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Article : Les neocons, maîtres ou esclaves de l’hyper-désordre ?

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the bureaucratic ineptness of big government ...

perceval78

  20/10/2014

...and the political correctness of the nanny state (coucou la France) , même Bill Kristol semble partager ce pessimisme, les USA sont en train de mourir de bureaucratite aigüe
lien

On y apprend au passage le retour des états nations :

It turns out the global world can’t substitute for the nation-state

Alexandre Arbatov inversé

Vincent

  20/10/2014

Pourrait-on y voir, comme un clin d’œil cruel de l’Histoire un parallèle avec Alexandre Arbatov qui disait aux Américains en 1989 :
” Nous allons vous faire ce qu’il y a de pire, nous allons vous priver d’ennemi “

On peut imaginer que Kagan, bien implanté dans les arcanes washingtoniens, est un témoin de première main de l’état de décomposition du Système, et dans un moment de vérité, s’est laissé envahir par le découragement et s’ouvre à quelques confidences riches en informations.

Mais le parallèle s’arrête là, heureusement, car si,  en 1989, la phrase du russe laisser s’ouvrir une parenthèse de 10/15 ans sur l’effacement temporaire de la nation russe, au profit d’une idéologie de puissance, ce que laisse entrevoir les mots de Kagan est à l’inverse l’espoir d’un effondrement proche de cette même idéologie, au profit cette fois, et de manière que l’on peut espérer définitive du retour de la nation, pas seulement russe mais de l’État Nation.
Que cela soit la Russie qui montre le chemin, est juste la cerise sur le gâteau.

Equalizer, résumé du film (et plus)

Mr Tchang

  25/10/2014

Equalizer est un film américaniste projeté actuellement dans nos (ou leurs) salles. Toute personne saine d’esprit, et les lecteurs de dedefensa en sont, devrait éviter d’aller le voir. J’ai malheureusement cédé à ces deux heures d’ennuis mais ce film est, tout de même, remarquable.

La trame est la suivante : un ancien employé de la CIA, retourné à la vie civile, s’émeut du sorte d’une prostituée russe tabassée par ses proxénètes, russe aussi. S’ensuit une cabale de cet ex-agent (Denzel Washington) contre les proxénètes, puis contre leurs patrons venus de Russie pour le mettre hors d’état de nuire. Mais bien sûr, guidé par sa vertu, le gentil assassine un à un tous les méchants. Manichéisme, primauté de la force sur le droit, violence, extra-territorialité du “droit” US (cf plus bas) tout y est mais ça, on connaît.

En revanche le scénariste innove sur la fin, et on sent bien que c’est l’inconscient américaniste qui parle.

Le gentil se rend donc en Russie pour achever sa Vendetta, et assassiner le grand chef, logeant dans une villa luxueuse de Moscou (on comprend que c’est la capitale de l’empire du mal).  Avant que le gentil n’assassine le Grand Méchant, ils ont cette discussion :
« Méchant — Que voulez-vous ? De l’argent ?
Gentil — Non, vous tuer.
Méchant — Qu’est ce que ça vous apportera de me tuer ?
Gentil — La paix »

Le lecteur assidu de dedefensa n’a pu s’empêcher de faire le parallèle avec les anciennes entreprises de légitimation de la GWOT, à l’époque où les terroristes étaient les méchants. D’un côté c’était effrayant.

La salle était ravie.