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Article : La “doctrine Gerasimov” et la folie antirussiste

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La fiction est devenue une science de la réalité augmentée, dépassée.

Georges Dubuis

  20/09/2017

En avance sur le temps vulgaire du calendrier du 21 au 20 septembre, le phénomène est toujours intéressant.
Le médium est devenu le message, fictionologie  et comme Debord ne l'avait pas précisé pour son  grand malheur d'alcoolique "le spectacle est une ABSENCE de rapport social objectivé par des images" tout la puissance des sociètés écrans dans tous les sens, cachées et montrées, lustucru et m'as tu vu. Abstraction uber alles dans une spirale vertigineuse où les médecines sont hautement nécessaires pour cacher la honte du mutisme et pour gérer le stress de l'abîme entre le rationnel, le réel et l'imaginaire qui est au pouvoir à plein tube.
Paris Match en résumé !
« Le poids des mots, le choc des photos ». Cette signature, qui a fêté ses 30 ans en 2008, a laissé place à un tout nouveau slogan : « La vie est une histoire vraie ».
GPS: en ces jours de manifs prolétariennes, nouvelle définition de cet immaculé concept " le prolétaire est un  consommateur de travail et d'exécution à dose absurdopathique ou le ressentiment est garanti et assuré "

Quand le mensonge n'est même plus mensonge...

Crapaud Rouge

  20/09/2017

Très heureux d'avoir trouvé cette phrase qui confirme mon opinion : "Le “mensonge” (les guillemets sont nécessaires à ce point d’inversion) est tellement complet et si complètement hermétique qu’il n’est plus mensonge puisqu’hors des références d’une réalité désintégrée ; la narrative n’est plus narrative puisque l’univers est, dans n’importe quel cas, reconstruit aux seules dimensions de la narrative devenant ainsi nouvelle réalité..."  Je me l'explique par l'auto-référence : leurs discours ne s'appuyant que sur leurs discours, et non sur une réalité objective et réfutable, le mensonge n'y a plus sa place puisqu'il est par construction une réfutation (faussaire) de la réalité. Il n'est donc pas étonnant qu'ils en arrivent à citer, "en passant, exactement comme on fait référence à une évidence", des faits qui n'ont jamais reçu l'ombre d'une preuve. Cela fait d'ailleurs partie de la panoplie de la propagande : une référence, se présentant comme un fait acquis sur lequel il est inutile de revenir, dissuade le lecteur de se questionner. C'est formellement le meilleur moyen pour faire passer "incognito" n'importe quelle énormité.