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Article : Le “non”, ou le nihilisme tactique de l’électeur contre le nihilisme fondamental des dirigeants

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Qui fait, Qui défait

Sobriquet

  23/05/2005

Tout à fait.
Le oui est un vote pour découdre davantage, le non pour recoudre.
Le oui abat davantage les protections locales, les particularismes, l’état national complet (par là, une responsabilité, concernée). L’échelle continentale appelle bien sûr ces “automatismes de normalisations”, fluidifiant: se sont ses vertues (intégratrices.)L’echelle continentale est aussi impériale, c.a.d de ‘ravages aveugles’ sur les ‘complétudes’ (on peut illuster avec un petit écosystème, comme une baie, complète également), dont les complexités lui échappent, par leurs simple nombres. Un effet statistique en qque sorte, là où l’échelle nationale est plus ‘intîme’, proche donc concernée, tout en étant suffisemment puissante, large d’assise et raffinée dans ses objectifs et moyens. Le oui ‘impérial’ hyper-centralise les ‘compétences managériales’, petit palace au milieu des steppes, qu’il ‘arpente’ et trame de façon grossière, mais irrésistible. Toujours grossière quelque soit le ‘serrage’ du maillage, vain mais inévitable. Là où l’échelle nationale, combine simplement quelques-unes de ces ‘entités organiques’, liées à une certaine terre, les hommes qui y sont, le travail accomplis et en cours, dons et handicaps.L’état national n’à comme mission que de jouer au mieux sur ces quelques ‘données’, qu’il connait bien et ne peut ignorer, tenu de les envisager et combiner au mieux. Il se peut que celà soit une vision nouvelle de la nation, postérieure à la réalité d’une échelle supérieurs, continentale. Le oui l’interdit. Que se soit du pont de vue ‘ultra-libéral globaliste’ - nous sommes gérés, effectivement, plus que gouvernés dans ce processus, que du point de vue ‘socialo-francmaçon’, de ‘coupe réglée’, éradicatrice, de plans hypertrophiés (pharaoniques?)dans l’espace et le temps, ainsi que le ‘soucis du détail’. Ces trois ‘toujours-plus’ sont caractéristiques, avec leurs contreparties de libre échangisme ‘sacré’ de ‘l’Europe de Bruxallia’ qui est en place et qu’il faut ‘calmer’. Le ‘club anti-chrétien’, pour détourner (lui retourner!) le mot de Michel Rocard…

Le oui découds, à tous les étages, ou presque, tout en se parrant bien sûr de ‘légalisme’, séduction de l’autorité, comme vous l’analysez si bien (comme toujours!).

Le non veut d’abords arrêter celà quand il en est encore temps, mais s’antiche bel et bien de ‘volonté constructiviste’, même si le ‘isme’ est peut-être de trop…
Bien à vous, merçi encore
l’Omnivore Sobriquet