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Dans la course aux “dettes souveraines” les belges sont parmis les rois depuis que l’oubli existe.
Ils ont pu en prévenir d’autres. C’est cocasse de voir Sarkozy par exemple, qui a apporté de si judicieux commentaires, continuer à faire le contraire comme son pote Berlusconi.

L’effort demandé par l’euro a cependant amené les belges à gérer leur dette d’une manière remarquable. (http://www.debtagency.be/) Le niveau des taux d’intérêt de l’euro a aussi apporté une véritable bouée de sauvetage.
Las ... c’était trop de chance.
L’effort s’est ralenti. Les querelles Nationalistes s’exacerbaient au moment même où le monde entrait en crise.  “Barst belgië” (crevez la Belgique) résonne toujours au parlement. Du pur génie.
Plus de Nations signifie plus de “dettes souveraines”, un plateau de primes offerts aux oligarchies dans la concurrence des Nations avec sanctification démocratique.

Reste que la solderie belge, ne parlons plus de Nation, a de redoutables concurrents dans la course à la débacle : Liste des états par dette souveraine http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_sovereign_states_by_public_debt

Attention cette liste est en plein chambardement, les décotes immobilières sont déterminantes dans l’effondrement bancaire comme le montre la dette Irlandaise (après tant d’autres dans l’histoire).

Depuis plus de 20 ans le Japon est en dépression suite à sa bulle immobilière, sa dette enfle démesurément, elle l’autofinance jusqu’à présent. 
Entre le Japon, l’Espagne, l’Italie qui aura le ponpon dans la course à  l’irresponsabilité ? Qui s’est goinfré la plus belle bulle immobilière ?
L’Espagne est déjà financée par la BCE, bientôt l’UE et le FMI. (remarquez à l’occasion que la BCE est loin d’avoir la dette fabuleuse de la FED)

Le Japon s’épuise seul depuis plus de 20 ans, pas de matières premières, un boom de retraités ... et plus que le FMI .
The Collapse of the Yen: The Party Has Started http://www.zerohedge.com/article/collapse-yen-party-has-started

Mais les problèmes du Japon auront une répercussion mondiale à faire pâlir d’envie nos médiocres solderies.
Evidemment la volaille des Nations d’europe ne stabilisera pas ses finances avant ce choc. Pourquoi puisque c’est la faute à l’euro ?
Nous gardons ainsi toutes nos chances.