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Article : Mélenchon et son ami Tsipras

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Il y a cru. Il ne faut jamais y croire.

marc gébelin

  14/07/2015

« Tsipras aurait pu, peut-être aurait-il dû, par un moyen ou l’autre, avec le “courage d’Achille et la ruse d’Ulysse”, rompre exactement comme l’on frappe un coup mûrement préparé; “rompre”, c’est-à-dire, au coup de force répondre par un contre-coup de force, annoncer le processus vers un choix du Grexit, annoncer cela en pleine négociation, comme on pose un acte fondamental, avant de quitter aussitôt Bruxelles pour Athènes ».

En effet, c’est ce qu’il aurait dû faire mais pour cela il eût dû s’y préparer et depuis son élection de janvier avoir un plan B dans sa poche. Or, il n’a pas instauré le contrôle des changes, n’a pas fait imprimer les drachmes dont il avait besoin pour contrer ce coup et dire aux bruxellois « je vous emmerde ». Sapir l’avait informé du danger, d’autres avaient proposé une nouvelle monnaie assise sur l’or que détient la Grèce. Poutine lui a proposé son aide discrètement. Il a refusé et par « tropisme occidental », cette croyance à l’occident à la « démocratie », mot grec qui l’aveugle, il a écouté les conseillers de… Hollande! Cet ami sincère des Grecs. Cette fois le Mède n’est pas venu d’orient mais du Nord. La salvation était à l’est, Tsipras ne l’a pas vue. Le seul espoir qui reste c’est que le parlement refuse de signer et que la Grèce imprime vite des billets, euros ou drachmes peu importe, pour que les gens puissent manger et s’habiller. Rien n’est encore perdu si le peuple grec se ressaisit et, comme au moment où Front Populaire de Blum était un peu timide, pousse la barre pour que le navire Argos accoste au bon port. La Grèce et Chypre ont des richesses pétrolières qui dorment et des amis « orthodoxes » (voire musulman comme la Turquie) qui ne demanderaient pas mieux par pure nécessité géostratégiques. Et là encore Tsipras a failli. Ce qui a fait la gloire de la Grèce il y a 2500 ans est son déshonneur aujourd’hui. Aidons-là à le laver. Espérons en outre qu’enfin Jean Luc Mélenchon a compris ce qu’est l’euro.

Les diplomates ne sont utiles que par beau temps. Dès qu'il pleut, ils se noient dans chaque goutte

perceval78

  14/07/2015

Le 252ème régiment blindé de Caroline du nord vient de prendre le commandement de la Force Multinationale au Kosovo. La cérémonie a eu lieu dans le Camp Maréchal De Lattre de Tassigny lien

On remarquera qu’une centaine de Soldats Français ont péris en ex Yougoslavie devenue depuis une annexe du gouvernorat Nuland.

Le Maréchal lien était le représentant de la France lors de la Capitulation allemande en Mai 1945 lien

Du reste, dans la salle de conférence, il n’y a pas de drapeaux français. Un seul faisceau groupe les trois emblèmes soviétique, américain et britannique. Nous apprenons qu’il n’est pas prévu que la France signe l’acte de capitulation. Un officier anglais murmure
même: «Et pourquoi pas la Chine?»

Il fallut toute la force de persuasion de De Lattre pour que la signature Française soit apposée sur le document final lien

De Lattre rédigera ainsi l’ordre du jour

Officiers, sous-officiers, caporaux et soldats de la 1ère armée, le jour de la Victoire est arrivé. A Berlin, j’ai la fierté
de signer au nom de la France, en votre nom, l’acte solennel de capitulation de l’Allemagne (…) Fraternellement unis aux soldats de la Résistance, côte á côte avec nos camarades alliés, vous avez taillé en pièces l’ennemi partout où vous l’avez rencontré. Vos drapeaux flottent au cœur de l’Allemagne. (…) De toute mon âme je vous dis ma gratitude. Vous avez droit à la fierté de vous-mêmes comme à celle de vos exploits. Gardons pieusement la mémoire de nos morts (…), ils ont rejoint, dans le sacrifice et la gloire pour la rédemption de la France, nos fusillés et nos martyrs (…)

On remarquera que cet homme avait des principes, avait de l’ intuition et savait prendre des risques.

Il avait compris dès les années 30 que l’alliance Polonaise ne permettrait pas de contenir l’expansion allemande lien,lien

Gamelin ne l’entendait pas ainsi on sait ce qui s’en suivit.

Episode peu connu, le Maréchal fut auditionné devant les députés suite aux événements de février 1934. Il sera totalement blanchi, il est intéressant de voir la façon dont il précise son positionnement en tant qu’homme et militaire
cf 1964

Maintenant,puisqu’on a fait allusion à l’article de Marianne,je crois devoir déclarer que j’ai été depuis quelques semaines,dans un certain nombre de journaux d’opinions
diverses et notamment cet hebdomadaire l’objet d’une série d’informations tendancieuses dont certaines pourraient même être considérées comme diffamatoires.

Je tiens à saisir cette occasion pour rappeler que certains m’ont présenté,au gré de leurs opinions,soit comme un officier capable d’ourdir avec un Ministre des complots contre le régime, soit comme un officier qui bénéficierait de certaines complaisances de la part des milieux marxistes.

Or, je me suis toujours refusé à faire de la politique.Si, par mes relations personnelles
j’ai eu l’occasion de me rencontrer avec des parlementaires ou des hommes représentatifs de toutes les nuances,leurs opinions ne m’ont jamais préoccupé.

C’est un privilège de ma situation d’officier.Seul le service de mon pays me préoccupe. Les entretiens que j’ai pu avoir avec eux n’ont jamais eu d’autre objet que celui de
m’informer personnellement et de les éclairer
,lorsqu’ils m’interrogeaient sur des questions militaires,du moins celles sur lesquelles je peux avoir quelque compétence.J’ajoute qu’il n’est pas rare d’entendre reprocher aux militaires de se cantonner dans les questions qui relèvent exclusivement de leur profession Je pense que mon devoir était précisément de me mettre à l’abri de ces reproches,en essayant de me tenir informé le mieux possible des courants d’idées,qui, de près ou de loin, pourraient influencer les destinées de l’armée. Je
n’ai pas voulu porter des oeillères

Pour finir on remarquera que Leclerc et De Lattre ne s’entendaient absolument pas lien
, franchement, comme si le général De Gaulle n’avait pas autre chose à faire ...

Vous avez raison sur Mélenchon, il se trompe de combat, et sur Tsipras n'est pas De Gaule.

Frans Leens

  14/07/2015

Mélenchon, malgré toute son intelligence, sa culture, n’a pas compris où était l’ennemi principal. En 2012, il s’en prend à Le Pen au lieu d’attaquer le système, et alors que la Le Pen analysait bien les travers du système, de l’Union européenne et de l’Euro, même si elle y ajoute les tropismes habituels de sa famille politique avec l’immigration et la bouillie qui va avec. Alors que c’est pour la plupart de ses électeurs qu’il aurait dû aborder leurs problèmes et les causes liées à l’austérité imposée à tous, venant de l’Union européenne et de l’Euro. Il a eu tout faux et il l’a payé. Maintenant, il se perd dans un combat pour une VIème république, alors que c’est un sujet à aborder après une prise de pouvoir. De nouveau, il se trompe, l’ennemi principal, ce ne sont pas les institutions françaises mais bien le système. Il reste toujours inaudible pour ceux qui devraient voter pour lui. Il est sans doute convaincu qu’attaquer l’Euro serait une erreur. C’est aussi là son erreur.

Et aujourd’hui, il aurait dû dire ce qu’il aurait fait à la place de Tsipras et que vous avez dit: claquer la porte. Il ne l’a pas dit. Mais est-on sûr qu’il le ferait, qu’il sacrifierait l’Euro, qui mourra de toute façon quand trop de pays n’en pourront plus? Varoufakis a proposé la semaine avant le référendum de quitter l’Euro ou d’en prendre le chemin et il a été mis en minorité.

Plus on attend, plus la désunion européenne s’approfondira avec tous les risques que nous avons déjà vécus tous douloureusement par le passé.

L'illusion politique

D. M.

  15/07/2015

J’oserai vous dire que dès lors que l’on soulève le nom d’un parti politique ou que l’on se réfère à l’un de ses dirigeants - quel qu’il soit - on abaisse considérablement le débat Et cela, non pas seulement en donnant l’impression de vouloir instiller une idéologie politique au lecteur, malgré lui, en présupposant donc qu’il ne serait décidément pas capable de se faire sa propre opinion, par lui-même, qu’il n’en aurait pas la capacité intellective, mais en commettant de surcroît l’erreur - plus grave - de vouloir déjà supposer que les uns ou les autres pussent représenter un pouvoir autonome, ou même seulement, en trahissant la pensée que l’on nourrirait qu’ils pourraient être l’amorce d’un tel pouvoir.

C’est - pardonnez-moi – parfaitement grotesque. On est face à une telle asymétrie dans les rapports de force; entre des partis politiques qui ne sont plus qu’une vitrine communicationnelle du système, déclinés pour attirer telle ou telle frange de la population - et la neutraliser - et dont le pouvoir est une chimère absolue, et un pouvoir REEL, économique/monétaire/médiatique/institutionnel par corruption, qui lui, est dans la même main, organisé autour d’un même réseau, autour d’une même mafia, que cette idée en devient presque surréaliste.

Dans les faits, il s’agit d’une sorte d’alchimie à l’envers: dès lors qu’un parti accède au pouvoir, il cesse totalement de se référer à son programme, à son discours, à son idéologie; l’or se transforme soudainement en plomb, il agit pour le seul intérêt du système.

Les élections deviennent alors une sorte de balancier mortel pour le peuple, pour le pays, pour la nation; celui qui est élu ne travaille pas pour les intérêts du peuple, du pays, de la nation; il travaille pour le système.

Votre impression était très bonne lorsque vous écrivîtes: ««Ainsi relève-t-on une ambiguïté dans l’attitude de Mélenchon, ambiguïté qu’il n’est pas le seul à porter, qui se marque le plus souvent quand surgit une personnalité politique qui entend affirmer une position de forte substance. Le décalage est considérable entre son discours socio-politique intérieur, fortement “idéologisé” et proclamé partout, et son discours fondamental de “politique de la grande crise” (…) Malgré les apparences, il joue à fond pour le Système,… »

M. Mélenchon joue effectivement à fond pour le système, tout autant que Mme le Pen le ferait; Mme le Pen dont le parti subit d’amples bouleversements, que M. Hollande le fait, que M. Sarkozy l’a fait etc. etc. on s’arrête là. 

La leçon politique qu’il faut tirer de cette situation est très importante, et elle constitue le fait politique cardinal de notre époque:

LA SEPARATION DES POUVOIRS N’EXISTE PLUS EN FRANCE, ELLE N’EXISTE PLUS EN OCCIDENT.

Toute prévision politique correcte du futur doit être basée sur ce fondement essentiel.

Par corrélation, cela signifie qu’aucun changement ne pourra jamais sortir des urnes, puisque les partis politiques ne représentent pas des pouvoirs alternatifs.

Il faut alors en tirer la conclusion qui en découle: un changement politique réel ne pourra jamais procéder que de la violence; il ne pourra s’engendrer désormais que d’une révolution; les droits, la liberté et la civilisation qui ont été abandonnés “en douceur”, et qui le sont chaque jour un peu plus, ne pourront être regagnés que par le sang, que très durement, qu’au prix du sang du peuple. 

La concentration des pouvoirs a atteint un tel degré, un tel seuil critique, que jamais il ne sera abandonné par ceux qui le détiennent.

C’est évidemment sur la base de cette analyse et de cette compréhension de la situation politique que des programmes de surveillance très pénétrants ont été conçus et partout mis en oeuvre; des programmes qui sont dignes absolument d’une dictature; la NSA, le GCHQ, le BND, la DCRI, etc. s’employant le plus complètement à les déployer, et que l’on voit partout à l’œuvre, l’ensemble offrant un spectacle éclairant, parce que le système sait que seule une révolution pourra un jour lui arracher le pouvoir.

Il s’y prépare, donc, et quoiqu’elle soit très improbable, c’est bien pour lui le seul danger. La surveillance générale des populations est donc devenue un objectif stratégique de premier ordre pour le système.

De ce fait, il est assez stupéfiant, dans ce contexte politique général, de voir que même de très bons esprits se référent à des “responsables politiques”, en l’occurrence ici, à M. Mélenchon – mais ce pourrait être n’importe qui d’autre - pour évoquer la voie d’un possible changement. Et c’est au reste l’impression que l’on a de longue date – l’étonnement le plus vif - en lisant M. Sapir, excellent dans son analyse économique; mais totalement ingénu sur ce point particulier, dans sa perception politique de la situation, d’augurer qu’il soit possible de se référer à un parti de gauche – ou d’ailleurs – pour opérationnaliser les idées qui sont les siennes. La défense active et empressée du plan imposé à la Grèce par M. Mélenchon pourra peut-être, je l’espère, susciter quelque prise de conscience, vraiment essentielle.

réponse à DM

marc gébelin

  15/07/2015

Votre analyse est longue mais “à claire voie”. Vous avez raison: toute révolution est violente, tout avance par le sang, l’histoire le confirme. Mais que “proposez” vous? Rien parce qu’on ne peut en fait rien proposer pour agir sauf que chacun, individuellement, refuse le système et ses pratiques, prennent ses dispositions pour ce fameux “grand jour” qui arrivera quoi qu’on dise.

Mais beaucoup parmi les meilleurs hésitent. Mélenchon hésite, Marine au pouvoir tremblerait de renverser vraiment la table. Tsipras s’est effondré devant l’ampleur de la tâche et n’avait de toute façon prévu aucun plan B, c’est pourquoi il a dû accepter le pistolet sur sa tempe. Mais ce n’est pas fini ! Les termites rongent, la “vieille taupe” travaille… ça va prendre encore du temps ou éclater d’un coup, on sait pas.

Mélenchon devra s’y faire à une “union” avec Marine, un “front de gauche-droite national” (dans la vieille terminologie qui ne veut plus rien dire!) et là, les dès seraient moins pipés. Est-ce à dire que ça résoudra la quadrature du cercle? Non bien sûr, mais l’histoire ce sont de petits pas qui nous forcent un jour à la grande enjambée sur le précipice…

IL N'Y A RIEN A FAIRE

ZC

  15/07/2015

Varoufakis sur “arrêt sur info” apporte un éclairage extraordinaire de ses mois de tensions qui ont précédé la capitulation sans conditions de ce pauvre TSIPRAS.

C’est stupéfiant pour ceux qui avaient encore un vague espoir que dans le corps de cette EUROPE circulait encore quelques globules rouges du sang démocratique.

Le constat est terrible : il n’ a rien à faire…

Il faut donc laisser le sang se tarir et lorsque l’Europe sera Zombifiée, il passera quelqu’un pour éteindre la lumière.

Je ne crois pas du tout en une quelconque révolution des peuples en Europe. Pour cela il eut fallu partager une une conscience collective du drame qui se joue; force est de constater que majoritairement la question du peuple bêlant est de savoir si c’est encore possible d’aller au mois d’aout bronzer en Grèce et si ça reste abordable, parce que la Tunisie c’est plus possible   . 

Varoufakis dit dans cette interview, à propos de ces mois et mois de “négociations”:

“Ce n’est pas que ça se passait mal – c’est qu’il y avait un refus catégorique de se livrer à des arguments économiques. Un refus catégorique… Vous avancez un argument sur lequel vous avez vraiment travaillé – pour vous assurer qu’il est logique et cohérent – et vous n’êtes confronté qu’à des regards vides. C’est comme si vous n’aviez rien dit. Ce que vous dites est indépendant de ce qu’ils disent. Vous pourriez tout aussi bien avoir chanté l’hymne national suédois – vous auriez eu la même réponse. Et c’est ce qui est étonnant, pour quelqu’un qui a l’habitude des débats académiques, dans lesquels l’autre côté répond toujours. Eh bien, il n’y avait pas le moindre échange. Ce n’était même pas de la contrariété, c’était comme si on n’avait rien dit”.(Arrêt sur info)
Ainsi nous sommes tous des Varoufakis auprès de nos semblables…

Alors Mélenchon….

Ne soyons pas en colère contre lui et laissons le changer d’avis chaque jour, le quai de gare où  il se trouve est déserté des trains qui auraient pu l’amener quelque part.

Une seule phrase se suffit à elle même

Jean Marc

  15/07/2015

“Nous savons que le meilleur atout du peuple grec serait la victoire de Podemos en Espagne et la nôtre en France.”
La messe est dite, l’article ne présente plus aucun intérêt d’ailleurs le seul intérêt de JL Mélanchon est le pouvoir. La Grèce n’est qu’un artifice pour le dire.
Et si le meilleur atout du peuple grec était le FN ? Mais ca JL Mélanchon ne le souhaite pas ;-)

En réponse à M. Gébelin

D.M.

  15/07/2015

Assurément, l’idée de vouloir coaliser des forces éparses contre le système est une bonne idée; c’est une idée très naturelle, la première peut-être; mais dans le cas de Mme le Pen et de M. Mélenchon, la difficulté politique ne serait sans doute pas tant de les accorder, eux deux - en tant que personnes je veux dire - ce qui est toujours possible après tout, que de mélanger les multitudes qui s’agrègent autour de l’un et de l’autre, de les convaincre de marcher dorénavant main dans la main, et de se porter un mutuel appui, tant sont grands les motifs de clivage qui les séparent, et tant doivent être simples et compréhensibles les idées qu’on leur présente. C’est une hypothèse dont on peut discuter « entre intellectuels », mais s’il fallait imaginer de tels revirements en pratique, au fur et à mesure que cette union prendrait corps, on peut regarder comme très probable que les deux dirigeants se couperaient à mesure de leur base, et cela d’autant plus qu’ils deviendraient vulnérables à l’intérieur de leurs propres mouvements, et que leur influence s’en ressentirait certainement très durement. Et cela, sans compter, en outre, l’action érosive des médias, qui viendraient s’ingénier à empêcher la chose, et sans qui, au fond, rien n’est possible.

Pour le reste, c’est vrai, vous avez raison; je n’ai pas grand chose à proposer, tant la situation ressemble à une guerre asymétrique qui aurait été portée à son paroxysme, et où les atouts sont désormais tous dans la même main, et où, peut-être, il n’y a plus grand chose à faire.

Le sentiment d’un militaire serait de vous dire que dans une telle situation, il faut se placer dans une position d’attente et de préparation, en vue de pouvoir se disposer à agir à la première occasion, dès lors que les circonstances s’amélioreront, pour porter des coups efficaces à l’ennemi.

A nous donc, peut-être, de déjà savoir nous unir.

Un dernier mot enfin, hors de notre discussion. Je me permets, et j’en profite, pour vous dire que vos écrits sont très bons sur dedefensa, en ouverture libre; votre érudition vous honore. Un seul mot donc: continuez.

Vu sur le site du Figaro de ce jour...

eric b

  15/07/2015

Je cite :
” Marc Crapez revient sur l’accord trouvé entre les responsables européens et le gouvernement grec. Pour lui, l’Allemagne n’a pas cherché à châtier la Grèce : l’accord n’est peut-être pas viable, mais il est parfaitement sensé.”

Vraiment le genre de raisonnement à appliquer d’urgence dans la vie de tous les jours !!!...
Exemple:  un journaliste “système” n’est peut-être pas débile mais il est parfaitement azimuté.....???... 

Hallucination

Auguste Vannier

  17/07/2015

La perversion de la raison et la faiblesse des psychologies se répandent jusque chez des lecteurs de Ph.Grasset…
J’ai bien lu ici qu’une alliance FDG/FN était envisageable??
J’hallucine!
Quand on sait d’où vient “le fond de commerce” de la famille Le Pen et sur quoi il s’appuie, il y a de quoi sursauter pour un citoyen qui comme moi trouve beaucoup de grain à moudre dans les analyses et les propositions portées par JL Melenchon, à la simple idée d’un tel rapprochement.
A part la dénonciation du “système” et de la “secte” (qui n’est pas, loin de là, l’exclusivité du FN), il n’ y a pas l’ombre de la moindre communauté d’idées ni de valeurs avec la vraie gauche (comme d’ailleurs avec la vraie droite , c’est à dire celle non abîmée par le sarkozysme)
J’en frémis encore.

Y. Varoufakis et l'Eurogroupe

DO

  17/07/2015

@Hervé K

N’était-ce point ce que Varoufakis sous-entendait dans une interview récente au sujet des membres de l’Eurogroupe ? Des gens sans aucune réaction à des arguments économiques (présentés par Y.V.) appelant le débat, au moins une réaction ...