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Article : Élargissement du domaine de la crise de nerfs

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Who cares what America thinks?

perceval78

  14/03/2015

On remarquera que 2 autres alliés US ont déjà rejoint l’AIIB, la nouvelle zélande et l’Arabie Saoudite lien.

On appréciera l’humour Britannique consistant à vanter la transparence “Made in the City” lien As part of these discussions the UK will play a key role in ensuring that the AIIB embodies the best standards in accountability, transparency and governance

Les experts Américains tentent d’alerter sur le fait qu’Albion se leurre lien
The idea that Britain believes it can better influence the governance of the AIIB from the inside seems unlikely—does anyone serious believe this UK government,
with its focus on commercial opportunity, would walk away from the AIIB if it was dissatisfied?

Mais rien n’y fait, Albion n’en a rien à foutre des Américains, d’ailleurs ils sont xénophobes et intraitables avec leurs alliés, alors qu’Albion a toujours su faire preuve d’ouverture d’esprit et de mercantilisme, la guerre de l’opium en est un vivant exemple, qui oserait dire le contraire ...
lien But should we align ourselves with the Americans nevertheless, in the interests of the “special relationship”? Hardly. America is our greatest ally — but essentially inward-looking and xenophobic, ruthless in pursuit of its interests abroad
and hostile to rivals. The UK, by contrast, has always been an outward-looking mercantile power — and we have done business with China, warily but without getting our fingers burnt too often, since our 18th -century traders landed at Canton.

Il faut dire que ça va pas fort au USA, tout un chacun peut inviter un président étranger au sénat, voila que se dessine
une nouvelle mode : le courrier diplomatique privé ...

Zbigniew Brzezinski ?@zbig 13 hil y a 13 heures
Every one of the 47 who signed the Iran letter should learn Les Gelb’s statement by heart and recite it publically:
lien.

2 Psychopathes et un double banquier

eric basillais

  14/03/2015

Je cite P. GRASSET à la fin de cet article :

“Cela renvoie à la relativité de la position antiSystème : il va de soi que le développement d’un système financier alternatif, quasiment anti-US quoi qu’il en soit dit, est une initiative vertueuse, donc antiSystème, qu’il faut soutenir à tout prix ; il va tout autant de soi que cette initiative ne tue pas le Système, qu’au contraire elle s’y insère, donc qu’elle ne constitue en aucune façon la clef décisive de l’impasse où nous nous trouvons, face au Système, même si la séquence permet d’avancer dans la bataille antiSystème.”

L’évènement mentionné marque à la fois la “pose d’une limite” à la toute-puissance des USA-UK par la Chine et donc un retournement anti-Système”.

MAIS la “trahison”, on pourrait dire “transgression” de Londres vis à vis de son suzerain supposé Washington marque aussi une migration de la “perversité narcissique”  propre à la City au sein de l’Asie, voire de l’OCS.

Le terme de “paranoïa infantile” employé par Pékin a au moins deux interprétations possibles:

1/ le rabaissement public des USA à l’état “d’enfant”: humiliation (= perte de la face) et “plus-value narcissique”.

2/ le caractère “primaire”, très ancré de la “paranoïa” américaniste. Or, reprenant le commentaire ci-dessus à propos de la “raison subvertie” intitulé “Psychopathologie du Système”, on peut effectivement trouver, dans la prédestination-élection, judéo-janséno-protestante, caractéristique de l’auto-définition des USA,  une sorte d’Idéal du Moi ou Moi Idéal, (je ne fais pas bien la distinction, pardon d’avance) dont il est dit que la fusion psychologique avec le Moi ( la réalisation) définit la PARANOÏA.

Dans ce cas, la critique chinoise est fondée.

Mais c’est oublier que cette Paranoïa est aussi celle de la City, peu différente de celle de Wall Street/Washington à notre humble avis.

En vérité, les pervers narcissiques “anglo-saxons” (en réalité banquiers centraux anti-nationaux et mondialistes) semblent jouer placés dans les deux camps qu’ils veulent mettre en guerre ensuite, comme à l’accoutumée d’ailleurs : la guerre CHINE-OCS/UK contre USA-OTAN/Wall St pourrait s’avérer gagnant à tout coup, pourvu que ce soit Bâle, j’allais dire Baal, qui arbitre.

L’attitude du Dragon à l’égard de son ancien colonisateur en chef est pour le moins ambigüe, peut-être imprudente, peut-être calculée (sa “fureur”, généreusement relayée par les Russes dans le contexte Ukraino-Syro-Iranien, est à mon avis encore calculée ici donc non “hystérique”).

Et bien que “raisonnable”, l’OCS, notamment la Chine et ses attributs financiers (AIIB, accords de swaps), ses nouvelles routes de la soie etc… n’en constituent pas moins la mise en place du même Capitalisme (en commençant par les infrastructures), simplement situé dans “l’ailleurs géopolitique” des Thalassocrates : dans le Heartland Eurasien.

De facto, cette démarche “raisonnable” voire “prévisible” tant elle est portée par le “Déchaînement de la Matière” peut effectivement être vue comme une survie du Système psychopathologique à travers une “passe” magique “anti-système” (traçable par le “passage de Londres d’un empire à l’autre).

Il n’en reste pas moins cette ” [...]Pathologie du désir” qui va avec le “Déchaînement de la Matière” : «l’affirmation de sa propre puissance par l’intermédiaire de la matière déchaînée»” est présente au coeur de Pékin et Shanghaï. Et l’assouvissement pas à pas de ce désir conduit, pas à pas, le Dragon (si ce n’est déjà le cas) à la Paranoïa, par définition d’icelle donnée plus haut.

L’allusion finale de GRASSET au Scorpion est, inconsciemment ou non, une allusion au Sacré. Car le sacrifice, guerrier, financier, peu importe est l’essence première visible du Sacré. Et le sacrifice suicidaire visé dans l’article comme américain, pourrait bien être “mutuel” comme on dit souvent en Chine diplomatique.

En conclusion, je vois, d’un assez mauvais oeil anti-moderne, ce Fuck the US and deal, de l’ UK avec l’Empire du Milieu, assorti de la visite officielle du Prince William. Tout dépendra de la multipolarité....au sein de l’OCS…

http://angoulmois.hautetfort.com/archive/2015/03/14/psychiatrie-de-la-fin-du-cycle-5582646.html

Désordre ambiant

Victor PORTO

  14/03/2015

Pendant ce temps-là :

http://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-etat/2015/03/11/washington-garde-un-%C5%93il-sur-le-nucleaire-russe,108065250-ART-HOM

“Washington garde un œil sur le nucléaire russe
Si Washington et Moscou rejouent la guerre froide depuis le début de la crise ukrainienne, l’administration américaine tente de garder opérationnels de discrets programmes en Russie.” Lesquels ?

Chez “nous” :
Le 7 avril 2015, Cinquième conférence Parlement - Ifri à l’Assemblée nationale “Russie : vers une nouvelle guerre froide ?” :
http://www.ifri.org/fr/debats/russie-vers-une-nouvelle-guerre-froide
Il serait bon d’avoir un compte-rendu de cette conférence. Après tout l’IFRI n’est-il pas le seul “institut français classé à nouveau dans le peloton de tête des 20 think tanks les plus influents du monde.”  ?

L'hégémonie par la monnaie.

Ilker de Paris

  15/03/2015

L’hégémonie américaine repose sur le dollar.

Ce pays “honore” ses dépenses publiques, l’armée surtout (700 milliards de dollars par an) avec en grande partie l’impression de monnaie et le refourgage à des pays tiers.

Or, ces pays tiers commencent à se demander s’ils n’achètent pas à prix d’or (je veux dire indexé sur l’or) du simple papier avec des chiffres dessus.

La bataille se situe à la lettre au niveau du dollar.

Si les actions de l’AIIB contiennent un risque de mener à la dédollarisation alors il y aura bataille et féroce.

Cette bataille a également des conséquences morales, à savoir que l’hégémonie par le dollar porte dans ses bagages les modes de fonctionnement politique et social des États-Unis qui s’imposent alors aux autres pays : discours capitaliste (tout est possible), ultralibéralisme (marchandisation des hommes et donc de leurs relations à eux mêmes et aux autres).

Si les États-Unis unis ou d’autres pays veulent se nourrir d’OGM et de blockbusters libre à eux, le problème c’est que ça s’impose à tout le monde.

Russie-Brésil

Victor PORTO

  15/03/2015

http://www.russie.net/afp/francais/topics/russie/150313153300.uq7ty7gq.php”
et
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/03/13/20002-20150313ARTFIG00409-le-fmi-prete-5milliards-a-l-ukraine-malgre-le-niet-de-la-russie.php

“L’Ukraine a reçu vendredi 5 milliards de dollars, la première tranche du prêt de 17,5 milliards de dollars que lui a accordé le Fonds monétaire international (FMI).
Fait rare au sein de l’institution basée à Washington, deux membres du conseil d’administration sur vingt-quatre se sont abstenus lors du vote, selon des «sources concordantes» citées par l’AFP. Il s’agit sans surprise du directeur exécutif russe, ainsi que de son collègue brésilien. Habituellement, les décisions dans cette instance sont prises par consensus. «L’abstention, dans le langage du FMI, est une façon de voter contre. C’est extrêmement rare et c’est politiquement important», analyse Domenico Lombardi, ancien membre du conseil d’administration du Fonds, interrogé par l’AFP.”

A retenir ce NIET du Brésil.