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Article : L'échéance du 21 juillet et les suites

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bien peu de melanges

jean pierre SIMON

  19/07/2011

au final il y a bien plus de melanges entre la france et le maghreb qu’entre la france et allemagne . Combien de couples mixtes intra europeens , combien de couples mixtes franco ex colonies . Suis je plus proche d’un marocain qui parle francais , ou d’un allemand qui ne le parle pas .On ne parle jamais de la langue , c’est hyper important la langue , y a pas que le fric .

De l'inconnaissance

Jean Lemoine

  19/07/2011

J’avoue qu’enchaîner le manifeste de M. Grasset avec l’intervention de M. Baquiast m’a fait l’effet d’une claque ébouriffante.

Je dis “oui” à l’Inconnaissance !

Christian Merlinki

  19/07/2011

Ce que vous dites est fondé. Ils peuvent maintenant passer au vote d’instauration d’un réel pouvoir économique commun, ce qui engendrera par corrélation une union politique et subséquemment une défense commune réelle. Vous direz qu’il reste trop d’obstacles, notamment de pays de l’Est qui craignent, étant donné le rapprochement continu du moteur économique qu’est l’Allemagne avec la Russie, la mutualisation de l’entraide qui puisse représenter un pont avec la grande voisine sibérienne qui propose une sphère de libre-échange Euro-Sibérienne qui séduit Angela Merkel; épouvantail s’il en est pour ces pays qui seront durs à convaincre mais seront mis au pied du mur de l’urgence dans l’Union fédérée ou du retour à l’isolationnisme dans lequel ils seront minorisés et perdants même se tournant vers une entité alternative qu’est l’hanséatique. Leur égo politique devra s’accomoder tant bien que mal de la gouvernance teutonne. Il y a dix ans, la période n’était pas propice à l’instauration d’une telle Europe centralisée, car les peuples n’avaient pas le sentiment d’appartenir à cette entité qui leur paraissait vague, étrangère et vide de substance. Depuis, et cela grâce aux crises internes et le taux grandissant de délégations des pouvoirs économiques nationaux vers la Commission européenne (gouvernement d’Europe) qui s’immisce dans la gestion économique des Etats, la conscience européenne a brusquement pris une tournure favorable au sentiment d’appartenance à cette entité future; même si beaucoup l’ont rejetée par référendum et l’opinion publique qui manifeste soit une déception soit une impatience de la voir s’ériger en centre fédéré tout puissant s’équilibrant sur une contestation non négligeable, plus aucun Européen ne passe un jour sans prononcer le mot Europe et du moins y penser. Alors, qu’avant 2000 et excepté le monde politique qui ne répercutait que timidement leur engouement pour elle, tout le monde s’en battait l’oeil. Aujourd’hui, je pense que la période est venue, car tout le monde participe au débat, qui descend même dans la rue avec les indignés. Chose impensable il y a seulement 10 ans. L’Europe est prête pour s’imposer avec l’Allemagne aux commandes et l’aide financière russe comme investissement. Sinon, l’Europe se rétrécira tragiquement au nombre de 10 nations rayonnantes qui asserviront les anciens mauvais élèves, et le courant politique de cette micro Europe confinera à l’autoritarisme le plus dur avec le risque de réentendre dans les couloirs de l’hémicycle strasbourgeois la première strophe du “Deutschland über alles”.

Quelle alliance ?

Ilker de Paris

  20/07/2011

Bonjour, il y a des obstacles et non des moindre à la création de cette ensemble politique, économique. Les différences sont grandes (culture, langue, économie, histoire..) d’un pays à l’autre, et donc l’alliance de ces derniers ne peut-être que provisoire et sous le danger, toujours, d’une rupture.

Ainsi, regrouper de telles différences demandent un socle commun le plus solide et pur possible. Profiter d’une crise pour “forcer” à une alliance plus poussée peut s’avérer inefficace à moyen terme.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la base actuelle de la construction européenne est la “paix”, le rejet de l’esprit belliciste, qui a failli emporter l’Europe justement. Or, pour constituer un groupe homogène il faut un ennemi commun, d’autant plus ennemi que ce qui est à lier est dispersé. Il faudrait donc changer la “philosophie” européenne et se lancer dans des guerres, qu’elles soient économiques, politiques ou militaires..

Enfin, pour finir cette liste non exhaustive, il y a les intérêts particuliers qui jouent. Si la France est favorable à une intégration plus poussée c’est que sa santé et puissance économiques ne lui permettent plus de jouer seule. Si l’Allemagne ne veut pas se coltiner les canards boiteux c’est qu’elle peut davantage jouer solo et ses intérêts sont ailleurs, la Grece, elle, met, évidemment, en avant, loue la solidarité européenne - pas sûr qu’elle l’aurait fait si il s’agissait d’aider plutôt que de recevoir - etc.

Bref, ça tire dans tous les sens, il y a certainement des configurations pour que cela marche plus ou moins bien, mais il faudrait des dirigeants plus intelligents, moins rabougris.

Kennedy actuel

Ilker de Paris

  23/07/2011

Un discours étrange de Kennedy, daté du 27 avril 1961, où l’ancien Président américain tout en restant vague attire l’attention sur les organisations intérieures, puissantes et soutenues par la presse, dont le mode de fonctionnement et les actions menacent, selon lui,  la démocratie, la liberté. On ne sait pas de qui ou de quoi parle Kennedy mais on sent dans le discours une peur, une urgence et une volonté de prévenir d’un danger qu’il estime grave. On n’en saura certainement jamais plus avec la presse que nous avons.

http://www.dailymotion.com/video/x5hd88_discours-de-jfk-societes-secretes-e_news

« Mr. Chairman, ladies and gentlemen [...]
The very word “secrecy” is repugnant in a free and open society; and we are as a people inherently and historically opposed to secret societies, to secret oaths and to secret proceedings. [...] For we are opposed around the world by a monolithic and ruthless conspiracy that relies primarily on covert means for expanding its sphere of influence—on infiltration instead of invasion, on subversion instead of elections, on intimidation instead of free choice, on guerrillas by night instead of armies by day [...] It is a system which has conscripted vast human and material resources into the building of a tightly knit, highly efficient machine that combines military, diplomatic, intelligence, economic, scientific and political operations.
Its preparations are concealed, not published. Its mistakes are buried, not headlined. Its dissenters are silenced, not praised. No expenditure is questioned, no rumor is printed, no secret is revealed. It conducts the Cold War, in short, with a war-time discipline no democracy would ever hope or wish to match. [...] That is why the Athenian lawmaker Solon decreed it a crime for any citizen to shrink from controversy.   [...] I am not asking your newspapers to support the Administration, but I am asking your help in the tremendous task of informing and alerting the American people. [...] And so it is to the printing press—to the recorder of man’s deeds, the keeper of his conscience, the courier of his news—that we look for strength and assistance, confident that with your help man will be what he was born to be: free and independent. »