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Article : La sécession et l’“air du temps”

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A propos de déconstruction

Schlachthof 5

  22/06/2009

Une glasnost pour les anglais

Christian Steiner

  22/06/2009

Votre thèse, développée également dans votre précédent article « Monde et contre-monde » (et à laquelle j’adhère, why not ?) : les Américains face à la nécessité de faire leur glasnost, de signifier eux-mêmes la fin de l’American dream, de détruire les USA eux-mêmes pour libérer les esprits de leurs mécanismes paralysants.

Deux articles, signalés précédemment par vos lecteurs, vont dans le même sens, mais parlant du Royaume-Uni : Georges Monbiot (« For 300 years Britain has outsourced mayhem. Finally it’s coming home », http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2009/jun/08/british-empire-colonies-banks-reform et John Lanchester (“It’s Finished” http://www.lrb.co.uk/v31/n10/lanc01_.html)

Le deuxième article surtout, beaucoup plus long car expliquant de manière relativement accessible comment le capitalisme actionnarial anglo-saxons et la City en est arrivé à la crise actuelle, conclut de manière assez explicite à la nécessité de l’acceptation que ce modèle a échoué, à la nécessité de signifier que ce système a échoué. Une glasnost pour les Anglais aussi :

“The UK and US plans are different, as I’ve said, but at their heart they both show the governments going to tremendous, Basil Fawltyish lengths in order to avoid taking the troubled banks into public ownership. Our governments are prepared to pay for them, but not to take them over. There are four reasons for the reluctance to take over the banks…

(…)

All of this leads us to the fourth and deepest reason why the government won’t nationalise the banks. The deepest reason is:

4. Because it would be so embarrassing. Some of the embarrassment is superficial: on the not-remembering-somebody’s-name-at-a-social-occasion level. (…) There is, however, a deeper embarrassment, one which verges on a form of psychological or ideological crisis. To nationalise major financial institutions would mean that the Anglo-Saxon model of capitalism had failed. The level of state intervention in the US and UK at this moment is comparable to that of wartime. We have in effect had to declare war to get us out of the hole created by our economic system. There is no model or precedent for this, and no way to argue that it’s all right really, because under such-and-such a model of capitalism . . . there is no such model. It just isn’t supposed to work like this, and there is no road-map for what’s happened.

It’s for this reason that the thing the governments least want to do – take over the banks – is something that needs to happen, not just for economic reasons, but for ethical ones too. There needs to be a general acceptance that the current model has failed. The brakes-off, deregulate or die, privatise or stagnate, lunch is for wimps, greed is good, what’s good for the financial sector is good for the economy model; the sack the bottom 10 per cent, bonus-driven, if you can’t measure it, it isn’t real model; the model that spread from the City to government and from there through the whole culture, in which the idea of value has gradually faded to be replaced by the idea of price. Thatcher began, and Labour continued, the switch towards an economy which was reliant on financial services at the expense of other areas of society. What was equally damaging for Britain was the hegemony of economic, or quasi-economic, thinking. The economic metaphor came to be applied to every aspect of modern life, especially the areas where it simply didn’t belong. In fields such as education, equality of opportunity, health, employees’ rights, the social contract and culture, the first conversation to happen should be about values; then you have the conversation about costs. In Britain in the last 20 to 30 years that has all been the wrong way round. There was a reverse takeover, in which City values came to dominate the whole of British life.”

http://www.lrb.co.uk/v31/n10/lanc01_.html

Une glasnost pour nous aussi?

Christian

  22/06/2009

(Suite du post précédent, « Une glasnost pour les anglais »)

Ceci dit, il y a pléthore de livres, d’analyses, de discours etc. qui concluent tous peu ou prou dans le sens de cette libération de l’esprit de laquelle vous nous entretenez depuis fort longtemps, bien qu’ils le fassent souvent de manière moins explicite, ou moins radicale (dans le sens de prendre le problème à la racine) que vous ne le faites.

Je n’en veux pour exemple que le dernier livre d’Amin Maalouf, « Le dérèglement du monde » (qu’on peut entendre parler sur son essai par exemple sur cette radio : http://www.rsr.ch/la-1ere/presque-rien-sur-presque-tout/selectedDate/19/06/2009#vendredi), qui fait le constat désormais « banal » du dérèglement général, dérèglement (je cite) climatique, économique, environnemental, financier, stratégique, politique, éthique spirituel, technologique etc. (n’en jettez plus !). Et, d’une manière qui le rapproche d’un autre de vos grands thèmes (auquel je souscrit aussi volontiers, en tant que « chimpanzé politique », volubile certes mais pas moins sourcilleux de ce que le mâle alpha veille un minimum au maintien de la structure sociale, de ce deuxième milieu vital que sont la société et les autres), il attribue ce désordre généralisé à une crise de légitimité. Une crise de légitimité qu’il voit double, participant lui-même de deux mondes, français et libanais (levantin) : une crise de légitimité banalement politique des dirigeants arabo-musulmans, et une crise de légitimité des USA comme modèle et unique leader du monde.

Et Amin Malouf de signaler aussi, à plusieurs reprises, dans l’interview radio sur son livre plus que dans son livre même, de manière étrange, qu’il y a eu « cette explosion technologique, scientifique, qu’on ne sait pas penser, pas maîtriser… », qu’« on veut changer quelque chose, mais on ne sait pas quoi… »

Cette pléthore de livres ou de débats écrits sur Internet sur la nécessité de « changer », associé au constat de la paralysie croissante de notre politique, montre combien nous sommes incapable de changer quelque chose qui a une inertie aussi grande que des fondements culturels (fussent-ils non homogènes et parcourus de tensions), qu’un système socio-économique ou techno-économique sous-tendu par habitudes de pensée prises, des facilités de vivre. Montre combien de la conscience à l’acte, de la conscience à la libération, il y a un abîme. Montre combien on « pense » plus avec notre corps, on vit, on rêve, on comprend, on agit plus avec notre corps, cette « grande raison », que guidé par notre « petite raison ».

D’où ma tendance à vous rejoindre (encore ! je suis bientôt prêt à être un courtisan en bonne et due forme !) sur la nécessité de quelque chose de physique pour libérer l’esprit, la nécessité d’un acte iconoclaste pour se libérer des idoles de notre temps. (Il est entendu que je parle de quelque chose de physique qui libère l’esprit de ses chaînes présentes, pas de quelque chose de physique qui libère des pulsions néfastes, du ressentiment, qui tourne au pogrom   gros péril de notre temps où les tensions sont telles que quelque chose doit finir par se libérer , et qui ne ferait in fine que changer des chaînes contre d’autres)

Alors quid ? Les Américains ont leur American dream a pulvériser, les Anglais la défaite de la City et leur passé à reconnaître… et nous autres, continentaux ? Qu’avons-nous à faire de libératoire ?

No sé... Peut-être, sûrement, avons-nous besoin de nous déprendre de nos machines. Affirmer que la machine en soi (l’ordinateur, la modélisation informatique, la communication numérique) ne nous permet pas de maîtriser les choses, encore moins de faire les choses sans qu’on ait d’effort à fournir, en nous dispensant de penser et de comprendre. La machine ne pense pas à notre place, comprend encore moins à notre place. Et pourtant… on l’oublie ; du coup, elle se met de fait à penser à notre place (c’est-à-dire qu’on la laisse penser à notre place), et nous impose sa pensée mécanique, sa pensée de machine, sa pensée non humaine. Et les gamins d’aujourd’hui sont encore plus soumis à ceci, vu notre propre incapacité à leur montrer le contraire.

Il s’agit peut-être moins d’un nouveau luddisme, que de pouvoir rigoler comme les étudiants chinois l’ont fait face à M. Geithner, lorsqu’on nous dit que les solutions aux problèmes actuels viendront de la technologie et l’organisation. Je pense à la position de M. Bertrand Piccard par exemple (si, si, le petit fils d’Auguste Piccard, personnage vernien et noble savant inventeur du ballon stratosphérique et du bathyscaphe en son temps), qui pense que s’il réussi à faire le tour du monde en avion solaire (ce que je lui souhaite par ailleurs), ça débloquera la situation, ça suffira pour que tout le monde se mette aussitôt à faire de la croissance « verte », durable, respectueuse… sans avoir le moins du monde à se remettre en cause, sans avoir à jeter un autre regard sur soi et le monde, une autre compréhension des choses humaines… Eternelle tentation de changer notre empire sur les choses plutôt que notre emprise sur nous-même ; tentation à laquelle certaines époques pouvaient se permettre de succomber, mais plus la nôtre : nous ne pouvons plus continuer de vivre comme des robots, penser de manière automatique, faire comme on a toujours fait…

franchement

jean pierre SIMON

  22/06/2009

Je ne vois pas comment la deconstruction de l’empire US peut apporter du bon. Surtout que les principaux scissionistes sont texans et sont cela meme qui on envoyé les USA dans des guerres inutiles Worlwide.

C’est comme si on disait que le demembrement de l’empire Carolingien avait apporté la paix en europe .

GxG la suite de la suite ... "Les cobayes du Dr Folamour"

Francis Lambert

  22/06/2009

Le 1er mars 1954,  (...)
Entre le ciel et l’Océan, une “étoile” explose. Elle s’appelle Castle Bravo, c’est une bombe thermonucléaire : la puissance de mille Hiroshima, mille fois quinze kilotonnes de TNT, mille fois une bombe qui a fait plus de 140 000 morts. (...)
Et il y a eu l’explosion… Enorme. Le sol bougeait, tremblait. Le vent nous a jetés par terre. Nous avions peur, tellement peur. Le vent s’est arrêté. Il n’y a plus eu un bruit, juste le silence. Les yeux nous piquaient comme s’ils étaient pleins de sable. (...)

“L’accident” ne constitue qu’un épisode des mystifications, exploitations et négligences criminelles qui, dès le début, ont tissé les relations entre les militaires, les scientifiques, les autorités américaines et un peuple du Pacifique sacrifié pour le “bien de l’humanité”. (...)

Soixante-sept essais nucléaires vont être menés dans les îles Marshall. (...) Devant l’assemblée des Nations unies, il explique en 2005 : “Mon pays a reçu l’équivalent de 1,6 bombe Hiroshima par jour, tous les jours, pendant douze ans.” (...)

Jusque dans les années 1970, les femmes vivaient dans l’angoisse de ce qui pouvait sortir de leur ventre. Elles mettaient au monde des “bébés méduses” : des troncs à la peau translucide qui laissait paraître le cerveau et le coeur battant. Ils rebondissaient sur la table d’accouchement et mourraient. Il y avait aussi les “bébés grappes de raisins”, où seule la présence d’un cerveau suggérait aux sages-femmes que la forme aurait pu être un enfant, et des nouveau-nés incapables de téter, condamnés à mourir de faim.
Les Américains accusent les Marshallais d’inceste ou se réfèrent à une syphilis galopante. (...)

En 1994, dans un effort de transparence, l’administration Clinton a rendu publics certains dossiers du Département américain de l’énergie. Les Marshallais ont alors découvert qu’ils avaient servi de “matériel”. Elaboré avant Castle Bravo, le projet 4.1 visait à l’étude des conséquences des retombées radioactives sur les êtres humains. “Ils nous ont déshabillés. Ils ont pris notre photo et ils nous ont donné un numéro”, se souvient Lijon. Quarante ans plus tard, les manipulations dont elle a fait l’objet ont pris tout leur sens.
Bill Graham, le responsable du Tribunal des réclamations nucléaires, lit un rapport du laboratoire Brookhaven daté de 1958 : “L’habitat des insulaires nous permettra de recueillir des données écologiques très utiles sur les effets des radiations. Nous pourrons suivre les divers radio-isotopes du sol à la chaîne alimentaire jusque dans l’être humain, où nous étudierons leur distribution dans les tissus et les organes, les demi-vies biologiques et les taux d’excrétion…” De ses archives, il tire une autre photocopie : “Le groupe des Marshallais irradiés constitue la meilleure source d’observation sur les êtres humains. Tous les modes d’exposition continue sont représentés : irradiation pénétrante, exposition de la peau aux rayons bêta, absorption de matériel radioactif…” (...)

(Aujourd’hui ... )
Equipée d’un golf à neuf trous, l’île est au coeur de la guerre des étoiles. On y rêve de la construction du bouclier antimissile et, régulièrement, l’atoll se fait bombarder depuis la Californie. La base militaire est censée intercepter les missiles, mais le bouclier est une vraie passoire et les ogives atterrissent dans le lagon. Le ministre des affaires étrangères des Marshall, Tony de Brum, a demandé une étude sur l’impact chimique des projectiles. Les Américains font la sourde oreille.

Extraits de :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/06/22/les-cobayes-du-dr-folamour_1209927_3244.html

Secession ? La Californie est quasi expulsée de l'union comme un vulgaire locataire "broken"

Francis Lambert

  22/06/2009

California is America’s most populous state with 38 million people. Its GDP of $1.8 trillion is the largest in the U.S. Its economy is bigger than those of Russia, Brazil, Canada, or India. (...)

The state faces a stunning $24.3 billion budget deficit, even assuming no significant deterioration in the economy from this point onward. And the state has lost virtually all hope of President Obama declaring, “California is too big to fail.” (...)

California’s credit rating is already the lowest among all U.S. states. (...)  Democrats proposed a budget that would raise $2 billion from cigarette taxes and oil companies. But the governor promptly vetoed the plan. (...)

State officials continue to insist that a state default is unthinkable … much like GM executives said their bankruptcy could never happen. (...)

1… sell all California paper now!
2… if California defaults, it could set off a chain reaction of bond price plunges and defaults throughout the municipal bond market.
3… Don’t underestimate the impact California’s depression is having — and will continue to have — on the rest of the U.S. economy. At $1.8 trillion, the state’s GDP is so large (...)
4…  an insurance policy against a dollar decline.

Extraits de California’s Economy Collapsing http://www.marketoracle.co.uk/Article11503.html

NB : La secession, devolution etc. sont des visions “nationaliste” ce qui fait l’unité des USA c’est l’argent ... la partie ruinée de la Californie sera retournée au Mexique ... ou cédée à la Chine en apurement de dette ?

Les 12 impasses de la construction européenne.

Père Iclès

  24/06/2009

Voilà  une conférence de François Asselineau en 7 vidéos dont le sujet qui n’est pas sans rapports avec le thème de la secession.

http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=23065

Crise climatique, dégaspillage et emplois

Jean-Claude HENRY

  24/06/2009


Nous ressentons un changement climatique plutôt léger, mais beaucoup mieux perçu que par le passé, en raison de la multiplication des mesures et de la diffusion des informations. Une tendance uniforme veut accréditer l’idée que la crise ressentie est la conséquence de l’augmentation anthropique des taux de CO2 atmosphérique, Pour enfoncer le clou, les médias affirment qu’il y a un consensus sur l’existence d’un réchauffement global et de ses (futures) conséquences catastrophiques.
Il faut savoir que bien au contraire, une très forte proportion des scientifiques concernés par le sujet, sinon leur majorité est totalement opposée à ces conclusions et cela à partir des données scientifiques disponibles et entre autres, celles fournies par le GIEC. En 2003, un organisme contestataire s’est créé à Milan et porte le nom « Non governemental Internationa Panel on Climate Change » (NIPCC), Rien qu’aux Etats-Unis, il comporte à ce jour, très précisément 31.478 scientifiques relevant de toutes les domaines de recherche concernés par le « changement climatique ». Un rapport critique vient d’être édité, disponible (en anglais) à http://www.heartland.org/publications/NIPCC%20report/PDFs/NIPCC%20Final.pdf
Je donne ci-dessous une traduction du résumé :
Publié en 2007, le quatrième rapport de l’IPCC est un effort majeur de recherche effectué par un groupe de spécialistes dédiés à de nombreux sujets liés au changement climatique. Il constitue un recueil pertinent del’état actuel de la science, amélioré par un index qui manquait aux rapports précédents de l’IPCC. Le rapport AR4 permetv également d’accéder à de nombreux commentaires critiques soumis à des relecteurs experts, ce qui est une autre première pour l’IPCC.
Alors que l’AR4 est un document impressionnant, il est loin d’être un travail de référence fiable sur quelques un des aspects les plus importants de la science et de la politique du changement climatique. Il est entaché d’erreurs et d’affirmations erronées, il ignore des données scientifiques qui étaient disponibles, mais n’étaient pas compatibles avec avec les conclusions préconçues de auteurs
et qui avaint déjà été contredites pour des parties importantes par des recherches publiées à partir de mai 2006, date finale de l’IPCC.
En général, l’IPCC refuse de considérer comme problèmes scientifiques importants un certain nombre de ceux qui bouleverseraient sa conclusion majeure selon laquelle “la plus grande partie” de l’augmentation des températures moyennes observées depuis le milieu du 20ième siècle est très vraisemblablement due à l’augmentation observée de la concentration des gaz effet de serre, d’origine humaine. L’IPCC précise “très vraisemblablement” comme assuré, au moins 90 pourcent
[de cette concentration], mais n’explique pas comment ce chiffre a été obtenu. L’IPCC aussi ne précise pas l’expression “la plus grande partie” et ne fournit aucune explication.

L’IPCC n’applique pas les méthodologies généralement acceptées pour déterminer quelle est fraction du réchauffement en cours est naturellle, ou combien est causée par l’augmentation des gaz
à effet de serre. Une comparaison des “empreintes digitales” des meilleures observations disponibles avec les résultats des modèles gaz à effet de serre dernier cri conduit à la conclusion que la contribution anthropique est mineure. Cette preuve, bien qu’elle ait été disponible, était ignoré par L’IPCC. L’IPCC continue à sous-estimer l’évidence accablante selon laquelle, sur des échelles de temps de l’ordre de la décade ou du siècle, le Soleil et les effets atmosphériuqes de nuage associés, sont responsables pour beaucoup du changement du climat passé. Il est donc hautement vraisemblable que le Soleil est aussi une cause majeure du réchauffemrnt du vingtième siècle, avec une contribution anthropogenique mineure. En outre, l’IPCC ignore, ou cite de manière imparfaite,
les autres publications scientifiques auxquelles elle recourt pour la discussion et les explications. Ces erreurs et omissions sont documentées dans le présent rapport par le Panel International non gouvernemental sur le changement climatique (NIPCC). Le rapport est divisé en neuf chapitres qui sont brièvement résumés ici, et décrits plus complètement dans le reste de ce résumé.

Le chapitre 1 décrit les limitations de la tentative faite par l’IPCC pour prévoir les conditions futures
du climat en utilisant des modèles numériques de climat. L’IPCC viole de nombreuses règles et procédures requises pour les prévisions scientifiques en faisant ses “projections” à l’usage limité des responsables politiques. Aussi sophistiqués que soient les modèles dernier cri, ils souffrent de
défauts et de raccourcis qui pourraient modifier même le signe (plus ou moins, réchauffement
ou refroidissement) de la température terrestre projetée en réponse à l’augmentation des concentrations atmosphériques de CO2. Si les modèles du climat global sur lesquels
l’IPCC s’appuie ne sont pas validés ou fiables, la plus grande partie du le reste de l’AR4, bien qu’il soit fascinant à lire, n’est pas pertinent pour le débat politique public sur ce qui devrait être fait pour arrêter ou ralentir la survenue du le réchauffement global.

Le chapitre 2 décrit des facteurs de rétroaction qui réduisent la sensibilité de la température
de la terre aux changements du CO2 atmosphérique. Des études scientifiques suggèrent que la
sensibilité du modèle de température de la terre au doublement du niveau de CO pré-industriel
est beaucoup bas que l’estimation de l’IPCC. Les rétroactions corrigées sur le système climatique
réduisent la sensibilité de climat à des valeurs qui sont un ordre de grandeur plus faible que celui que l’IPCC emploie.

Le chapitre 3 revoit des données empiriques sur les températures du passé. Nous ne corroborons pas
l’affirmation de l’IPCC selon laquelle les observations climatiques au cours du 20 ième siècle sont
sans précédent ou qu’il y ait une preuve évidente d’un effet anthropique sur le climat. Nous révélons des erreurs méthodologiques de Climate Change Reconsidered 2 au sujet du diagramme en crosse de hockey” de Mann et coll., preuve en faveur de l’existence d’une période chaude médiévale, des défauts dans l’enregistrement de températures de surface de notre époque moderne, preuve donnée par des données satellitaires de haute précision,  qu’il y a eu aucun réchauffement net au cours des dernières 29 années, et preuve que la distribution du réchauffement moderne ne porte pas l’“empreinte digitale” d’un effet anthropique.

Le chapitre 4 revoit les observations sur la fonte glaciaire, la superficie de la banquise, les variations de précipitation, et la hausse du niveau de la mer. Nous ne trouvons aucune preuve de tendances qui pourrait être attribuées au réchauffement global, supposé être d’origine anthropique au cours du vingtième siècle.

Le chapitre 5 résume la recherche d’un nombre croissant de scientifiques qui disent que des variations dans l’activité solaire, et non les gaz à effet de serre, sont le vrai conducteur du changement climatique. Nous décrivons l’évidence d’un lien entre le climat et le soleil et comment ces scientifiques ont empoigné avec le problème de trouver un mécanisme spécifique que traduit petits changements dans l’activité solaire en plus grand le climat effectue. Nous résumons comment ils peuvent avoir @+trouver la réponse dans les rapports entre le soleil, les rayons cosmiques et réfléchir des nuages.

Le chapitre 6 étudie et déboulonne les craintes largement répandues selon lesquelles le réchauffement global pourrait causer le climat le plus extrême. L’IPCC prétend que le réchauffement global causera (ou a déjà causé) plus de sécheresses, d’inondations, d’ouragans, d’orages, de déferlements d’orage, de vagues de chaleur, et d’incendies. Nous ne trouvons que peu sinon aucun soutien dans la littérature examinée en faveur de ces prédictions mais, un témoignage considérable en faveur du contraire : ce climat serait moins d’extrême dans un monde plus tiède.

Le chapitre 7 examine les effets biologiques de la hausse des concentrations en CO2 et de températures plus tièdes. C’est l’aspect du débat sur le réchauffement global, qui est le moins rapporté, peut-être parce qu’il est clairement une bonne nouvelle. Des niveaux croissants de CO2 augmentent la croissance des plantes et les rendent plus résistantes la à sécheresse et aux insectes. C’est une aubaine pour les forêts du monde et les prairies, aussi bien que pour les fermiers et les éleveurs, ainsi que les populations en accroissement du Tiers-Monde .

Le chapitre 8 examine l’affirmation de l’IPCC selon laquelle les accroissements de la température de l’air induits par le CO2 provoquera des extinction de plantes et d’animaux sans précédents, à la fois
sur la terre et dans des océans du monde. Nous trouvons qu’il y a là peu de preuve dans le monde réel en faveur de telles affirmations et une très grande évidence contraire qui suggère que la biodiversité de l’écosystème augmentera dans un monde plus tiède et enrichi en CO2.

Le chapitre 9 défie revendication de l’IPCC selon laquelle le réchauffement global induit par le CO2 est nuisible à la santé humaine. L’PCC attribue à une situation de hautes températures une augmentation du nombre de décès par maladies cardio-vasculaires, une augmentation des problèmes respiratoires, et une diffusion plus rapide de maladies infectieuses mortelles comme le paludisme, la dengue et la fièvre jaune. Cependant, un examen complet de la littérature scientifique révèle que le réchauffement global produirait vraisemblablement le contraire et réduirait en fait le nombre de vies perdues en raison de les conditions thermiques extrêmes. Nous expliquons aussi comment le réchauffement global induit par le CO2 aiderait à nourrir une population globale croissante sans empiètement majeur sur les écosystèmes naturels,et comment une production croissante de biocarburants (une stratégie recommandée par l’IPCC) porterait atteinte à l’environnement et augmenterait les prix alimentaires. La recherche résumée dans ce rapport n’est qu’une petite partie de ce qui est disponible dans la littérature scientifique. Pour aider les lecteurs qui voudraient explorer l’information qui n’est pas contenue dans ce volume, nous avons inclus des liens hypertextes Internet vers les bases de données continuellement mises à jour, du Centre pour l’Etude du Dioxyde de Carbone et du Changement Global à l’adresse : http://www.co2science.org.

Il ressort très clairement de ce rapport de 708 pages qu’il n’y a pas de tendance actuelle à un réchauffement global, bien au contraire. Ensuite, l’élévation du taux de CO2 atmosphérique, loin d’être une catastrophe, serait bénéfique pour la population mondiale.

Pour répondre directement à Francis Lambert, notre problème n’est pas celui d’une élévation du taux de CO2, mais celui de la disparition prochaine d’une énergie très facile à transporter, le pétrole. Il est bien sûr indispensable de l’économiser en l’utilisant au mieux, car c’est là qu’est tout le problème des générations à venir. La prochaine glaciation est inévitablement en route. Elle sera source de famines si nous ne prenons pas dès à présent les véritables mesures nécessaires. Les migrations de populations ne se produiront pas du Sud vers le Nord, mais à l’inverse des régions envahies par les glaces vers les régions plus chaudes du sud.
La crise énergétique commence à peine, alors que la glaciation ne sera là que dans un siècle ou un millénaire (mais guère plus). Il est donc urgent de trouver des solutions énergétiques individuelles comme le chauffage solaire ou générales comme l’électricité d’origine nucléaire, en attendant d’obtenir des combustibles stockables et transportables pour remplacer le pétrole.
Ce n’est pas en posant de faux problèmes (réchauffement et CO2 atmosphérique) que l’on peut trouver de bonnes réponses à nos problèmes. Mais dans l’immédiat, il est clair qu’il faut économiser le pétrole, puisqu’il s’agit de la seule action possible.