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Article : Hillary, opulente victime “collatérale” de Panamagate

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Culture follows power. Fareed Zakaria.

perceval78

  18/04/2016

Paul Craig Roberts a l'air désabusé, si Hillary devient présidente, la prise de contrôle des 1% sera complète.
En tout cas les 1% semblent avoir un journaliste à leur botte en la personne de Fareed Zakaria, étrange journaliste qui avait participé le 27 nov 2001 cf p17 à une réunion secrète organisée par Wolfowitz.

On le retrouve en juin 2009 dans un mémo addressé par Hillary a un de ses adjoints intitulé : Startegy memo (la faute d'ortographe est officielle state department)

Also, Tom Donilon told me there would be a dinner Thursday night w Kissinger, Scocroft, Zakaria, Brezinski and principals and that he wouldn't me to frame and lead off. So we have to get the ducks lined up.

On ne s'étonnera donc pas de le retrouver en compagnie de Brzezinski et Albright au sujet de l'ukraine ou au CFR interrogeant Hillary sur la Syrie.

c'est le même qui interviewe Bill. ou Bill + Soros. et c'est évidemment le même qui dit qu'Hillary est incroyable et tout à fait modérée.

Bref les 99% devraient logiquement soutenir Bernie ... et Fareed Zakaria très logiquement ne soutient pas Sanders

Am I speaking about Bernie Sanders — or Donald Trump?

Je lève mon panama (de paille)

Christian

  19/04/2016

Bon, il y a quand même quelque chose d’étrangement réconfortant là-dedans (1) – contrairement à tant de virtualisme façon « industrie financière », GAFA (Google-Amazone-Facebook-Apple) et autres délires progressistes à la sauce transhumaniste -, et c’est l’aspect bien concret et matériel sur laquelle cette chaîne d’enrichissement et de corruption se base. J’entends par là le secteur minier, pétrolier et de la construction si bien représenté dans les connections et donateurs des Clinton. (A quoi on pourrait ajouter le pétrole d’Arabie Saoudite, véritable trou noir de dimension cosmologique dominant absolument et pesant de toute sa « majesté » noire sur le Système, comme si bien dit dans l’Analyse du 18 avril). Je ne sais pourquoi cet aspect « old school », très terre à terre et concret, éminemment géologique, me rassure quelque part (Peut-être mon ancien métier de géologue d’exploration ?).
 
Well, ce qui me plaît en fait, c’est qu’on n’échappe pas au réel, à une certaine réalité, la réalité première, qui est celle de notre planète et des étendues vivantes (2). Voire réapparaître ces dernières, ne serait-ce qu’à travers ce PanamaGate, ne serait-ce que sous la forme totalement déchue de leur dénégation et de leur considération comme pures « ressources » (3) exploitables jusqu’à la dernière motte… me fait plaisir. L’uranium, l’énergie, le pétrole conventionnel, les schistes bitumineux, le charbon et son contenu irréductible en souffre, les terres rares, le sable et le gravier etc. etc., toute cette « matière » première déconsidérée sur lequel le Système entier se base et duquel il est totalement, irréductiblement et à 100% dépendant (même si c’est sous la forme de la destruction et de l’engloutissement vorace), forme finalement une réalité qui ne se laisse pas faire, un mur qui s’oppose au Système et sur lequel celui-ci se fracasse, une réalité vivante (irréductible et indomptable) qui rigole de l’absurdité de la croyance du Système en sa permanence une fois toutes ces « ressources » mangées (4).
 
Je crois que c’est ce retour de choses fondamentales qui me réjouit, dans la lecture de cette longue liste d’entreprises de corruption…
 
Mitakuyé Oyasi ! comme disent les sioux lakotas (5)
 
Un géologue défroqué
 
 
Nota Bene
Je parle là de l’article de ZeroHedge. Mais c’est tout autant valable pour l’article d’International Businesse Times qui se concentre sur le domaine des ventes d’armes, tant celles-ci sont intrinsèquement liées au monde minier et pétrolier (Il n’est qu’à voir la liste des pays acheteurs cité par l’article : « Algérie, Arabie Saoudite, Koweit, Emirats Arabes Unis, Oman, Qatar ». Voire également l’Analyse du 18 avril 2016, Notes sur "mon royaume pour 28-pages" (bis).)
 
 
Notes
 
(1) Votre Ouverture Libre, Hillary, opulente victime “collatérale” de Panamagate
 
(2) et qui sont à l’origine, en premier lieu, de toute l’énergie que l’on peut « consommer » (… ou pas ! ;-)
 
(3) comme nous autres par ailleurs, pauvres « ressources » humaines, comme les végétaux brevetés dont on croit pouvoir privatiser les semences et l’ADN, comme les « ressources » halieutiques qui, bizarrement, ne veulent pas se renouveler, comme les « ressources » hydriques, etc. etc.
 
(4) Il n’y a même pas besoin d’avoir épuisé la totalité des ressources, il suffit d’en arriver à la moitié pour que le restant de l’exploitation ne soit plus rentable économiquement – et n’arrive donc plus à soutenir la croissance obligée du monstre-Système. (Si celui-ci ne croît plus, il s’écroule. Economiquement parlant. Le délire actuel de l’explosion hors contrôle du volume d’argent ne valant plus rien est bien la preuve de cette nécessité vitale arrivée en bout de course, son chant du cygne).
 
(Petite pique au passage pour les adeptes du solutionnisme technique : allez chercher vous-mêmes le pétrole ou le gaz, sur le terrain - ou quelque soit la matière ou l’énergie dont vous aurez besoin pour votre mirifique solution technique !! On en reparlera ensuite…).
 
(5) J’aime bien ceci aussi, d’un auteur lakota, Joseph Marshall III, qui a écrit le beau roman L’hiver du fer sacré qui, bien que se déroulant en 1740, dépeint très exactement notre situation à tous face au Moderne (aka le Système), dans lequel il fait dire à Stone, l’un de ses protagonistes : « Nous ne pouvons pas combattre la mort, nous pouvons seulement lutter pour la vie. »