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Une observation en passant - internet est étonnant.

Il permet à certaines vastes intelligences, (terme qui restera longtemps à définir) -  concentrées, en hyper-observation, de traduire une tendance, un vecteur, une tension d’un tout.

Tout comme Cassandre ce don, n’est pas un bien. C’est un constat triste, car il consume le récipiendaire.

mais ces personnes en hyper-vigilance peuvent recevoir le remerciement silencieux d’anonymes reconnaissants et souvent peut être impressionnés par cette concentration pointue qui permet de pointer le détail significatif.

L’humain est donc en tension - en connections - réagissant - une toile dont les fils communiquent - “pas parfaitement” - mais cela passe”.

et certains - Dedefensa/Monsieur Grasset - sont des “connectés”.
J’adore lire - “Nous avons noté la chose, d’abord sans y prendre garde, puis, peu à peu, en y voyant une réelle signification, ”

Quel est ce traitement de l’information fait par un inconscient - dans l’ombre - puis qui en mode pensée forte et affirmée.

Que se passe t’il derrière ? - comment se font ces computations d’informations ? ou sont les vecteurs de forces ?

Des valeurs ? - Des principes ? - des envies ? - des vues ? - une vision ? - un plan ?

La vision - l’envie de la vision - ne vient pas de rien.

Ce point est important à découvrir - d’ou vient la révolte ?

“A l’époque de la guerre froide, la CIA s’était vue confier la mission de faire le portrait d’un pays susceptible de connaître une révolution. Elle en avait conclu qu’un tel pays aurait trois caractéristiques :

- un profond fossé entre les riches et les pauvres ;
– une classe moyenne en voie de disparition… ou qui n’avait jamais existé ;
– beaucoup de gens avec beaucoup de griefs.

Les Etats-Unis répondent à chacun de ces critères. Et d’autres encore auxquels la CIA n’avait pas pensé.

- L’indice U6, une mesure large du chômage américain, est en hausse… avec 16,5% de la population sans emploi. On trouve 6,2 millions de personnes en recherche d’emploi depuis plus de six mois.
- Les Américains sont 7 000 milliards de dollars plus pauvres, selon David Rosenberg, qu’ils l’étaient il y a quatre ans. Et les prix de l’immobilier continuent de baisser.
- Le chômage des jeunes atteint des niveaux dignes de la Grande Dépression de 1929.
- Plus de 45 millions d’Américains dépendent des bons d’alimentation. (...)

Lorsque les Etats-Unis se sont voués à l’empire,

ils ont condamné leur classe moyenne. Pourquoi ? Parce que c’est ainsi que fonctionnent les empires. Ils importent des biens bon marché — et parfois de la devise — de l’extérieur. Qu’ils soient pris en butin ou échangés contre de la devise impériale, l’effet est à peu près le même ; cela sape les industries et les salaires locaux. (...)

Les classes moyennes des Etats-Unis n’ont pas hésité à vendre leurs propres enfants, les condamnent à la servitude perpétuelle de la dette. Les enfants américains ont des obligations financières dont le montant atteint entre cinq et 15 fois la production annuelle des Etats-Unis. A moins de se révolter, ils devront travailler toute leur vie pour payer les excès de leurs parents.

Mais que feront les Américains lorsque les générations futures n’en pourront plus ? Ils ne peuvent pas devenir esclaves, ils le sont déjà. La plupart sont déjà confrontés à une vie entière de dette d’étudiant, dette immobilière et dette médicale.

Que peuvent-ils faire ? La révolution, bien sûr !

Par Bill Bonner
http://la-chronique-agora.com/le-chomage-etouffe-la-classe-moyenne-aux-etats-unis-la-revolution-gronde/

““Ce point est important à découvrir - d’ou vient la révolte ?”“
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C’est très simple, de la nature humaine: l’instinct de survie.