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Article : La Menace transmutée en Simulacre

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Echec et Mort

Didier Favre

  01/06/2019

Aux échecs, la partie est gagnée quand le roi adverse est soumis à une attaque et qu'il ne peut la parer quoiqu'il fasse. Le vainqueur déclare "Echec et Mat". Je me suis laissé dire que mat signifie mort.

Ici, vous notez l'échec de l'histoire occidentale depuis la Renaissance. Vous notez aussi le refus total de considérer cette évidence. Je vous suspecte (avec la citation de Lincoln à l'appui) de considérer ce déni comme suicidaire.

Nous sommes d'accord sur ce point. L'alternative n'est pas meilleure. il s'agirait d'accepter, dans les têtes de nos "élites", que tout ce en quoi ils ont sincèrement cru, qui les a fait riches et puissants, est faux.

Mis devant un tel choix, je crois que chacun de nous considèrerait le suicide comme acceptable. C'est la mort de toute la pensée occidentale qui est en cours. Quand je pense à n'importe quelle guerre, les soldats qui tuent et se font tuer y vont, je le pense, pour défendre cette pensée intérieure qui fait d'eux ce qu'ils se sentent être.

Vous décrivez ici une nouvelle étape dans l'entropisation du monde BAO. Il devenait de plus en plus simple d'observer le délire en cours, marque de cette mort en esprit, pour tout esprit quelque peu indépendant du Système.

Je suis maintenant stupéfié par le fait que deux voix perdues dans le désert des informations arrivent à cette conclusion évidente. Le déni est total et suicidaire.

En passant, cela donne une autre allure à tous les assauts du Système contre les complotistes, les "fake news", la vérité, la réalité, le discours de haine etc… Je vois là l'inconscience voulue des porteurs d'eau du Système qui défendent leur illusion avec l'énergie du désespoir.

Deux issues à ce combat désespéré, ils gagnent et nous sommes tous anéantis (nous marchons vers la guerre nucléaire comme des somnambules) ou ils perdent et nous avons une chance de survie mais ce sera très rude à traverser.

Ça va secouer si tout va bien.

Du royaume du jeu d’échecs, l’opposition Est - Ouest était un simulacre,

patrice sanchez

  03/06/2019

Il suffit de se référer aux travaux du Professeur Sutton pour s’apercevoir de l’ampleur de la mascarade !
En revanche, de l'empire bien mal acquis du Jeu de Bonneteau et de Poker menteur de l'esprit du petit échiquier brézinskien, une fois débarrassé du partenaire antagoniste, le système dualiste de notre ère matérialiste sous l’effet de "ce double simulacre " s’est mis en mode autodestruction, fin de l’histoire de l’homme qui voulut être dieu ou satan…
Nos temps apocalyptiques représentent la fin d’un monde de simulacre, un monde matérialiste agonisant où l’animal homme qui voulait se prendre pour dieu ou satan est en train de recevoir une leçon d’humilité cosmique, un retour fracassant et immanent du Bien sur le mal qui n’a que trop régné, et ce à quoi nous assistons, ce chaos sans nom tragi-comique et cosmique géopolitique avec des dirigeants zombis qui ne contrôlent plus rien et jouent en fin de compte le rôle d’idiots utiles et d’aiguillon pour notre ascension collective de conscience, et par voie de conséquence, la libération de nos chaînes mentales !
N’étais-ce pas l’auteur traditionaliste René Guénon qui écrivait que rien de ce qui s’accomplit dans notre monde ne saurait être inutile … et que la vérité finira par triompher sur l’obscurité et le mensonge comme il était enseigné dans les écoles de sagesse.
Le mensonge de notre monde de dualité n'a que trop duré, inspirons nous des paroles de Zarathoustra pour qui seul l'amour a droit de cité par delà les principes du bien et du mal !
« Si vous avez jamais dit « oui » à un plaisir, ô mes amis, alors vous avez en même temps dit « oui » à toute douleur. Toutes choses sont enchaînées, enchevêtrées, liées par l’amour – Si vous avez jamais voulu qu’une fois fût deux fois, si vous avez jamais dit : « Tu me plais, bonheur ! moment ! instant ! », alors vous avez voulu que tout revienne ! – tout de nouveau, tout éternellement, tout enchaîné, tout enchevêtré, tout lié par l’amour ».
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra.