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Article : L’Amérique, la Syrie et “le roi est nu”

   lundi 16 septembre 2013

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Le Système est nu (dans le système de la communication)

Christian

  16/09/2013

Allez, soyons pour une fois un peu affirmatif…

Tout ces constats opérationnels (« the use of force is ineffective. And it has lost its utility (…) a long time ago », « the growing inefficiency of war due to the increased political knowledge of the public ») fait par les uns et les autres tout autour du globe et dont vous rendez compte dans votre Bloc-Note du 16.09.2013… c’est la réalisation, par les uns et les autres, de l’échec de « l’idéal de puissance », du « choix du feu », de l’économie de force, du « déchainement de la matière », des technostructures les plus pointues du Système (NSA)…  (puisqu’il faut étendre ce constat à tous ces domaines d’activité de la contre-civilisation…)

Et cette réalisation se fait partout, dans toutes les têtes (à très peu de chose près): dans le chef de l’establishment US (Brezinski), des commentateurs “de l’Empire” (les Leverett), des politiciens des pays agressés et qui y ont résistés (l’Iran avec Jarad Zarif, la Russie avec Poutine assurément…)… et, not the least, dans les diverses populations agressés (bis) à travers le monde (« politically awakened and historically resentful peoples ») – c’est-à-dire dans toutes les populations, y compris celle des Etats-Unis d’Amérique, qui n’est pas la moindre à avoir été agressée par le Système (voir son système pénitentiaire, son système de surveillance de la population etc. etc.).

Et qui dit réalisation dit changement de perception ; qui dit changement de perception dit évolution psychologique… Et là (perception et psychologie) est tout le nœud de l’affaire du Moderne. Le Système aura démontré (de manière assez “brillante” et complète) l’absurdité (et l’impossibilité) de la voie nihiliste où il s’est engagé. Grande leçon que nous n’avons pas fini de tirer collectivement…

En attendant, nous semblons enfin (psychologiquement) prêts à passer à autre chose. (Ou prêts du moins à vouloir “la victoire sur la ferraille”, la plus difficile, celle dans notre perception et dans nos coeurs - et ce en hommage juste aux “âmes de Verdun”, puisque cette journée pluvieuse semble rendre novembre assez proche…)