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Article : L’intelligence au poids du tonnage de bombe

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Lucidité, lorsque tu nous tiens.

Christian Merlinki

  28/08/2014

Cet article-ci m’exaspère quelque peu car il s’ajoute à bien d’autres du même tonneau, et aujourd’hui je n’ai pas pu poursuivre la lecture au-delà de la moitié. J’apprécie votre travail mais il reste incomplet s’il manque de cette clairvoyance que l’on pourrait s’attendre à découvrir dans vos posts avec votre faculté à échafauder des raisonnements séduisants. Vous êtes précédé d’une réputation flatteuse de pouvoir décortiquer les sujets d’actualité avec une relative intelligence, cette dextérité d’esprit qui vous caractérise et je ne suis pas le dernier à recommander votre lecture. Bon sang, n’avez-vous toujours pas compris que nous entrons dans la phase du redécoupage régional afin d’instaurer ce Grand Moyen-Orient? A moins que vous soyez convaincu que ce projet, déjà ancien, soit abandonné depuis belle lurette; dans ce cas de figure cette posture confine à la crédulité. Je parcours aussi d’autres sites intéressants et partout, Jérémie à de l’espace à satiété pour s’apitoyer sur l’actualité. J’aimerais en trouver un qui ait de la hauteur, de la mémoire historique et des rudiments de la stratégie. Excepté pour “euro-synergie” qui reste hors concours tant la concurrence fait défaut, vous occupez avec maîtrise la pôle position. Vous avez du talent à revendre, de grâce, exploitez-le à meilleur escient encore! Cela est possible.

imaginaire de la Russie

perceval78

  28/08/2014

Que se passe t’il dans l’imaginaire d’un Russe.Je crains qu’il ne voit dans le bloc BAO un remake du bloc Fasciste des années 30.La seule différence, c’est que cette fois ci il y a la bombe. On comprend que les russes soient économes de leurs propos.

BULLETIN PÉRIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE N° 256 1936

M. Yoelson, dans la Pravda (3-12)

« De quelque façon que se termine la guerre, dit-il, l’économie italienne sera à ce point atteinte qu’il lui sera impossible de se relever Par ses propres moyens. L’économie publique italienné devra payer fort cher les suites de l’aventure coloniale de Mussolini. »

M. Karl Radek, dans les Izvestia (6-12), commente longuement les méthodes employées par les troupes italiennes en Ethiopie ainsi que la question des sanctions.

“Parallèlement, les experts français et anglais s’efforcent de résoudre la quadrature du cercle, c’est-à-dire qu’ils cherchent une
formule de compromis susceptible de satisfaire l’Abyssinie, l’Italie et la S.D.N. Nous pouvons nous faire une idée de ce qui pourrait bien satisfaire l’Italie. Nous pouvons nous représenter ce que serait, pour l’ Abyssinie, une défaite ou l’absence de tout appui. Elle serait bien des lors obligée de « se contenter » de la perte d’un seul pied ou une seule main et de conserver la tête. Mais un tel marché pourrait-il satisfaire la S.D.N. à laquelle personne n’a donné pour mandat de Partager le monde. Il serait difficile de concevoir quelque chose de semblable. Mais en admettant même un pareil « compromis » au Préjudice des principes de la S.D.N., appelée de par ses statuts à defendre l’intégrité et l’indépendance de ses membres et non à s’efforcer de satisfaire les aspirations impérialistes à leur détriment, les conditions indispensables font défaut. L’Italie n’a remporté aucune victoire sérieuse. L’Abyssinie ne compte aucune défaite sérieuse à son actif et c’est pourquoi, au point de vue même, non de principe, mais Sirnplement de fait, il est bien difficile de se représenter un marché conclu en l’état actuel des choses. »

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6414028r/f3.texte.r=Bulletin%20%C3%A9riodique%20de%20la%20presse%20russe.langFR

http://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_guerre_italo-%C3%A9thiopienne

http://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_guerre_italo-%C3%A9thiopienne

Les États-Unis en Irak et Syrie.

Ilker de Paris

  28/08/2014

En Irak les Américains visent le contrôle du pétrole et ont pour relais sur place les Kurdes nationalistes.

Les ISIS eux sont internationalistes, il est donc inévitable que ces deux entités s’opposent.

Le calcul américain, je suppose, c’est de profiter des forces kurdes sur le terrain et de les appuyer par l’aviation, domaine où ils excellent et qui demande peu d’efforts militaires.

Par contre en Syrie les Kurdes ne sont pas si implantés, les calculs militaires seront là différents - peut-être engagement terrestre des soldats us.

Dans tous les cas, ISIS ne semble pas avoir de soutien des populations syrienne et irakienne, ce qui facilitera les plans militaires contre eux, dans le cas contraire (soutien populaire) les États-Unis s’engagent dans un nouveau bourbier.