un coup.
Je n’y comprend plus rien si ce n’est qu’il y a
donc vraiment de mauvaises gens à rééduquer.
Goulag again anyone ?

—>> La rationalité c’est un complément au réel, c’est la *vue de l’esprit* qui favorise la compréhension du réel et qui en permet le contrôle - dans une limite -. Si le contrôle est tout, alors le réel n’a plus qu’à disparaître.

Le réel, à part ce que je vis à chaque seconde, je vois pas ce que cela
peut bien être. La rationalité actuelle crée le réel, nos vies, seconde par seconde. Et seule l’humanité disparaitra.

mumen nous explique que cette vue de l’esprit permet de comprendre
le réel. C’est donc au nom d’un modèle qu’on doit mettre les
mauvais dans un goulag. Et permettre de contrôler le réel (la nature surement) Staline anyone ? Ah et puis un modèle
n’est pas le réel dont parle mumen, puisqu’il y a d’après lui un vrai réel autre que celui que nous créons.

D’où l’introduction de limites. Mais qui, si ce n’est les bons rationalistes va définir ces limites? Et avec quel outil si ce n’est la rationalité. D’où l’introduction du vrai rationaliste qui n’est pas que rationnel. Donc une négation des deux siècles passés à vénérer la déesse raison et à détruire morale et éthique (qui justement
s’occupent des limites) . Avec les millions de morts, des détails il est
vrai. Et en plus il respecte ce qui le dépasse. Le vrai rationnaliste
est donc religieux. Si tout cela ne montre pas que le problème est
bien la rationalité actuelle, je ne sais plus quel argument avancer.

Quand au nihilisme, il est la rationalité des mauvais rationalistes.

Donc le bon rationaliste a une morale et une éthique, pas le mauvais
qui lui est nihiliste. Ce sont donc des malades et ils ne sont pas dans les hôpitaux psychiatriques, pourtant la psychiatrie c’est de la médecine, c’est très rationnel, et ces médecins à part de rares exceptions sont dévoués à leurs malades. Impossible de rater autant
de malades. En tout cas ces médecins ne sont pas des bons rationnels.

Le problème n’est donc pas dans les bons ou mauvais hommes, pusique finalement selon l’époque on fini au goulag. Le problème
est donc dans les modèles extremenent rationnels produit par
la rationalité actuelle.

Le problème est bel et bien la rationalité telle que nous la concevons
depuis la révolution.

mumen se fait sans le vouloir et en toute candeur le meilleur avocat
des différents systèmes hautement rationnels, celui de napoléon, de
hitler, de staline, de busch, d’obama qui détruisent l’humanité depuis la révolution. Comme eux en découpant la rationnalité
en bonne ou mauvaise. On ne fait donc bien que tourner autour du noeud du problème, la rationalité actuelle.

Et les hommes au pouvoir disent et font exactement la même chose que mumen. Ils tournent autour du pot et essaient de fabriquer
le bon rationnaliste (communiste, fasciste, démocrate, protestant .... selon l’époque). Mais aucun ne parlera de l’homme, seulement du
modèle, du moule dans lequel tous doivent passer. Car l’homme lui
est rationnel, mais il s’agit de bien autre chose, de bien plus complexe
que tous les modèles mathématiques, scientifiques qui sont la
rationalité actuelle.

Je n’argumenterai pas plus sur l’absolue nécessité de revoir de fond en comble les sciences humaines.

Petite remarque en passant, les lois restrictives sur l’immigration qui vont suivre le referendum suisse sont pour ce qu’on en devine en
phase avec la doctrine sociale de l’église catholique (qui n’est pas les discours publicitaires du pape actuel). Le génie latin vient de frapper. Dans un pays que les rationnels résument à ses banquiers qui représentent 5% (si je me souviens bien) du PIB du
pays.

L'apocalypse nous... calcule.

Eric Gaillot

  11/02/2014

Je préfère cette formule à la votre : ” l’apocalypse nous pense…”.

Peu importe. L’objet de mon commentaire est de vous dire que j’ai l’impression que votre billet est une forme de renoncement sinon de testament.

En voici la conclusion: “...Nous sommes dans une situation qui n’est plus ni dans notre pouvoir, ni dans notre perception, et dont les protagonistes nous dépassent. “

Alea jacta est…

Enthousiasme

mumen

  12/02/2014

Quel bel enthousiasme, Bernard Scaringella ! Ravi d’inspirer une telle emphase.

Mais épaté, quand je les comprends, de tes conclusions cavalières qui sont aux antipodes de ma pensée, quand elles ne sont pas déplacées ou inutilement agressives (pardonne moi cet accès, ce n’est pas très cool à lire). Pourtant je me dis que, me citant point par point, tu devrais m’avoir lu correctement et probablement réfléchi.

J’ai dû être trop elliptique, j’en suis désolé.

En corollaire à ceci, augmentant mon trouble, je me suis trouvé dans l’incapacité totale de discerner d’où tu parles et donc le sens général de ton message, ce n’est pas faute d’essayer.

Peut-être que nous sommes au fond d’accord, peut-être pas, c’est assez mystérieux pour moi.

Je te propose de faire un essai pour clarifier ma prose. Tu me suis ?

Concepts :

- La rationalité est un outil de l’esprit. Un couteau est un outil, avec on peut couper du pain ou bien tuer des gens.

- Le rationaliste est l’utilisateur de l’outil qu’est la rationalité. Le rationaliste est un être humain. En tant que tel il est aussi un être sensible, donc il n’est pas que rationnel. Il est les deux, à la fois sensible ET rationnel.

Voici ma thèse :

- De façon simplifiée, la folie des rationalistes (des humains, donc) contemporains, c’est de croire que ce qui n’est pas rationnel (le désordre) doit être éradiqué (comme la médecine veut éradiquer la maladie, ou encore avant elle, l’église le Mal) ou pire, c’est d’affirmer que ce qui n’est pas rationnel n’existe pas (croire ne pas croire), sans aucune forme de procès, affirmation génériquement accompagnée de mépris à l’encontre des stupides croyants : c’est un déni, d’où le terme approprié selon moi de nihilisme.

Ma réponse précédente à ce que cite Mr Grasset, dont je critique, non pas le sens profond auquel j’adhère comme très souvent avec lui, mais l’emploi inapproprié du terme de “rationalité” dans l’expression “changer de rationalité”, là où celui de “rationaliste” aurait été selon moi bien plus exact :

- Ces rationalistes-là, que je qualifie donc de nihilistes, il faut les changer (avant de penser changer de rationalité, ce qui ne veut rigoureusement rien dire, c’est exactement ça qui m’a fait réagir), oui, les changer pour des gens tout aussi rationalistes, mais qui parviendraient à (ré)intégrer que le rationnel, l’idéel (la carte) n’est pas le réel (le territoire), ce qui est du simple discernement et donc parfaitement rationnel.

Ces meilleurs rationalistes seraient tout simplement des gens bien plus évolués/équilibrés que nos maîtres penseurs/mandarins actuels, parce qu’ils sauraient qu’ils ne sont pas faits que de rationalité, mais aussi de sensibilité, de foi, etc., et qu’ils seraient capables, comme les premiers philosophes et bien d’autres ensuite, de se contenter de mettre de côté ces aspects irrationnels pour leurs travaux, mais sans les nier. Presque rien en somme.

C’est beaucoup plus réaliste de vouloir changer les rationalistes - en pratiquant un retour à ce qu’est effectivement la rationalité - que de changer la dite rationalité, qui est une construction relativiste multimillénaire, juchée précisément sur tout ce que comporte d’irrationnel le réel, l’absolu, qui ne peut qu’être perçu par nous.

L’illustration lumineuse de tout ceci est le fait que toute science est basée sur un miracle, comme l’est la vie pour le généticien, la gravitation pour Newton, le Big Bang pour le physicien, etc.

Le changement de paradigme tant espéré de notre époque n’est pas une transcendance de plus, comme le suggère la malheureuse expression “changer de rationalité”. Le changement de paradigme est en réalité un retour, maintenant que nous avons découvert et éprouvé la puissante rationalité, maintenant qu’elle nous échappe dangereusement, c’est un retour à ce que la philosophie naissante avait commencé à  mettre de côté en ces temps anciens : l’ambivalence héraclitéenne, et aussi par extension, l’ambivalence taoïste, cosmogonique, religieuse poly et monothéiste. Ne sombrons pas dans la caricature, un retour de la sorte n’est pas une régression puisqu’il est accompagné de l’expérience. Un tel retour, c’est un recommencement avec du savoir en plus, c’est un nouveau début. Ce paradigme, à la fois ancien et nouveau, englobe et complète l’ancien *sans le changer*, comme prévu.

Voilà pour mieux comprendre ma réaction à un “tout petit et anodin” écart de langage.

Bernard, finalement tu m’aides à clarifier mon propos, merci. Vois-tu maintenant d’où je parle ? Et toi d’où parles-tu ? Si loin de moi que ça ?

Bis repetitas ....

Bernard Scaringella

  14/02/2014

Cher mumen (un pseudo? pour de simples joutes intellectuelles?), tout d’abord je vous présente mes excuses (si vous voulez bien les accepter) si vous vous êtes senti agressé par mes critiques de vos positions intellectuelles.

Comme je l’ai dit je n’argumenterai pas plus que ce que j’ai déjà fait car je pars d’une théorie de la rationalité humaine qui est validée scientifiquement (au sens des sciences dures) et qui remet en cause l’ensemble des sciences humaines actuelles. Théorie française et honnie bien sûr.

Je préfère donc vous donnez l’exemple le plus frappant de l’efficience de cette théorie, c’est une tranche de vécu donc, une parmi tant d’autres.

La soeur d’un ami (agrégée de lettres modernes, une intelligence quoi) se trouve être malade et depuis de longues années, passe de psychologue en psychanalyste et autres thérapies devant soigner une névrose sans le moindre résultat. Pas de psychiatre donc (quel dommage à mon avis, nous verrons pourquoi) car rien de psychotique dans ses symptômes. Cet ami me sachant amateur (au sens ancien) de sciences humaines me demande mon opinion car il a déjà eu des preuves tangibles de la validité de ce que j’avance.

Après quelques rencontres (cinq ou six) avec la dite malade dans diverses situations de la vie quotidienne j’exprime mon doute sur une quelconque névrose, psychopathie ou autre trouble psychotique.
Pourquoi? Simplement parce que je ne parvenais pas à faire entrer ses symptômes (constatés de visu) dans le cadre de la dite théorie de la rationalité me servant de référence (et je suis à des années lumières d’être un spécialiste de la dite théorie). Ayant un passé d’entraineur
sportif j’émet l’hypothèse d’un trouble biologique, et à mon avis hormonal. Je ne m’avance pas plus et les choses en restent la. Le hasard (?) fait que quelques jours après la malade s’en va passer quelques temps en maison de repos. L’ami demande aux médecins si
un bilan hormonal est prévu. L’équipe médicale fait faire un bilan complet dont hormonal. Bingo! Problème de sérotonine, traitement, amélioration (avec des rechutes) mais globalement il aura fallu 10 ans pour aider cette malade à reprendre une vie plus normale.

Quand à la théorie de la rationalité dont je pars, je laisse à tout un chacun le soin de chercher.

Non pas cet argument biologique

Arrou Mia

  14/02/2014

doser la sérotonine (qui n’est pas une hormone mais un neuro-transmetteur on dit parfois neuro-hormone) n’a de sens que pour certaines tumeurs aberrantes qui en produisent en excès et la relarguent dans la circulation, sinon elle est ampaquetée dans des vacuoles intra-plaquettaires et joue un rôle dans l’agrégation des thrombocytes pour réaliser le clou plaquettaire.

les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine qui n’est qu’un dérivé d’un acide aminé décarboxylé auquel est rajouté un radical OH c’est le fameux prozac..et ça ça se passe dans la fente synaptique..
ce type d’anti-dépresseur oblige chimiquement la sérotonine à se pérenniser dans la jonction entre deux neurones
d’ailleurs, cela ne signifie qu’à l’origine du mal-être il y a un manque de sérotonine intra-cérébrale

( si je prends du café pour me stimuler ne veut pas dire qu’à l’état basal je manque de café)

etc etc..

par ailleurs, jusqu’ici, on ne sait pas si les “désordres” chimiques mal observables dans le cerveau sont cause ou effet des états de l’humeur
et en tout état de cause ils ne sont tout simplement pas accessibles par un dosage sanguin. Nous ne disposons d’aucun marqueur périphérique de l’humeur ou d’une situation psychique quelconque.

il est où le rationnel là-dedans et la démonstration affirmative ou infirmative de son efficace?

alors

Joutons, jouons

Bernard Scaringella

  15/02/2014

Cher Arrou Mia,

Vous semblez parler d’autorité sur les phénomènes autour de la
sérotonine et je ne viendrai pas argumenter sur ce terrain où je
suis bien ignorant. Je ne fais que rapporter les informations
dont je dispose.

Néanmoins, cet exemple voulait simplement montrer qu’une
théorie de la rationnalité (c’est le débat qui alimente cette joute intellectuelle, pas la sérotonine) moderne et efficiente
donne à un quidam un outillage conceptuel performant.

Quand à ce que vous considérez dans le titre comme un argument
il ne me semble pas avoir utilisé l’aspect biologique de l’exemple
donné comme un argument de quoi que ce soit mais plutôt une
hypothèse que j’étais bien incapable de valider. Et j’en suis resté
la, je ne me prend pas pour un médecin. Les informations
qui me furent rapportées parlaient de “problème” de sérotonine un
point c’est tout. Vous pouvez certes me reprocher un vocabulaire
médical insuffisant/mal utilisé/hors de propos/etc ... mais guère
plus.

Je ne peux que vous reprocher d’être hors sujet et guère plus.

hors de propos

Arrou Mia

  16/02/2014

@ B S

vous avez ajusté votre propos de vous-même dans le cadre explicatif que vous vous êtes donné
il est bien en dehors, donc tombe à plat

quant au sujet!!
il n’est pas mis hors de lui
mais cessons-là de rompre des lances bien racornies

Sur la vraie crise climatique.

GEO

  17/02/2014

Ou plutôt la crise de la climatologie et de la science en général.

http://www.pensee-unique.fr

08 Février 2014 :

Les incertitudes intrinsèques du changement climatique.

Pratiquement tous les scientifiques qui sont directement impliqués dans les prédictions climatiques
sont conscients des énormes incertitudes qui pèsent sur leurs travaux. Comment se fait-il alors
qu’ils puissent jurer, la main sur le cœur, que les émissions humaines de dioxyde de carbone
détruisent la planète ?
(…...)
L’Organisation Météorologique Mondiale des Nations Unies a mis en place les premiers jalons
pour l’établissement du Programme Mondial sur le Climat au début des années 1970. Entre autres
activités, elle a tenu une conférence à Stockholm pour définir les principaux problèmes
scientifiques qu’il faudrait résoudre avant que des prévisions climatiques fiables deviennent
possibles. La conférence en a défini un grand nombre mais elle ne s’est focalisée que sur seulement
deux d’entre eux.
Le premier concernait notre incapacité à simuler les caractéristiques de la couverture nuageuse et
son extension dans l’atmosphère. Les nuages sont importants parce qu’ils déterminent l’équilibre
entre le réchauffement dû au soleil et le refroidissement par émission d’infra rouges de la planète
et, de ce fait, ils constituent un élément qui contrôle la température de la Terre. Le second
concernait notre incapacité à prévoir le comportement des océans. Les océans sont importants
parce qu’ils constituent un des principaux réservoirs de chaleur du système climatique. Ils
présentent des fluctuations internes, plus ou moins au hasard, sur toutes sortes d’échelles de temps
qui vont de quelques années jusqu’à des siècles.Ces fluctuations induisent des variations des
températures de la surface des océans qui, à leur tour, affectent la totalité du climat de la Terre.
La situation n’a pas beaucoup évolué depuis les dernières décennies. Beaucoup des problèmes
rencontrés dans la simulation du comportement des nuages et des océans sont encore bien présents
(à côté d’autres problèmes de moindre importance) et pour des raisons qui n’ont pas changé.
Peut-être le plus manifeste est que les modèles du climat doivent effectuer leurs calculs en chaque
point d’une grille imaginaire plaquée sur la planète toute entière, à différentes altitudes dans
l’atmosphère et à des profondeurs variables dans les océans. Les calculs sont effectués pour des
pas de temps d’une heure et c’est de cette manière que les modèles progressent vers un futur
hypothétique. Des difficultés surviennent parce des contraintes pratiques liées à la taille des
calculateurs font que la distance horizontale entre chaque point des grilles est aussi grande qu’un
degré ou deux de longitude et latitude, ce qui représente une distance de plusieurs dizaines de kilomètres.
Ces distances sont beaucoup plus grandes que la taille d’un amas nuageux typique. Il en résulte que
la simulation des nuages exige une bonne dose de suppositions quant à ce que pourrait être une
moyenne convenable de ce qui se passe entre les points de la grille du modèle. Même si les
observations expérimentales suggèrent que les modèles obtiennent des moyennes grossièrement
satisfaisantes pour des prédictions à court terme, il n’y a aucune garantie que les prédictions seront
correctes pour des conditions atmosphériques qui régneront dans un futur éloigné de plusieurs
décennies. Parmi d’autres problèmes, les petites erreurs dans la modélisation numérique des
processus complexes ont la fâcheuse habitude de s’accumuler à mesure que le temps passe.
Toujours au sujet de cette affaire de points de la grille, les fluctuations océaniques et les turbulences
plus petites que la distance entre les points de la grille d’un modèle sont invisibles pour ce modèle.
Ceci ne serait pas en soi un problème sauf que les tourbillons dans les fluides turbulents peuvent
devenir de plus en plus grands. Un petit tourbillon apparu au hasard dans un océan réel peut grossir
et apparaître sorti de nulle part du moins pour ce qui concerne le modèle prévisionnel et il peut
mettre le bazar dans les prévisions à partir de là et pour tout le futur.
(…...)
Tout ce qui précède se trouve en arrière-plan d’un des plus grands mystères de la question du
changement climatique. En pratique tous les scientifiques directement concernés par les prédictions
climatiques sont au courant des énormes problèmes et des incertitudes qui sont encore inhérentes
aux résultats de leur travaux. Alors, comment se fait-il que ceux d’entre eux qui ont été impliqués
dans le dernier rapport du GIEC puissent jurer, la main sur le coeur, qu’il y a une probabilité de
95% que les émissions humaines de dioxyde de carbone ont provoqué l’essentiel du réchauffement
climatique qui s’est produit durant les dernières décennies ? .
Gardez à l’esprit que la représentation des nuages dans les modèles climatiques (et celle des la
vapeur d’eau qui est intimement impliquée dans la formation des nuages) est de nature à amplifier
le réchauffement prévu pour une augmentation de la teneur atmosphérique en dioxyde de
carbone -et ceci en moyenne pour la plupart des modèles - d’un facteur d’environ trois. En d’autres
termes, les deux tiers de la prévision de la hausse de la température, provient de ces
caractéristiques des modèles. En dépit de ce que les modèles nous disent - et peut-être parce que ce
sont les modèles qui nous le disent - aucun scientifique proche de ces questions qui aurait toute sa
raison et s’il était interrogé à ce sujet, ne vous dirait qu’il est sûr à 95% que les nuages amplifient
plutôt que réduisent le réchauffement climatique dû à l’augmentation du dioxyde de carbone. S’il
n’est pas certain que les nuages amplifient le réchauffement climatique, il ne peut pas être sûr que
la plus grande partie du réchauffement climatique résulte de l’augmentation du dioxyde de carbone.
Gardez aussi à l’esprit qu’aucun scientifique proche de ces questions qui aurait toute sa raison et s’il
était interrogé spécifiquement sur ce sujet, ne vous dirait qu’il y a seulement une très petite
possibilité (c’est-à-dire plus petite que 5%) que le comportement interne de océans pourrait être une
cause majeure du réchauffement de la dernière moitié du siècle passé. Il serait particulièrement
attentif à ne pas faire une telle déclaration maintenant alors qu’il n’y a pas eu de réchauffement
significatif depuis les quinze dernières années environ. Dans la course folle à la recherche de ce qui
pourrait expliquer la pause et pour trouver les raisons des échecs évidents des modèles incapables
de la simuler, nous avons soudainement entendu dire que, peut-être, la chaleur du réchauffement
climatique se serait “cachée” dans les profondeurs des océans. En d’autres termes, on nous explique
qu’une quelconque fluctuation interne des océans pourrait avoir limité la tendance à la hausse de la
température du globe. De ce fait, il est plus qu’un peu étrange que nous n’entendions pas dire,
venant du GIEC (ou, en tout cas, pas à voix haute) qu’une quelconque fluctuation naturelle interne
du système a pu aussi provoquer la plus grande partie de la hausse précédente.
(…...)
Au vu de tout ceci, nous devons, au moins, envisager la possibilité que l’establishment scientifique
qui se trouve derrière la question du réchauffement climatique, a été attiré dans un piège qui
consiste à sur-évaluer grandement le problème du climat - ou, ce qui revient essentiellement à la
même chose, à sous-estimer sérieusement les incertitudes inhérentes au problème climatique - dans
un effort pour promouvoir la cause. Il s’agit d’un piège particulièrement pernicieux dans le contexte
de la science parce qu’il risque de détruire, peut-être pour les siècles à venir, la réputation
exceptionnelle et chèrement conquise, de l’honnêteté qui est à la base du respect de la société vis à
vis de l’oeuvre scientifique. Jouer avec le capital réputation pour des objectifs politiques à court
terme n’est pas la manière la plus intelligente de traiter ces affaires.
Le piège a été tendu vers la fin des années 1970 ou aux alentours de l’époque où le mouvement
environnemental a commencé à réaliser que la prise en compte du réchauffement climatique
cadrerait avec un bon nombre de ses objectifs sociétaux. C’est exactement à cette époque qu’il fut
considéré comme une évidence, dans les corridors du pouvoir, que les scientifiques financés par le
gouvernement (c’est-à-dire, la plupart des scientifiques) devraient se procurer une fraction
importante de leur financement et de leurs salaires à partir de sources externes - dans tous les cas,
externes à leur organismes de tutelle.
Du fait qu’ils ne sont pas naturellement liés à une industrie privée spécifique, les scientifiques qui
travaillent dans les laboratoires de recherche environnementale ont été contraints d’aller rechercher
des fonds dans d’autres départements gouvernementaux. En retour, ceci les a contraint à accepter
les exigences du militantisme et de la manipulation de l’opinion publique. Pour ce type d’activité,
une association qui se tient à distance respectable du mouvement environnemental constituerait un
mariage paradisiaque. Entre autres avantages, il fournirait un moyen pour que les scientifiques
puissent être suffisamment distanciés de la responsabilité découlant de n’importe quelle
exagération, présentée au public, au sujet de la signification de leur problématique de leur
recherche.
Le piège a été partiellement tendu pour la recherche climatique lorsqu’un certain nombre de
scientifiques de la discipline ont commencé à tirer des satisfactions de l’exercice du militantisme.
Leur satisfaction découlait d’un accroissement considérable de leur financement ainsi que de
l’opportunité de recruter. Cette augmentation ne concernait pas vraiment l’aspect de la science dure
mais plutôt l’émergence d’institutions périphériques et d’organisations engagées, du moins en partie,
dans la promotion du message de la catastrophe climatique. C’est alors qu’a émergé un nouveau
et lucratif mode de vie de la recherche duquel a découlé la possibilité de donner son avis à tous les
types et à tous les niveaux du gouvernement, à dispenser sur les ondes des affirmations non
contestables au public et à une justification immédiate pour assister des conférences
internationales - ces dernières dans un certain luxe comparativement aux standards habituels des
scientifiques. Cela avec une périodicité jamais vue jusque là.
Quelque part au cours du processus, on en arriva à faire croire à beaucoup dans le public et, de fait,
à de nombreux scientifiques eux-mêmes, que les climatologues étaient l’équivalent de chevaliers
montés sur des étalons blancs qui menaient une grande bataille contre les forces du mal - c’est-à-dire
le mal sous la forme de “Big Oil” et de ses ressources financières supposées illimitées. Le fantasme
était plus qu’un peu séduisant.
Le piège fut définitivement armé quand beaucoup des principales académies des sciences de la
planète (telles que la Royal Society au Royaume Uni, l’Académie des sciences des USA, l’Académie
des sciences australienne) se convainquirent de produire des rapports qui venaient étayer les
conclusions du GIEC. Ces rapports furent proclamés comme des analyses nationales supposées
indépendantes du GIEC et les unes des autres alors que, par nécessité, elles étaient compilées avec
l’aide et, dans certains cas, suivant les injonctions de nombreux scientifiques impliqués dans les
machinations internationales du GIEC. Et de fait, les académies qui sont les plus prestigieuses des
institutions de la science, ont formellement hissé leurs drapeaux sur le mat du politiquement correct.
(…....)
Depuis cette époque, après trois ou quatre ans, il ne restait plus aucune possibilité acceptable offerte
à la communauté scientifique, lui permettant d’évoquer le spectre des graves incertitudes qui pèsent
sur les prédictions du désastres climatique. Il devient alors impossible d’utiliser le mouvement
environnemental comme bouc émissaire s’il advenait que la menace du réchauffement climatique
n’avait aucune substance véritable. Il n’est désormais plus possible d’échapper à sa responsabilité
première s’il apparaît, à la fin, que prendre des mesures au prétexte de la réduction du réchauffement
climatique s’avère être l’erreur scientifique la plus coûteuse jamais infligée à l’humanité.
Le détournement de la richesse mondiale au nom du changement climatique est de l’ordre d’un
milliard de dollar par jour. Et, pour le futur, on peut reprendre une citation du sénateur US
Everett Dirksen : “Un milliard par ci, un milliard par là, et bien vite on commence à parler de vrai argent.”.
Au même moment, l’homme de la rue, fort de son bon sens et qui, dès à présent, peut sentir à des
lieues à la ronde, l’odeur des exagérations d’une campagne environnementaliste, commence à
entrevoir que c’est la politique, et non la science, qui pilote cette affaire.
Les scientifiques - enfin, disons, la plupart des scientifiques - sont peut-être un peu naïfs mais ils ne
sont en général ni méchants, ni idiots, ni facilement subornés aussi bien par l’argent que par le
politiquement correct. Alors, quelles que soient les satisfactions que l’on peut éprouver en soutenant
la version officielle de la connaissance et quelles que soient les contraintes exercées par le pouvoir
scientifique en place, il est quand même surprenant que le récent rapport du GIEC ait pu être publié
sans pratiquement aucun murmure de mécontentement de la part des étages inférieurs de
l’establishment scientifique. Qu’est-il advenu du scepticisme qui, dit-on, est le sang nourricier de la
recherche scientifique ?
La réponse se trouve probablement dans le fait que tout cela est incertain. La probabilité que l’on
prouve que le changement climatique durant le siècle prochain sera suffisamment important pour
conduire au désastre est virtuellement nulle. Pour la même raison, la probabilité qu’un
climato-sceptique ou qui que ce soit d’autre dans cette affaire, prouve que la théorie du désastre est
totalement exagérée est aussi virtuellement nulle. De ce fait, le terrain d’affrontement pour les deux
partenaires du débat est sur un plan d’égalité. Le problème est que la recherche climatique exige
d’énormes ressources et qu’il s’agit d’un jeu entre les institutions et les organisations. Le scepticisme
est une affaire d’individus. Les choses étant ce qu’elles sont dans le domaine du changement
climatique, le scepticisme exercé par un individu peut s’avérer être un facteur sévèrement limitant
pour la poursuite d’une carrière. Quoiqu’il en soit, la plupart des scientifiques, pris individuellement,
ont une conscience et ils sont réticents à dresser leur tête au dessus du parapet pour promouvoir un
point de vue sur des choses qu’il est intrinsèquement impossible de prouver.
En bref, il y a plus d’incertitudes qu’il n’en faut pour permettre aux êtres humains d’être, au moins,
raisonnablement optimistes sur le fait que le réchauffement climatique ne sera pas, et de loin, aussi
mauvais qu’on le proclame.
Les climatologues et, en fait, tous les scientifiques, ne sont pas aussi chanceux. Ils ont beaucoup à
perdre si l’avenir prouve qu’ils se sont trompés. ”

Garth Paltridge

Garth Paltridge est un authentique climatologue. Il est actuellement professeur émérite de l’Université de Tasmanie et membre de l’Académie des Sciences australienne.
Il a été Directeur de Recherche au sein de la Division de la Recherche sur l’Atmosphère du CSIRO.
(NdT : Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization qui est, à peu près, l’équivalent du CNRS français). Il a également été le Directeur de l’ “Institute of Antarctic and Southern Ocean Studies” et Président du “Antarctic Cooperative Research Centre”.
Il est l’auteur de “The climate caper : facts and fallacies of global warming” soit “La balade climatique : des faits et des idées fausses sur le réchauffement climatique.
Son activité de recherche a été consacrée à la physique du changement climatique aussi bien en tant que théoricien qu’en tant que modélisateur sur ordinateur.

Garth Paltridge fait donc partie du “sérail” de la climatologie internationale, tout comme Judith Curry, souvent mentionnée dans ce site. Vivant à l’intérieur du système depuis de nombreuses années, Paltridge est donc particulièrement bien placé pour nous expliquer ce qui se passe, en réalité, au coeur de la climatologie ...et, surtout, des climatologues.
( présentation due à Jacques Duran , du site http://www.pensee-unique.fr.)

Quand le sociétalisme bien compris provoque un tremblement de Terre...

Michel Donceel

  12/06/2015

Formidable clin d’oeil que ceci…
Car tout, absolument tout, s’y trouve joyeusement mélangé.

http://www.lesoir.be/904355/article/actualite/monde/2015-06-11/en-posant-nus-ils-provoquent-un-seisme

Je garde la RAISON merci

eric basillais

  17/06/2015

Sur le plan psychologique, je confirme la pression exercée par les évènements et les flux de bits (mensongers ce qui ajoute aux problèmes réels). Je confirme l’instabilité, la terreur, le découragement, mais aussi le retour du courage, la fulgurance “apocalyptique (= révélatrice) ” de la contradiction “de trop”.

Concernant la question posée au sujet d’une nouvelle rationalité, je crois que je conserverai la logique Aristotélicienne, la logique Gödelienne. Rien ne justifie le “changement” (l’abandon) préconisé.

Cela revient à abandonner la Littérature parce que l’orthographe se perd en se démocratisant. Non.

Concernant le CLIMAT et plus généralement la destruction de la Nature, il est possible, pour le Polytechnicien et Océanologue diplômé que je suis, de départir le certain de l’indécidable, au terme de deux décennies de réflexions :

Sont indécidables :
1/les CAUSES des séries thermodynamiques (température, pression) enregistrées.
2/ la problématisation de ces enregistrements. C’est la politique qui pêche; pas la raison scientifique ( ce qui n’exclue pas que l’usurpation du titre de scientifique, et ce à grande échelle, j’en témoigne).

Sont décidables voire certains :

1/ la disparition d’origine humaine des grands écosystèmes, habitats naturels de la majorité des espèces : forêts, récifs, marais, mangroves…: bétonnage des récifs, coupe des forêts, pêche industrielle, assèchements et drainage des marais.

2/ le CHAOS dynamique (CLIMATIQUE) : il est même décelable en suivant ce que les marchés appellent la VOLATILITE (par exemple en suivant l’évolution des moyennes, des variances, des moments statistiques d’ordres divers…).

3/ la seconde loi de la Thermodynamique : tout usage thermodynamique d’énergie est facteur d’ENTROPIE.

4/ l’existence et la reconnaissance officielle voire la prédominance dans le champ du discours politico-médiatique et culturel de pseudo-sciences : la sociologie, la psychologie, l’économie pour ne citer que les principales.