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Article : Journal de bord de dedefensa.org — 051203, pas de censure mais des problèmes techniques…

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anatomie de la guerre aérienne en iraq

steph

  12/01/2006

Je me permet juste de vous demander une précision concernant cet article d’antiwar.com, puisque j’y relève un détail “irrégulier” (ou alors peut-être que je me trompe). L’article fait mention d’une passe en straffing de F-14 le 3 janvier sur un “supposé building abritant des terroristes”.
Corrigez moi si je me trompe, mais les F14 ont bien été retirés du service actif de la Navy en cours de 2005 ?
S’agit-il d’un erreur de la part du journaliste d’anti-war (on sait que des fois, les journalistes font preuve de beaucoup d’imprécisions et d’erreurs ou de confusion, dans la connaissance des matériels aériens). Mais bon, une bombe reste une bombe, nous sommes bien d’accord.

Radioactivité ambiante et interne

Paolo

  29/03/2006


Paolo Scampa
Membre permanent de l’AIPRI
Association Internationale pour la Protection contre les Rayons Ionisants.

Les nécroparticules radioactives.

La lente et éternelle criminalité des nanoparticules [1]  radioactives disséminées dans l’air du monde par milliards de milliards de milliards à la suite des explosions des armes à l’uranium « appauvri » est un fait planétaire aussi dramatique qu’irréfutable. Voyons pourquoi en commençant par les chiffres.
A:  Pour obtenir 1 Curie,  c’est-à-dire 37.000.000.000 de désintégrations atomiques par seconde ou Becquerel, il faut environ 3 tonnes d’U238. (Durant la dernière guerre du golfe 3000 tonnes de cet «uranium pas tout à fait appauvri» ont été employées et les analystes du Pentagone [2] retiennent déjà que parmi les soldats les pertes pour cancer se situeront autour de 40-50%. Inutile de souligner que les populations civiles seront tout autant atteintes durant des millénaires [3]. Mais à qui importe que là bas la moitié des irakiens crève, à qui importe que nos propres enfants crèvent par ici par moitié [4]? Respirer de l’air dénucléarisé ne fait pas partie de nos acclamés droits de l’homme. Nous sommes les démocratiques kamikazes atomiques. Du reste, par Dieu, il est déjà trop tard et trop de follout sont déjà advenus.)
B : 1 gramme de U238 = 12.332 Becquerel (désintégrations par seconde).
C: 1 millionième de gramme = 0,012332 Becquerel.
D: Les cellules sont sans cette protection face aux tirs radioactifs alpha internes que la peau peut garantir face aux tirs alpha externes. Venu de l’extérieur du corps ces tirs peuvent être arrêtés par la couche cornée de la peau, venus à travers la respiration ou l’alimentation de l’intérieur du corps ces tirs ne peuvent pas être arrêtés. Les cellules n’ont pas de peau. Bloquée à l’intérieur du corps à proximité des cellules, sinon dedans, une minuscule particule clandestine et insoluble de un gramme divisée par 1.000.000 (un gramme divisé par un million) “offre” en un an une irradiation interne alpha de TROIS-CENT-QUATRE-VINGT-MILLE Becquerel. Pour comprendre la radioactivité interne il incombe de compter les secondes qui passent, et non pas considérer uniquement l’intensité par seconde d’une irradiation. Prendre la valeur d’une seule seconde d’irradiation comme mesure de dangerosité ridiculise la « létalité » des nanoparticules et la cache au public. “Mais que peut une particule qui émet 0,01 Bq! Soyons sérieux!” 
Mais c’est justement dans ce silence fait sur les millions de secondes qui habitent une année que se situe la désinformation, le négationnisme assassin, l’abyssale ignorance kamikaze de nos dirigeants qui portent la mort atomique à eux mêmes, à leurs propres soldats, à leurs propres fils, à leurs propres populations, à l’entière humanité et au futur gros de « no future ».  C’est dans le décours du temps que s’inscrit en effet l’atomique létale vérité [5]. C’est simple à comprendre. Le péril est dans le caractère chronique, lancinant, interne d’un bombardement ionisant limité à une minuscule aire cellulaire où stagne une microscopique particule atomique. C’est là que le cancer grossit.  A une ionisation chronique aucun tissu vivant ne résiste, aucune cellule ne se restaure correctement lorsque soumise à un semblable bombardement rapproché et répété. Ses uniques mais suicidaires réponses biologiques sont faites de nécroses et de mutations génétiques pathogènes [5]  dont les visibles effets macroscopiques, le cancer, seront trop tard perçus des années après.
C’est simple à comprendre et facile à respirer. Les fines poussières radioactives sont des graines de tumeur qui ont besoin de temps pour croître dans les organismes. Et elles croissent et elles croîtront monstrueusement.  C’est simple à comprendre. Non pas la mort fulgurante d’Hiroshima mais la longue agonie radioactive. Non pas l’immédiate mort par explosion mais la sournoise mort différée par contamination. Inspirer et puis longuement expirer de douleur. A coté d’autres [7], les germes atomiques de l’agonie alpha sont dans l’air.

Note.
A: 60 secondes * 60 minutes * 24 heures * 365 jours = 31.536.000 secondes par an.
B: 0,0123322892 (valeur Bq de 1/1.000.000 gramme de U238 -UA-) * 31.536.000 = 388.911 Bq an.
Bibliographie et sitographie.
[1] Caracteristics of particles and particle dispersoids, C.E Lapple, Stanford Research Institute Journal, Vol 5, p.95, Third Quarter, 1961 In D.R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and physics, Taylor & Francis, CRC Press, USA, 2006.
[2] World affairs. The journal of international issues. Planet Earth As Weapon and Target, Leuren Moret http://www.worldaffairsjournal.com/article1.htm

[3] L’uranio impoverito resterà in Iraq per generazioni, D. Rokke, ex responsabile del pentagono per il programma per l’uranio impoverito. http://www.indicius.it/usa_25.htm

[4] “Did the use of Uranium weapons in Gulf War 2 result in contamination of Europe? Evidence from the measurements of the Atomic Weapons Establishment (AWE), Aldermaston, Berkshire, UK” - Chris Busby and Saoirse Morgan
http://www.llrc.org/aldermastrept.pdf
[5] URANIUM et PLUTONIUM c’est pas du chocolat, M.E. André. http://users.skynet.be/mauriceandre/
[6] Le bombardement du cytoplasme peut induire des mutations de l’ADN nucléaire, Charles Day. http://www.raraf.org/sites/larech.htm
Les rayonnements, l‘Adn et la cellule, Clefs CEA, printemps 2000. Sur web in http://www.cea.fr/fr/Publications/clefs2.asp?id=43

[7] http://www.nanodiagnostics.it