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Article : Klara pour l’éternité

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Tristesse et noblesse

Vieux Rebelle

  07/07/2017

Monsieur Grasset, permettez—moi de saluer ce texte.

Je comprends votre tristesse et je mesure la noblesse de Karla.

la VIE ne serait-elle pas . . . ?

François Jéru

  07/07/2017

. . . ce qui est sain, interpersonnel ou collectif, et porteur ?
une réalité indicible de cet ordre ?
que l'artiste ou romancier bien orienté tente d'aborder ?
Qui est soutenu par la VIE [ . . . ]

Klara

Frederic Dedieu

  07/07/2017

Je suis si peiné pour vous. Votre texte est magnifique et lui rend un si bel hommage. Si je vous apprécie autant c'est aussi pour votre sensibilité avec les animaux qui sont aussi mes compagnons permanents qui égayent ma vie, plus que beaucoup de choses. Je peux imaginer la stupeur de la découverte, et la peine profonde qui suit cette évènement tragique. Il laissera un grand vide, je le sais et vous encore plus. Pourtant continuez de lier amour et fraternité avec d'autres animaux, malgré la souffrance de les perdre, ils le mérite et vous aussi. C'est du moins ce que je crois être nécessaire, on s'attend à souffrir avec le moment de leur disparition, mais tous ces moments que vous vous offrez en attendant, sont des trésors de l'esprit et du coeur. N'y renoncez pas.

Frédéric Dedieu, avec vous!

Klara et Gandhi

Alexandra

  08/07/2017

Je crois que Gandhi disait quelque chose comme : "On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux". On pourrait le paraphraser pour les êtres humains eux-mêmes…

Je crois, à travers votre description et vos émotions, que j'aurais aimé Klara comme vous l'aimiez. Et puis d'ailleurs, à vous lire, je pourrais simplement écrire : je l'aime comme vous l'aimez.

De l'intime de l'estime..... de grâce

Georges Dubuis

  08/07/2017

 J'enchaine, Mr Grasset, nom prédestiné à la perfection et a l'obsession voir névrose, du plus que parfait qui est l'ennemi du bien. La philosophie, c'est comme la cuisine…..le plus difficile c'est de faire simple et de relier voir combiner des choses qui sont déjà liés, des evidences restées aveugles à l'autre.
Bref….vous n'avez pas réussi à le prononcer ce mot, grâce  vous qui l'avez si souvent écrit. Grâce, donc qui définit la nature des animaux et du vivant dont le seul souci est la ......peur. 
Ce que j'ai appris avec la mienne, chienne de vie,  c'est cela…. je l'ai nommé Faustine… presque les malheurs de la vertu .. non c'est Justine et ce n'est pas sad ( et les vôtres, Klara Malraux , née Goldsmith et Margot Fonteyn qui danse de source) .
Avec cette première chienne j'ai appris la conjugaison de 2 verbes, être et suivre, je suis qui, qui suit l'autre, c'est le jeu avec le je, vous suivez ,  confiance totalitaire !
Elle et lui ont la chance, qui se cultive (film enchanteur si il en est Being There où traduction triste, du titre en français, Bienvenue Mister Chance qui est justement jardinier) d'avoir l'espace et le temps, donc un co naissance et con vivialité sans limites.
Nous rencontrons des chiens socialistes…..éduqués sur nos hauts remparts de Montreuil/mer, la ville des Misérables, et elle leur montre ses dents si elle sent la peur, elle en déjà provoquée 2 à la chute et ON l'accusée d'être méchante, c'est trop drôle cette détestation de la liberté et l'adoration de la sécurité. La 1ere "victime" s'appelait Vidocq , pas très futé l'animal mais les 2 sont tombés magnifiquement comme au ralenti et s'en sont sortis gracieusement sans un cri. Ces chiens socialistes sécurisés devraient rester en appartement, la nature est trop surprenante pour eux.
Haut les coeurs.
Georges Dubuis

Cette solitude n’est que passagère

Cécile de Boschère

  09/07/2017

Je partage votre peine Mr. Grasset. Aimer les chiens, c'est aimer en eux ce que nous, les humains avons de plus sûr et de meilleur disait Madeleine Capsal et cet hommage que vous rendez à Klara atteste toute la grâce  et l'amour qui l'entouraient de l'âme poète et sincère dont on connait de vous


Mort d'une balle.
Toi : ne pas suivre en domestique,
Ni lécher en fille publique !
– Maître-philosophe cynique :
N'être pas traité comme un chien,
Chien ! tu le veux – et tu fais bien.
– Toi : rester toi ; ne pas connaître
Ton écuelle ni ton maître.
Ne jamais marcher sur les mains,
Chien ! – c'est bon pour les humains.
... Pour l'amour – qu'à cela ne tienne :
Viole des chiens – Gare la Chienne !
Mords – Chien – et nul ne te mordra.
Emporte le morceau – Hurrah ! –
Mais après, ne fais pas la bête ;
S'il faut payer – paye – Et fais tête
Aux fouets qu'on te montrera.
– Pur ton sang ! pur ton chic sauvage !
– Hurler, nager –
Et, si l'on te fait enrager…
Enrage !
Île de Batz. – Octobre.

A mon chien Pope de Tristan Corbière