Forum

Le risible, le délicieux, l’abracabrantesque, étant que le capitalisme, mamelle commune des Yankees et des Prussiens est sur le point de produire un lait empoisonné pour les deux gros poupons en rivalité!… Ce serait alors une bonne nouvelle pour le monde (enfin s’il restait au monde encore une faible étincelle d’intelligence) qui enfin comprendrait que ce principe de « libre concurrence », s’il a pu un temps (disons trois siècles) être l’évangile presque chrétien des hommes, est en train de devenir l’évangile des sous-hommes. Parions que dans les années qui viendront la libre concurrence s’introduira partout. Par exemple, entre les mères porteuses et que, celles qui proposeront (preuve gynécologiques à l’appui !) le meilleur utérus, remporteront la quasi-totalité des marchés. Sera-ce les Indiennes? Les Pakistanaises? Les Boshimanes? Ou les Provençales depuis suffisamment paupérisées pour se lancer dans la compétition des ventres ? Que dira alors Bruxelles, le Comité d’éthique ? Le pape ? Le grand rabbin de Jérusalem? La successeure de madame Merkel ?
Tout citoyen normalement intelligent devrait dès demain adhérer à un parti politique (ou le créer) dont le programme serait : abolition raisonnée de la libre concurrence et, puisque cette fonction qui régit l’humain dit-on depuis les temps préhistoriques et reste hélas le fer de lance du capitalisme, décréter par la même occasion son interdiction… Imagine lecteur quel repos après tous ces siècles d’angoisse où chaque têtard humain s’est cru obligé d’être le meilleur et de tuer celui qui l’était moins ! Nous serions à l’âge de philadelphie.
Pour revenir à la NSA, gageons que les Allemands, tout aussi ALLEMANDS qu’ils sont, se dégonfleront et ne tenteront rien contre le maitre-chien.

la source officiel est ici:

http://www.ustr.gov/sites/default/files/2014%20NTE%20Report%20on%20FTB.pdf

Les Américains se plaignent entre autres que les Français privilégient les entreprises Françaises dans le domaine de la défense .

France: The French government continues to maintain ownership shares in several major defense contractors (EADS, now Airbus – 12 percent of voting rights after the sale of 2.1 percent stake; Safran – 27.02 percent; and Thalès – 27 percent of indirect share ownership).

It is generally difficult for non-EU
firms to participate in French defense procurement, and even when the competition is among EU suppliers,
French companies are often selected as prime contractors.