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Article : Le F-22, l’oxygène et l’attaque contre l’Iran

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Candide

jean-jacques hector

  12/07/2012

Déléguer à des robots la défense des droits de l’homme est éminemment suspect…

L'Iran ne sera pas attaquée.

steph steph

  13/07/2012

Tout cela reste de la gesticulation, la réalité, à mon sens, est que l’Iran va se doter -à terme- de l’arme nucléaire et que ce fait est déjà acté.

1. Israël se dote d’une capacité de frappe en second avec la prochaine mise en service de ses sous-marins Dolphin dernière génération ( armés de Popeye nucléaire -1500 kms de portée- ) et des Jericho - III.

2. Les dirigeants iraniens restent confiants : Israël ne dispose pas de la capacité conventionnelle pour affecter le programme nucléaire militaire au point de le stopper -bien que techniquement, l’accès au site demeure le maillon faible de la tactique de l’enfouissement.

3. Les USA son affaiblis par des années de guerre en Irak et Afghanistan.

4. L’Europe est en pleine crise et n’est pas capable d’adopter une position commune et quand bien même : elle peut toujours parler, mais personne ne va écouter cette “vieille dame ronchonne et malade”.

5. Les tensions sur les prix pétroliers font qu’à terme, l’embargo sur le brut iranien pourrait être remis en cause.

6. La Chine préoccupée par ses seuls intérêts profite de la situation exceptionnelle : elle est le plus gros client de Téhéran et donc en position de négocier.

7. La véritable “guerre” se joue entre les iraniens et les régimes sunnites d’Arabie saoudite et du Qatar et ce conflit larvé ne date pas d’hier… C’est un très vieux contentieux.
Ce qui implique que dans ce jeu de billard à trois bandes, l’occident est à la place de la boule : roulée dans la farine par les iraniens, ballottée d’un bout à l’autre de la table par les autres acteurs.

8. Depuis toujours, la population iranienne est très nationaliste, ressentant comme une fierté  l’entrée de sa mère-patrie dans le club des pays nucléaires. Il n’existe pas de scission réelle entre le peuple et ses dirigeants, même si les iraniens ont des rancœurs vives à l’encontre de leurs politiques.

9. Le président Iranien n’est pas celui qui dirige le pays. C’est le guide la révolution qui détient les pouvoirs. Ahmadinejad ne se présente pas pour les élections de 2013.
Le problème le plus sérieux est celui lié à l’état de santé du guide de la révolution.  Sa succession pourrait être la source de désordres importants.

10. Une période électorale s’ouvre aussi aux USA, pas vraiment le moment de lancer une guerre.

11. La guerre secrète menée par les occidentaux contre le programme militaire nucléaire iranien a produit des effets, mais n’empêchera pas sa réalisation ; des retards tout au plus.

12. Il semble que sans l’implication des EAU ou de l’allié saoudien, l’opération soit vouée à l’échec. Ces deux pays se surarment, les EAU se dotent de système de défense ABM ; l’affaire de Bahrein démontre qu’ils sont sur les dents et restent de toute manière indécis. Ils semblent aussi acter l’éventualité proche d’un Iran nucléaire et ils sont largement conscients des faiblesses de leurs alliées occidentaux.

Furtivité ?

Jean-Claude HENRY

  13/07/2012

La technologie dite furtive est un leurre. Rappelons nous le F-117 abattu par un SAM-3 en 1999. Cette “furtivité” n’est valable que frontalement. En revanche, dans un axe vertical, les radars peuvent détecte, sinon l’avion lui-même, les turbulences considérables que provoquent son déplacement.
Les radars de la Défense nationale situés dans le Massif central suivent depuis des années le déplacement, aux USA, de ces avions furtifs en utilisant la réflexion des ondes radar sur la couche ionosphérique. Cette détection est encore plus facile avec des radars satellitaires. Les Russes en disposent d’environ 60 !