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Article : Goldman Sachs’ blues

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9/11, 9/15, en attendant le prochain 9/...

Pré-non, Non

  20/07/2009

Pour ceux qui le veulent bien, et qui auront la patience de lire mon contre-commentaire que j’espère pertinent, plaçons-nous dans un cadre d’analyse du virtualisme régissant outre les frontières où s’est instaurée comme irrémédiabilité légitime la psychologie américaniste. En effet, le triomphe de l’hypercommunciation n’est pas l’apanage exclusif du monde occidentaliste -le suffixe “-iste” nous amenant logiquement à un “-isme” et à tout les dangers que les “-ismes” comportent intrinsèquement. Il n’est pas son apanage car sur les cinq continents la totalitarité de l’hypercommunicationnel s’est imposée, ou s’impose, et s’imposera très certainement. Entre CNN et Al-Jazeera, l’un de ces canaux est-il plus vertueux que l’autre? J’en doute fort… et au milieu de cet océan d’informations se choquent, au plus grand bonheur de Mr Hutchinton, les Civilisations.

Ayant l’impression de faire de la masturbation rhétorique suite à la relecture de ma phrase précédente, j’en viens au fait: comment peut-on, pour un homme à la solidité intellectuelle avérée qu’est Mr Grasset, encore envisager une ligne de césure, de rupture néomaistrienne -même involontaire- de la part de BHO envers le “système”?

Lorsque l’on dénonce avec une telle véhémence le virtualisme, encore faudrait-il selon moi ne pas y succomber, ou du moins ne pas systématiquement s’appuyer sur la communication des organes de “public relations” afin d’anticiper une évolution du “système” perceptible, mais démentie dans les faits. Les faits, les voici…

Obama veut dialoguer avec l’Iran? On oserve alors des signes de durcissement rhétoriques soit de la part d’Hillary-it-is-not-a-threat-it-is-a-promise, ou de l’amiral Mullen qui déclare, au contraire de l’AIEA, que l’Iran va bientôt tester sa première bombe nucléaire. Nous assistons, avec la passivité de citoyens tellement éloignés des centres décisionnels, à ce durcissement qui est également factuel -soit l’exhibition à travers le Canal de Suez de la puissance nucléaire d’Israël avec un Iran à portée des ogives chargées dans des missiles de croisière. Ces volontés diplomatiques de dialogue semblent ainsi illustrer une bien agile diversion, mais peut être que certains ici-écrivants peuvent assister aux négociations du G8, du G20, de l’OTAN ou de Bilderberg. A mon sens, tout celà fait finalement parti d’une conjonconcture, et non d’une structure. Obama a éclipsé Clinton sur la presque impalpable car imprévisible politique étrangère américaniste. Nous nous plaçons sur une grille de lecture virtualiste, et le silence médiatique de Hilary “AIPAC” Clinton ne pouvait être qu’inquiétant, isn’t it? Don’t worry, she is back with a vengence.

Pourtant, les vertueux groupes médiatiques nous démontrent un changement, une forme de révolution maistrienne dont l’incarnation est en train de dormir dans un palais de Camp David ou de la Maison Blanche. Une idée, une impression, une conviction de déjà-vu historique…

...Me vient alors à l’idée de piocher dans les archives de dedefensa.org. Ayant trouvé mon bonheur, je souris du temps où l’un des principaux artisans du Continuity Of Government, le frère jumeau de Dick Cheney et proche de Franck Carlucci, le Caligula de Moby Dick, parlait du plus grand danger qui pesait sur l’Amérique: le Pentagone, monstre bureaucratique incontrôlable. C’était le 10 septembre 2001, et dedefensa.org n’avait, comme 99.99% des analystes, pas anticipé les cataclysmes annoncés. Dedefensa.org présentait, en ce 10 septembre 2001, Mr Rumsfeld comme un considérable appui de leur thèse, donc implicitement comme la voix d’une volonté politique prévalente de réformer Moby Dick. Cette thèse est certes valide: le Pentagone, indiscutablement, est un gargantuesque danger pour le monde entier, au sein duquel les luttes de pouvoir sont telles que le contournement des chaines de commandement ou le lobbyisme de telle ou telle corporation peuvent provoquer le chaos -humain, économique, financier, budgétaire, social, politique, stratégique…- soit un nihilisme démocratique respectueux des droits de l’homme.

“L’adversaire est plus prêt de la Maison, c’est la bureaucratie du Pentagone”  -Donald Rumsfeld- Certes…

Seulement en ce 10 septembre 2001, un point du discours de Mr Rumsfeld ne sembla émouvoir personne au sein de la direction de dedefensa.org, vu la contradiction induite entre la co-signature de l’infame PNAC par l’interessé et le discours néomaistrien du 10 septembre: “Selon certaines estimations, nous ne pouvons pas trouver de trâce de 2.3 trilliards en transactions”. Waouh.

Premièrement: d’où viennent ces estimations? Deuxièmement: 2.3 trilliards disparus, depuis quand, depuis prrrrrresque 60 ans, soit le 11 septembre 1941? Troisièmement: pourquoi il n’y eut aucune enquête d’envergure annoncée, aucune tentative de réforme explicitement décrite, autre que des effets d’annonce? Quatrièmement: 2.3 trilliards?!? J’avais compris 2.3 milliards au début. C’est quand même une certaine somme… Cinquièmement, afin d’avoir posé les questions sur tous les angles qui nous permettent de reconstituer le Pentagone: comment se fait-il que Mr Rumsfeld ait pu -avec une telle maestria meurtirère- utiliser un Pentagone jugé par lui-même comme la première menace pour les Etats Unis lorsque l’on connait l’utilisation qu’il en a faite dès le lendemain de son discours, ce lendemain où personne au sein du pouvoir américaniste -je dis bien personne- n’avait… rien vu venir? 

Ce système a permis à des individus au cynisme plus cynique que le cynisme lui-même d’agir dans une impunité confirmée par notre présumé néomaistrien favori, Barack Obama.

Par conséquent, et c’est une certitude difficilement contradictible que nous nous devons de noud l’affirmer, oui nous pouvons le Changement!!! Très démocratiquement conditionnés par un système médiatique qui, depuis le cauchemar Cheney-Bush, s’est indubitablement repenti, nous présumons d’une manière outrancièrement mais implicitement raciste la vertu d’un homme, d’un Messie, d’une espérance incarnée en un sourire radieux et un charisme sans commune mesure, le tout en fonction de sa couleur de peau ou de ses origines fantasmées.

Le “système” se légitime en permettant l’intronisation d’un élève -encore élève- de Zbigniew Brzezinski qui s’incarne en la personne d’un homme noir de peau, présenté unanimement comme une rencontre entre le “vertueux” JFK qui s’est mixé avec un MLK qui… avait un rêve.

Avec BHO, il y a une volonté politique affichée, certes. Il y a ça et là quelques moments d’humour qui rivalisent avec l’ironie cinglante des maestros du stand-up, Chris Rock ou
Dave Chappelle. Et il y a aussi Timothy Geithner, Larry Summers, Stanley Mc Chrystal, Paul Volker, Robert Gates, Richard Holbrooke, Henry Kissinger ou tout autre personnalité d’envergure qui a depuis plus d’ une trentaine d’années fait la différence entre les intérêts corporatistes et les intérêts de la plèbe. Les “green shoots” sont une invention outrancièrement virtualiste, ce que l’éminent Gerald Celente appelle une “false flag recovery”. L’administration Obama perpétue ce transfert sans équivalent historique de richesse pécuniaire de l’“average joe” jusque vers le haut de la Pyramide, un “average joe"cqui des années durant se heurtera sans le comprendre contre l’homme de la Rue du Mur. Je ris à me rappeler d’un BHO en pleine campagne qui semblait tellement convaincant en déclarant à l’électeur les yeux dans… le prompteur qu’il refuserait de laisser son gouvernement être dirigé par quelconque lobby. Les Rubin, Geithner, Summers, Volcker et consorts, ils ne sont pas des… lobbyistes, mais ils ont deux mots en commun: Goldman et Sachs. Tiens ça me rappelle un certain Henry Paulson.

Ensuite, libre aux économistes prix Nobel de pas grand chose mais d’une science surement sure d’évaluer les risques d’une hyperinflation ou d’une déflation du dollar. L’issue est la même… Selon notre néomaistrien inconscient de l’être, BHO, augmentons donc les pouvoirs de la Réserve Fédérale qui est loin de nous avoir discrétionnairement menés là où nous sommes, et qui est par conséquent incapable -ou bien non-désirante- d’expliquer où ont bien pu passer ces 9.7 trilliards de dollars dépensés depuis 9/15. Je l’ai lu dans dedefensa.org… Il n’y a point complot, juste un simple disfonctionnement comptable.

D’où, en grande partie, la situation structurelle et non conjoncturelle dans laquelle le peuple américaniste et occidentaliste de retrouve, à mi-chemin entre le bonheur ultime procuré par le succès spéculatif et spéculé de Goldman Sachs ou de JP Morgan Chase et de l’échec non-avoué mais évident de l’OTAN dans la province de l’Hemland… Une province au sein de laquelle ce sage Général Mc Chrystal est devenu vertueux, ordonnant à ses troupes de se retirer si les civils son en danger, encourageant le dialogue des gentils Marines, JSOC, Delta Force ou SAS avec la population locale que l’on doit convaincre de la volonté protectrice d’une occupation étrangère ver-tueuse.

Les offensives virtualistes perdurent et tendent à s’accentuer. Elles s’accentuent en attendant un prochain détournement, cette fois réussi, de la part de Dick Cheney ou de l’un de ses subordonnés, de la chaine de commandement de Moby Dick telle qu’elle fut -trop peu, comme d’habitude- possible lorsqu’un B-52 traversa les Etats Unis vers une base opérationnelle de projection de puissance nucléaire nihiliste vers le Moyen Orient (fin aout 2007, le sujet est commenté). Je concluerai donc par une simple phrase: on est pas dans la merde… et je doute que dedefensa.org soit à même de le comprendre, ou même de l’expliquer. Au moins, il nous le poétise… à défaut d’avoir ses entrées au NSC, au CFR, au Secret Service ou dans le ventre de Moby Dick.

D’ici-là, éloge à notre néomaistrien BHO.

Yes we can.

Of what use is Washington if not bailing out states eventually ... before collapsing.

Francis Lambert

  20/07/2009

Frankly, unless Washington prints money and bails out every state that needs capital, including California, federal power will decline amidst this severe economic recession, and the process of a soft American devolution will begin. (...)

Clearly the economic team, even though they were given almost 18 months to study the nature of the current crisis (starting in the Summer of 2007), incorrectly judged this recession to be of the post-war variety. (...) Indeed, it appears that the same macro cycle of the last two Autumns is about to repeat, with more waves of foreclosure, more withdrawals from savings and investment to pay for living expenses, and the attendant bailouts of financial institutions that comes around each time. (...)

If California issuing IOUs in a state where banks refuse to accept them doesn’t get the message across, nothing will. We are on the front end, not the back end, of a crisis within the States.
Unless Washington prints up dollars and bails out the States, of what use is Washington? (...)
A newly broken relationship between Washington and the states might also quicken the pulse of anti-federalists, who feel we are long overdue for a tip in the balance of power. Perhaps it would all work out well. For the best, even?
In Washington today the annual budget deficit crossed the one trillion mark. In Sacramento, there is a 26 billion dollar shotgun hole in their budget. (...) Under those circumstances it seems quite unlikely Washington can say no, to the States.

Extraits de “This Isn’t a Recession, It’s a Collapse.”

http://seekingalpha.com/article/148526-washington-s-dilemma-this-isn-t-a-recession-it-s-a-collapse?source=article_sb_popular