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Article : La guerre du Sud est notre guerre, – et comment!

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Le Pentagone se prépare à une guerre économique

Bilbo

  10/04/2009

Les 17 et 18 mars, le Pentagone a organisé une simulation de guerre économique. Etaient présents des banquiers, des professeurs… C’était une première et le résultat de cette simulation était que la Chine serait vainqueur des Etats-Unis.

http://news.yahoo.com/s/politico/20090409/pl_politico/21053;_ylt=AjnsDCnWDtOFH2HNFJ2FZjKyFz4D

L’article souligne aussi que l’insuccès des mesures contre l’Iran, qu’elles soient militaires ou économiques, s’explique aussi par leur absence de coordination.

Deux conclusions (au moins) peuvent être tirées de cet article :
- D’une part Moby Dick n’est pas encore prêt à se remettre en cause et cherche à acquérir sans cesse plus de puissance.
- D’autre part la faiblesse étasunienne est de plus en plus perçue par ses dirigeants. Quelles en seront les conséquences sur la psychologie US et leur politique internationale ? Là encore tout repose sur l’énigmatique Obama.

Big brother

Djamal Benmerad

  16/04/2009

                    Big brother

       

Par Djamal Benmerad
http://euromed.skyblog.com
Le réseau Echelon est un système US d’interception planétaire. Il a la capacité d’intercepter 1.300.000 communications téléphoniques par minute, aux fins d’espionnage, bien entendu. Les objectifs classiques de l’espionnage sont les secrets militaires et les secrets d’autres gouvernements. Sont visés, par exemple, les nouveaux systèmes d’armement, les stratégies militaires ou des informations concernant le stationnement des troupes, comme ce fut le cas visant l’Irak, puis l’Afghanistan. Le système Echelon sert aussi d’espionnage économique.
Le système désigné sous le nom de code Echelon se distingue des autres systèmes de renseignement par le fait qu’il présente deux caractéristiques lui conférant un niveau de qualité tout particulier.
La première qu’il est réputé avoir, c’est la capacité d’exercer une surveillance totale. Par l’intermédiaire de stations de réception satellitaire et de satellites-espions, toute communication d’une personne transportée sur n’importe quel support –téléphone, télex, réseau Internet ou e-mail – peut être interceptée aux fins de prendre connaissance de son contenu.
La deuxième caractéristique, c’est que le réseau Echelon exerce ses activités grâce à la complicité intéressée de plusieurs Etats (Royaume-Uni, Etats-Unis, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande), ce qui constitue un plus par rapport aux systèmes nationaux de renseignements: les pays parties du système Echelon peuvent se partager l’utilisation de leurs installations d’interception, les tâches en résultat et les résultats obtenus.
Parallèlement, un intérêt est également manifesté pour des informations importantes du point de vue économique qui peuvent porter sur des nouvelles technologies ou des contrats avec l’étranger. Les risques que pourrait présenter, pour la sphère privée et les milieux économiques un système du type Echelon ne résultent pas uniquement du très grand potentiel de ce système de surveillance, mais procèdent bien d’avantage du fait qu’il fonctionne dans un espace qui échappe à toute règle juridique. De par son statut d’étranger, la personne dont les messages sont interceptés ne dispose d’aucune protection juridique intérieure. « Comme nous l’évoquions dans notre n° 92, cet état de fait résulte également de la course technologique à laquelle se livre le renseignement US » (4)
Le Parlement européen a traité de ce réseau « pouvant mettre en danger les sécurités nationales » des pays européens. Le dossier semble plutôt avoir été maltraité puisque, d’abord, parce que le Parlement européen a opté pour une commission « temporaire » parce que « la constitution d’une commission d’enquête n’est possible qu’aux fins d’examiner des violations de droit communautaire dans le cadre du traité CE »(1) Alors il a commencé à piocher dans son jardin, c’est-à-dire qu’il a écouté les services de renseignements européens. On a bien voulu lui donner ce que presque tous les lycéens connaissent. Voici sa manière de « traiter » le réseau Echelon concernant le volet belge : « Il existe deux services de renseignement, l’un militaire et l’autre civil. Le service général du renseignement et de la sécurité des forces armées est placé sous l’autorité du ministre de la Défense. Des missions consistent à rassembler et analyser des informations concernant les activités susceptibles de présenter une menace pour l’intégrité territoriale nationale, les projets de défense militaire, le déroulement des missions militaires ou la sécurité des ressortissants belges à l’étranger. Le Service général est, en outre, chargé d’assurer « la sécurité du personnel de l’armée et des installations militaires » ainsi que « le caractère confidentiel des informations militaires ». Le service d’information civil, la Sûreté de l’Etat relève du ministre de la Justice sur le plan de l’organisation, tout en étant également à la disposition du ministère de l’Intérieur. Il a pour mission de rassembler et d’analyser toutes les informations susceptibles de représenter une menace pour la sûreté intérieure, l’ordre démocratique et constitutionnel, la sûreté extérieure, les relations internationales, le potentiel économique ou d’autres intérêts fondamentaux. Des tâches lui incombent, en outre dans le domaine du contre-espionnage, de la surveillance des mouvements politiques extrémistes et de la sécurité des personnes(2) . A l’instar des autres services de renseignement européens, point ici de réseau Echelon. Aux Etats-Unis, c’est mieux. Voilà la retranscription des déclarations de M. Arthur Paecht (3) : « Tout au long de mon enquête, je me suis heurté à la réponse suivante : « Echelon cela n’existe pas ». Le système d’interception existe et c’est que j’ai essayé de démontrer à travers mon rapport ».
Une manœuvre machiavélique voudrait que « les craintes éveillées par la menace du réseau anglo-américain visent (…) à mettre en accusation les pays européens coopérant au système. Il s’agirait, par exemple, de semer la zizanie entre les membres de l’Union européenne »(5)
Une interrogation pour finir : Comment, avec un système aussi sophistiqué, les Etats Unis n’ont pu capturer Ben Laden ? A moins qu’il ne soit en train de dorer au soleil de la Floride…
                                                                                                          Dj. B .
(4) Le Journal du Mardi du n° 73 du 21 au 27.10.2000
(1) Article193 TCE
(2)  Document de travail du Parlement européen n° PE 294.997
(3) Arthur Paecht, rapporteur, Commission de la Défense et des Forces Armées auprès de l’Assemblée Nationale française.
(5) Idem

Propos sur la poésie et les poètes algériens d’expression française

Djamal Benmerad

  16/04/2009

Mahieddine Nabet, poète d’origine algérienne, aujourd’hui apatride, écrivait dans le milieu des années 1990 que « La poésie est simple parole d’Homme/ qui ne craint pas de reprendre/ avec talent telle parole d’un autre Homme qui s’appuie sur un autre Homme/ qu’elle fait complice/ chemin faisant/ de l’enfer à la folie » (1). Faisons nôtre ce credo pour introduire notre propos sur la poésie algérienne et répétons-le partout pour que partout cela se sache. Le poète algérien est le scribe de son peuple et de son époque.
La poésie algérienne est gorgée de soleil, mais elle charrie aussi les galets léchés par la Méditerranée. Elle fascine - ou séduit -, croyons-nous, par sa violence. Nous allons citer, pêle-mêle, quelques auteurs qui ont marqué la mémoire collective.

Par Djamal Benmmerad
http://euromed.skyblog.com
Belkheir, barde de la révolte et compagnon d’El Mokrani, chef de l’insurrection anti-coloniale de 1871, a fini déporté en Nouvelle Calédonie et y est mort. Si Mohand U M’Hand, le Villon algérien, devint paria, exclu de sa communauté. Kateb Yacine fut emprisonné par les autorités coloniales lors des manifestations 8 mai 1945 alors qu’il distribuait des poèmes manuscrits et enflammés. Il avait à peine 16 ans. Nombre de poètes algériens contemporains sont nés dans la violence de la guerre d’indépendance La guerre finie, ils connurent, à différentes étapes de leur vie, quelques années, pour certains quelques mois, de répit… Mais le répit est une parenthèse, et comme une parenthèse doit être refermée, ils ont replongé dans la violence, pour certains, vivent les affres de l’exil, pour d’autres, dommage « collatéral » de l’intolérance islamiste et de l’inquisition des différents régimes qui se sont succédés jusqu’à présent à la tête de l’Etat. C’est ainsi : qui ne périt d’une balle meurt d’exil. C’est pour cela, et selon les lois de la relativités, que nous trouvons futiles, voire ridicules, les parpaings rédigés sous le label « poésie » par certains poètes occidentaux qui s’extasient sur la beauté de la nature, le chant d’un rossignol, un coucher de soleil et autres « évènements » de même ordre à l’aide de « poèmes » à l’eau de rose. Cette poésie nous semble atteinte de ménopause avant d’avoir atteint la puberté. Donnons donc une procuration rétroactive à Messaour Boulanouar - poète emprisonné par l’armée coloniale – pour clamer le pourquoi de cette poésie : « J’écris pour l’homme en peine l’homme aveugle/ l’homme fermé par la tristesse/ l’homme fermé à la splendeur du jour/ J’écris pour éveiller l’azur/ au fond des yeux malades/ au fond des vieux étangs de honte ». Ceci est le prélude au seul poème qu’ait écrit Messaour Boulanouar en prison, un poème…de 150 pages, intitulé « La meilleure force » (2) . Ahmed Benkamla vient à sa rescousse dans « Contre Corps » (3): « Nous/ citoyens du poème/ voulons édifier notre cité/ sur le socle/ du bruit et de la colère ». Mais parce que la muse est aussi témoignage, Bachir Hadj Ali nous enseigne, en pédagogue de la poésie, qu’ « Echotier du monde/ obscurité poétique/ l’œuvre est tenue/ d’être l’art/ entre les sons et les sens/ la forme et l’étoffe/ de la poésie » (4). Signalons au passage que le recueil comprenant ce poème a été balisé par des séances de torture au centre de la Sécurité militaire algérienne.
La poésie n’est pas seulement une machine à anticiper, c’est aussi une machine à tatouer. Ecoutons l’amour effréné de la patrie, alors occupée, chez Malek Haddad qui crie dans un livre paru sous l’occupation coloniale : « Chez nous le mot Patrie a un goût de colère/ Ma main a caressé le cœur des oliviers/ Le manche de la hache est épopée/ Et j’ai vu mon grand-père du nom d’El Mokrani/ Poser son chapelet pour voir passer des aigles/ Chez nous le mot Patrie a un goût de légende » (5).
Oui, il s’agit de ce mot qui fait ringard en ces temps de « mondialisation », patrie, qui anime le souffle de Mohamed Haddadi qui écrit dans un recueil encore inédit: « Patrie où coule la soif/ l’amour a fait naufrage/ au large de tes eaux/ Ta nuit brise l’aurore/ et sur tes bords germe le cri/ fermente le remord d’avoir vécu/ contre un poteau de haine dressé comme un étau/ Il suffit de faire un pas/ pour fouler un tombeau/ tel un carré de lys flétri par le troupeau ».
Dans les années 1940, El Mouhouv Amrouche écrivait, à qui voulait le lire, à propos de cette même patrie, usurpée, que « Nous voulons la patrie de nos pères/ la langue de nos mères/ la mélodie de nos songes et de nos chants/ sur notre berceau et notre tombe/ Nous ne voulons plus/ errer en exil/ dans le présent/ sans mémoire et sans avenir » (6).
A un siècle de distance, Salima Aït Mohamed lui fait écho : « Les rossignols s’exilent/ vers des cieux embrasés/ pour chanter l’heure damnée/ et le souvenir déchiré/ des vers d’émeraude/ des œillets de chagrin/ C’est aujourd’hui Alger/ la blessure du monde » (7).
Aux côtés de la « patrie » surgit une autre thématique, une autre blessure, celle de l’exil. Hassan Chebli a connu les affres des prisons coloniales. L’indépendance retrouvée, l’Algérie n’avait pas besoin, semble-t-il, de s’encombrer de poètes. Avant de s’exiler, il a eu « le loisir » de publier, dans « Espoir et paroles » : « Ô mes frères qui n’êtes plus là/ à m’attendre/ au sortir de ma prison/ tout un peuple est là pour comprendre/ de quel horizon/ Novembre portait la genèse » (8).

On ne peut parler de poésie sans s’incliner devant Anna Greki, de son vrai nom Anna Colette Grégoire, cette jeune femme qui a choisi le chemin de la Résistance aux côtés de ses frères de cœur algériens. Militante du Parti communiste algérien, elle est arrêtée en 1957, internée à la prison Barberousse d’Alger, transférée en novembre 1958 au camp de Beni Messous puis expulsée d’Algérie avant d’y revenir à l’indépendance. Son engagement révolutionnaire transparaît dans cette tendre violence qui traverse son recueil publié à sa sortie de prison : « Je ne sais plus qu’aimer la rage au cœur/ C’est ma manière/ d’avoir du cœur à revendre/ Dressés comme un roseau dans ma langue/ les cris de mes amis/ coupent la quiétude meurtrie/ Pour tous/ dans ma langue/ et dans tous les replis/ de la nuit luisante/ je ne sais plus qu’aimer/ au cœur qu’avec cette plaie/ Dans ma mémoire rassemblée comme un filet/ grenade désamorcée/ je pense aux amis assassinés/ sans qu’ont les ait aimés/ eux qu’on a jugés/ avant de les entendre/ je pense aux amis/ qui furent assassinés »(9)  .
Avant d’être assassiné en 1993, Laâdi Flici a exprimé, de manière très dépouillée, cette identification à son peuple : « N’oublie pas/ que je suis/ un des tiens/ et aujourd’hui loin de toi/ je revois mon visage sale/ mes vêtements déchirés/ mes pieds nus/ mes amis qu’on appelait yaouled/ les cireurs et les voyous/ ma jeunesse à l’école/ où je n’allais/ qu’au début de l’année » (10).
L’Algérie indépendante tortura Bachir Hadj Ali pour son engagement progressiste, sans égard pour sa participation à la Résistance anticoloniale. Il nous laisse ce témoignage pudique de la douleur :
« Une ligne descendante/ caresse un feu patient/ le silence sous la torture/ est une jubilation/ Mais par où s’évader ? » (11). Plus près de nous, Tahar Djaout écrivait en 1993 dans ce poème prémonitoire que « Le printemps est le temps des décompte/ et des cadavres qui questionnent/ La mort s’assied/ avec son broc et son visage familier/ Elle aussi aime le feu/ et la tristesse des vents chanteurs » (12)  …Et il sera assassiné au printemps de la même année. Quelques mois plus tard, ce fut le tour de Youcef Sebti, lui qui écrivait que « L’enfer demeure/ et les insurgés/ ont pour destinée la folie » (13). Lui, l’insurgé, n’a pas eu le temps de connaître la folie : il fut égorgé la fin de l’année 1993.

Notes :
1- La grande humanité, Mahieddine Nabet - Editions parallèle, 1981
2- La meilleure force, Messaour Belanouar - Editions du Scorpion, 1963
3- Je t’imagine Antigone, Ahmed Benkamla - Editions Enal, 1983
4- Soleils sonores, Bachir Hadj Ali - Auto-édition
5- Le Malheur en Danger, Malek Haddad – Edition La Nef de Paris, 1956
6- Espoir et paroles, Anthologie poétique de Denis Barrat – Seghers, 1963
7- Ecrits d’Algérie, Collectif -  Editions Autres temps, 1996
8- Espoir et paroles, Anthologie poétique de Denis Barrat - Seghers, 1963
9- Algérie, Capitale Alger, Anna Greki, préface de Mostefa Lacheraf - Editions P. J. Oswald, 1963
10- La démesure et le royaume, Laâdi Flici – Editions Sned, 1981
11- Soleils sonores, Bachir Hadj Ali - Auto-édition
12- Pérennes, Tahar Djaout - Editions Le Temps des cerises
13- L’enfer et la folie, Youcef Sebti – Edition Bouchène


       

Piratage des données du JSF

Julien Kirch

  21/04/2009

http://online.wsj.com/article/SB124027491029837401.html

“Computer spies have broken into the Pentagon’s $300 billion Joint Strike Fighter project—the Defense Department’s costliest weapons program ever—according to current and former government officials familiar with the attacks.”

“while the spies were able to download sizable amounts of data related to the jet-fighter, they weren’t able to access the most sensitive material, which is stored on computers not connected to the Internet.” : sans doute qu’ils parlent du budget prévisionnel ?

AH!AH!ECHEC DE L'INTELLIGENCE!!!

georges dubuis

  28/04/2009

Ce pourrait etre le titre du prochain spectacle de Dieudonne,bravo Mr Grasset ces americains sont bien droles,je suis alle sur le site de STRATFOR"une societe internationalement reconnu de l’intelligence globale"rien que ca.J’y ai trouve en biais une bonne definition de la terreur"un manque de connaissance(IGNORANCE) qui force les gens a croire(penser dans le texte ce qui est impropre) aux pires scenarios” tien,tien cela me fait penser a Hollywood,la palme GORE(c’est dans le pire qu’ils sont les meilleures)et dans la serie le travail c’est la liberte(Dashau)
En lisant l’amerique torturee et me rappelant les articles du barbare jubilant Ralph Peters nous nous enfoncons dans les abysses des “civilisations “CONQUERANTES et leur eucharistie (sacrement essentiel du christianisme qui commemore et perpetue le sacrifice du christ)oecumenique (universel)comme Franco qui priait dieu pour lui donner la force d’opprimer son peuple.
Les USA /UK/Israel l’axe du bien super armes ,SANS culpabilite et SURES d’eux memes,question pour un champion qu’ ils ne PEUVENT pas comprendre esprit/raison/confiance(foi) versus intelligence savante en boite,defiance et puissance du conformisme de masse(le doux fascisme(reseau) egemonique de l’economie de l’humain atomisé et DIVERTI,tous ces petits jesus qui portent leurs croix invisibles et qui prient pratiqement tous les jours que le dollar sera sauve grace a leur religion d’arriere boutique,le complexe de dieu les travaillent tres dure et ils mettent a la question le monde ENTIER.
DE PROFONDIS!!!!!
PS:L’esprit c’est comme les parachutes si on n’en a pas on s’ecrase.Bonsoir a tous.