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Article : Mémoires d’un déconfit

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Verdun

Sebastien

  19/05/2020

Ce bruit sourd, mécanique, lourd et presque puant de la Machine remise en marche, des voitures et des camions grondant, ce tintamarre lourd et entêtant…c'est peut-être la description de la Voie sacrée en 1916 ? Le confinement regretté évoque, quant-à-lui, l'apaisement verdoyant qui règne sur le champ de bataille de Verdun depuis les années 1920.  En 1916, la Machine a peut-être rapidement envahi le camp français, passant du Trommelfeuer aux moteurs des camions Renault ? Dans ce cas, le Verdun ontologique se réduit bien aux toutes premières heures de la bataille.

Idéalisation du passé ?

Ivan-Ivan Chasseneuil

  20/05/2020

Le bruit ? Les Romains s'en plaignaient. Bon, c'était la grande ville, mais tous les petits villages devaient être assourdissants : forge, marteaux frappant les enclumes, sabots des chevaux, vente à la criée, charrettes, parler fort, animaux de basse-cour, ânes, chiens, etc., etc.

Nostalgie ou aspiration ?

Cornélius

  20/05/2020

Nostalgie ou aspiration ?

Un peu piqué ?

Michel Guex-H.

  21/05/2020

Il y a  trois ou quatre semaines, en désherbant mes rosiers (d'où le titre), mon esprit vagabondant, il m'est venu l'idée d'un titre de journal :
Le Confiné libéré
Journal d'avant-garde, en marche pour un avenir déjà largement dépassé.
Le titre et l'intitulé sont libres de droits, à condition d'être repris intégralement…
Comme l'a dit un de nos ministres : "Rire, c'est bon pour la santé"... surtout en période de pandémie !
Revenant aux choses sérieuses, j'ai également apprécié la baisse de trafic sur l'autoroute pouvant me réveiller au milieu de la nuit sans entendre une seule voiture durant de longues minutes.
Le silence ! J'ai encore le souvenir datant de dix ou quinze ans où, allant avec un ami contrôler les réservoirs d'un chalet d'alpage, à 10 km de Vevey à vol d'oiseau, le bruit de nos pas dans l'herbe rase était, avec celui du torrent, le seul perceptible. C'était au mois d'octobre, le bétail était redescendu en plaine, les cours d'eau n'avaient qu'un faible débit et pas d'avion dans la portion de ciel au-dessus de nous. Un moment de bonheur !