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Article : Le monstre et la catastrophe

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hypothese alternative

Philippe Le Baleur

  29/09/2007

Il n’est pas douteux, a voir l’exaltation grandissante qui caracterise les milieux dirigeants de l’empire, que cette “folie raisonnee” continuera a se manifester dans les prochaines annees. A nos yeux elle etait l’unique apanage des dirigeants nazis, avec leurs grandes theories sur le feu et la glace, le Royaume Souterrain et autres theories iconoclastes. Il faut maintenant se rendre a l’evidence: les gros cons sont de retour.
Par cette expression imagee nous voulons evoquer les souvenirs de cette classe de dirigeants nazis (genre Goering, Himmler, Heydrich…) qui avaient acquis au sein de bizarres societes secretes une connaissance bien trop puissante pour leurs mentalites lourdes ou felees. Au contact de veritables intellectuels totalement irresponsables (Eckart, Hahn…) dont ils avaient mal compris l’enseignement, ces gens avaient aussi developpe un monde virtuel, dont la realite leur paraissait plus tangible (et plus excitante) que le monde ordinaire et banal de la raison. Ils avaient pris au pied de la lettre ce qui n’etait, aux yeux de leurs createurs, que des amusements intellectuels.
Au demeurant, et s’agissant du “rechauffement climatique”, en tant que scientifique il m’apparait que l’on a saute un peu vite aux conclusions. On voit beaucoup trop d’etudes vite faites, empilees les unes sur les autres, extremement mediatisees. C’est trop rapide, c’est trop beau pour etre honnete… Surtout quand pas une seule de ces recherches n’est effectuee par une equipe independante. Surtout quand aucune -aucune- ne resiste a un examen attentif.

Machine à nier

Ilker

  30/09/2007

Dans une chronique sur France Culture (Les Matins) Corinne Lepage parle de “machine à nier” concernant les menaces climatiques et le traitement de ces menaces.

J’en transcris quelques extraits :

“Selon l’AIE, les politiques actuelles entraîneraient un doublement de CO2 d’ici 2050, dont 70% en provenance des pays du Sud. Dès lors un post-Kyoto, ne peut se concevoir sans les pays du Sud, il ne peut davantage se concevoir sans un immense effort des pays du Nord, pour s’orienter vers une convergence des émissions de CO2 par être humains, ce qui impliquerait à minima de parvenir à diviser par 4 de nos propres émissions. Nous n’y sommes pas.

Paradoxalement plus les efforts à fournir sont importants, plus les voix s’élèvent pour contester l’intérêt économique de ces efforts. Cette contestation est rendue possible, par la montée en puissance de ce que les Américains appellent la “machine à nier”. Cette machine est décrite par Newsweek dans un numéro polémique de mi-août, intitulé “le réchauffement climatique est un canular”. Elle trouve quelques avatars en France par la parution récente de 2 ou 3 ouvrages. “Une campagne bien coordonnée, bénéficiant d’importants financements, et menée par des scientifiques sceptiques, des think tanks néo-libéraux et des industriels, elle a semé le doute dans les esprits à propos le réchauffement” dit Newsweek. Cette “machine à nier” et à entraver la lutte contre le réchauffement climatique, continue à tourner à plein régime. Ainsi lors de la sortie du dernier rapport du GIEC en février, la “machine à nier” a offert 10 000 dollars aux scientifiques qui critiqueraient le rapport. Tout a été fait depuis 10 ans pour entretenir un véritable travail de sape : nomination d’un lobbyiste du pétrole à la tête de la mission-climat auprès du Président Bush. Investissement par Exxon de 19 millions de dollars, durant plusieurs années, pour financer des organismes chargés de fournir des données très contestables. Montage d’une coalition sur le climat planétaire et d’un comité d’informations sur l’environnement, chargé de faire revenir le réchauffement de la planète au stade d’hypothèse théorique et non de réalité.

Même si 9 grands groupes américains ont appelé le Congrès des Etats-Unis, à adopter une législation nationale stricte au début de l’année, et que la Cour Suprême a qualifié de pollution l’émission de CO2, et contraint à ce titre l’Etat fédéral à agir; tout se passe, comme cela s’est passé, par le combat menée par les cigarettiers en son temps, et que l’avenir qualifiera peut-être de criminel. D’une part en obtenant du Congrès américain et du Président Bush, les choix que l’on sait. D’autre part, en alimentant, malgré les rapport du GIEC,  un débat sur l’existence même du changement climatique, ce qui est à la fois chronophage, et a permis de focaliser le débat sur le constat, au lieu de l’orienter sur les solutions. Or la seule vraie question, est celle des réponses technologiques, industrielles, économiques, sociales et donc politiques, au plus grand défi auquel l’humanité ait été confrontée.” 

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/matins/fiche.php?diffusion_id=55973

Les gros cons sont de retour

Dominique Larchey-Wendling

  01/10/2007

Je pense qu’un tel titre potentiel mériterait bien un article de synthèse de dedefensa. La dimension sociologique de l’idéologie des néocons est souvent ignorées ... Mais après tous, ne représentent-ils pas tout simplement des intérêts de classe ?

Le Meilleur des Mondes ∫

J.F. Servière

  01/10/2007

La comparaison des raisonnements assez extraordinaires (au sens propre) de certains milieux politico-financiers avec le roman de Huxley n’est pas très heureuse, même si le titre “colle” bien avec ce genre de sujet.
Dans son bouquin Huxley décrit une société hyper technologisée, sous une sorte de “gouvernement des savants”, dans laquelle les tensions, les conflits, le chômage et autres maux collectifs n’existent plus. L’homme lui-même étant un produit manufacturé: reproduction “in vitro” obligatoire et manipulations génétiques créent le nombre requis d’individus, futurs prix Nobel ou balayeurs selon les besoins, et pas un de plus ni de moins.
La pensée “néo-con” (pourquoi néo?) emprunte en fait à d’autres sources et ne prétend aucunement planifier quoi que ce soit: horreur, ce serait digne de l’ex URSS!
Deux courants s’y mêlent curieusement: une tendance “religieuse” (la prédestination des uns à survivre et des autres à avoir le bon goût de disparaitre rapidement) et une tendance “darwiniste sociale” (ce sont les plus “adaptés” qui peuvent et doivent survivre). Etonnant quand on connait la haine farouche des sectes fondamentalistes envers Darwin!
C’est simplement la version moderne de l’éternelle pensée réactionnaire, mise en sommeil pendant quelques décennies après la 2e guerre mondiale.En fait il ne s’agit que de justifier une fois de plus par des “contraintes extérieures” l’explosion des inégalités et le cynisme égoïste des possédants. Seule originalité par rapport au passé, il y en a pour tous les goûts: arguments “scientifiques” (pouvant être contestés au nom de la religion ou de la philosophie) et “religieux” (autrefois vigoureusement critiqués au nom de la raison) se donnent la main pour camoufler de simples et sordides intérêts de classe.

Je conseille a tout le monde

Stephane

  02/10/2007

de voir le film The Great Global Warming Swindle.

C’est assez convinquant.

J’etais convincu de la crise climatique par le film   Global Dimming de la BBC mais maintenant je trouve que cette histoire d’origine humaine de la crise n’est plus aussi convaincante.

Le monstre et la catastrophe

bernhard pelzer

  04/10/2007

bonsoir
je ne suis pas sûr d’avoir tout compris, mais permettez-moi de donner que 2 ex. qui semblent confirmer vos
doutes:

1°) il y a longtemps, à NY, on fermait les gares le 12 décembre au sdf…............. comme celà il y aura moins au printemps!
j’ai vu des gens sortant enjamber qq par terre, en riant sans même marquer surprise ou dégoût: ils sont libre d’être riche, lui il a ‘choisi’ d’ê pauvre = je me sens aucunement responsable pour les autres…......

2°) dernièrement, en parlant du dégel de la calotte glacière ( que ns considérons com catastrophique ), eux pas du tout: ils peuvent bcp plus facilement accéder sans brise-glace pour explorer- exploiter alaska !!!!!!!!!!!!!!!!

bien à vous
bernhard pelzer, liège