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Article : MASH et terreur irakienne: les Marines à Haditha

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MASH et la terreur irakienne

Knell

  06/06/2006

Bonjour,
Tout d abord une chose. Meme apres avoir lu l article en question j ai beaucoup de mal a ne pas y voir le reflets d une certaine realite, mais aussi a y voir la dramatisation habile d un journaliste.

Tout semble s y preter, de l endroit aux personnages. Un vieux barrage dont on imagine sans peine sur les dires du journaliste, les recoins glauques et mal eclaires, les escaliers branlants et les tetes patibulaires de quelques noirs faisant de la muscu avec des rails de chemin de fer…. Tellement cliche que la veracite des fait en prend un coup, ou du moins se fait plus douteuse.

Le benefice du doute aidant il ne peut cependant etre possible de mettre en cause ce reportage.

C est ce point particulier qui ammenne mon commentaire :

Quand, tout de même, ces forces évoluent vers ces “conditions locales” avec la disparition du cadre habituel de contrôle, le résultat est le désarroi et l’indiscipline.

L evolution dans les conditions locale est une des conditions sine qua none des forces speciales. Des l accord de nombres de specialistes, c est cete capacite d adaptation qui fait que les forces speciales peuvent intervenir la ou les autres sont justement condamnes par leur soutient, tant materiel que psychologique. Elles beneficient de facto d une large autonomie.

Autre aspect de ces forces decidement speciales, et encore plus au niveau americains, est leur incroyable sophistication. Elles sont equipes de materiel du dernier cri en terme de communication, visualisation, transmition.  Ce veritable cordon ombilical avec le commandement a un effet extrement pernicieux. En rapportant en temps reel les informations de la situation, le soldat qui informe le commandement devient de plus en plus ralentit par le temps de reponse de ce commandement, qui analyse, centralise, une masse enorme d information. Si il conserve une situation tactique parfaitement lisible a defaut d etre claire, il n en reste pas moins qu il ne peut pas donner des ordres individuels. Donc l evolution de plus en plus marquee vers une autonomie acrue des simple soldats s est acceleree.

Mais le systeme echoue alors sur le probleme de l instruction, mais cette fois ci militaire. Si en France les forces speciales sont parfaitement eduquees, elles sont en cas d autonomie beaucoup moins sous la pression d un environement percu comme moins agressif. sans etre pour autant fraternel. Ce qui n est certainement pas le cas des americains.

Au bilan, l autonomie accrues des troupes, leur sentiment permanent d insecurite, renforce par un commandement qui devient, lui aussi, virtualise, font que les comportements deviants ont un terrain tres largement favorable pour s exprimer.

Ceci en aucuns cas et en aucunes facons n est un plaidoyer pour excuser les actes de barbaries commis, mais juste un eclairage pour demontrer qu ils peuvent etre commis par n importe quelle force militaire, placee dans de telles conditions.