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Article : Le maillon hésitant

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Crise : pas une surprise pour les banques ... sauf sa gravité

Francis Lambert

  29/07/2009

AFP 22/07/2009 - Crise : pas une surprise pour les banques
Les banques américaines savaient que la crise des prêts immobiliers à risque (“subprime”) éclaterait, même si elles n’en avaient pas prévu la gravité, a affirmé mercredi une économiste d’une branche régionale de la banque centrale.

“Pour faire court, les prévisions des prêteurs quant à la hausse du risque de défauts de paiement massifs chez les emprunteurs subprime s’affinaient depuis des années”, a écrit cette chercheuse de la Banque de réserve fédérale de Cleveland, Yuliya Demyanyk. “Très probablement, ce n’est pas la crise qui était inattendue, c’était le moment où elle éclaterait et son ampleur”, a-t-elle ajouté, dans un commentaire intitulé “Dix mythes sur les prêts hypothécaires à risque”.

“Ce fait était aussi connu dans une certaine mesure par ceux qui ont titrisé les crédits hypothécaires subprime pendant ces années. Les émetteurs de la dette titrisée semblent avoir ajusté les taux d’intérêt hypothécaire pour répercuter cette détérioration de la qualité des prêts”, a affirmé Mme Demyanyk.
(La titrisation est une technique qui consiste à revendre sur le marché des créances regroupées au sein de produits complexes, pour ne plus en supporter le risque. Les excès de cette pratique, avec la vente de titre à des investisseurs peu au courant de ce risque, sont accusés d’avoir alimenté la crise.)

“Il est difficile de dire que cette tempête et sa gravité aient été anticipés par quiconque. Les statistiques démontrent, pourtant, que certains participants étaient vraisemblement conscients de l’imminence d’une correction du marché”, a conclu l’économiste.

histoire matiere obligatoire

jean pierre SIMON

  30/07/2009

La solution serait peut etre de mettre l’histoire comme matiere prima nostra dans nos lycées et collèges . Il y apparaitrait qu’on n’a jamais vu un (des pays) mener une guerre aussi debile loin de sa sphere . Meme Charles 8 en son temps lors de la conquete du mythique royaume de sicile

les deux oreilles d'un même âne

Ilker de Paris

  30/07/2009

On peut difficilement gagner une guerre contre un peuple entier à moins de le détruire en entier; c’est pour cela que “les Talibans” ont intérêt à gagner les gens à leur combat, ce qui n’est pas excessivement difficile, en effet “les Talibans” sont avant tout des Afghans, et les forces d’occupation ne font pas grand chose pour, de leur côté, gagner “les coeurs et les esprits” : pauvreté de la population, “dommages collatéraux”, sentiment d’occupation armée etc - un chef Taliban a cette fine… expression : “on voit clairement maintenant qu’il n y a aucune différence entre Obama et Bush, les deux administrations sont les deux oreilles d’un même âne”.
Une bonne émission sur l’Afghanistan : http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions_ete/expertise/