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Article : Libéraux en lambeaux

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A Paul Fischer : agrégé de l'université

perceval78

  21/09/2016

Terminologie

Vénus : Planète qui frustre en permanence le dieu Soleil
GoodMan : un homme bon qui risque de déchoir
Iskander : Forme orientale d'alexandre le Grand, Missile Russe
McFaul : un bétasson issu des Rhodes Scholars

Et nous voyons maintenant que l’abîme de l’histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation a la même fragilité qu’une vie. Les circonstances qui enverraient les oeuvres de Keats et celles de Baudelaire rejoindre les oeuvres de Ménandre ne sont plus du tout inconcevables : elles sont dans les journaux.

Il n’a pas suffi à notre génération d’apprendre par sa propre expérience comment les plus belles choses et les plus antiques, et les plus formidables et les mieux ordonnées sont périssables par accident ; elle a vu, dans l’ordre de la pensée, du sens commun, et du sentiment, se produire des phénomènes extraordinaires, des réalisations brusques de paradoxes, des déceptions brutales de l’évidence. Je n’en citerai qu’un exemple : les grandes vertus des peuples allemands ont engendré plus de maux que l’oisiveté jamais n’a créé de vices. Nous avons vu, de nos yeux vu, le travail consciencieux, l’instruction la plus solide, la discipline et l’application les plus sérieuses, adaptés à d’épouvantables desseins.
Tant d’horreurs n’auraient pas été possibles sans tant de vertus.


Paul Valery. La crise de l'Esprit.

Nous allons droit à la catastrophe c'est le moment de raconter des histoires pour se détendre. Ainsi celle de ce Paul Fisher mort au champ d'honneur en 1914.

Je m'attend à tout, mais peu importe. Si je succombe, j'aurai fait mon devoir. En cela, mes chers parents, n'allez pas croire que je vous oublie. Je sais ce que je puis perdre et aussi la douleur que je vous cause involontairement.Celle douleur est celle de toutes les familles francaises; Il ne faut pas penser qu'à moi, mais à la grande cause pour laquelle je vais me battre.

On récapitule à la fin du livre la liste des spectacles qu'il avait été voir avant son départ, on trouve ainsi à la date du
26 avril 1913 la Péri le magnifique poème dansé de Paul Dukas.


Il advint qu'à la fin des jours de sa jeunesse, les Mages ayant observé que son astre pâlissait,Iskender parcourut l'Iran,
cherchant la Fleur d'Immortalité. Le soleil  séjourna trois fois dans ses douze demeures sans qu'il la trouvât Et là sur les degrés qui conduisent aux parvis d'Ormuzd, une Péri était étendue, dormant dans sa robe de pierreries.
Une étoile scintillait au dessus de sa tête, son luth reposait sur son sein  et dans sa main la Fleur Brillait. Et c'était un lotus pareil à l'émeraude, ondoyant comme la mer au soleil du matin.
Iskander se pencha sans bruit vers la Dormeuse et,sans l'éveiller, lui ravit la Fleur. Qui devint soudain, entre ses doigts, comme le ciel de midi sur les forêts du ghilan.
Mais la Péri ouvrant les yeux, frappa les paumes de ses mains l'une contre l'autre et poussa un grand cri. Car elle ne pouvait , à présent, remonter vers la lumière d'Ormuzd.

Iskander, la considérant, admira son visage qui surpassait en délices celui même de Gurdaferrid. Et il la convoita dans son coeur. De sorte que la Péri connut la pensée du Roi.



Dans la mythologie Persane la Péri est un ange déchu, qui se porte en général au secours du bien pour se racheter de ses fautes.
Nous ne savons pas quel est leur comportement face à Ishtar ( Vénus : divinité Babylonienne ) qui est à la fois déesse de l'amour et de la guerre et qui joue un grand rôle dans Tolkien puisqu'ancêtre de la plus importante des races humaines, celles des rois de Numnor et de Gondor dont fait partie Aragorn ...