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Article : Du “social” au “sociétal” et conséquences...

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l'ancien Front

Arrou Mia

  30/04/2013

Le système absorbe métabolise et recrache : c’est de la récupération.
prétendre homme plus femme égale femme plus femme ou homme plus homme, quoi de plus insensé aussi bien au niveau intuitif, sensible que théorique ?

à tordre autant la raison aristotélicienne aussi bien que la foi kantique ne change rien au fait que le chômage atteint 55% ds jeunes en Espagne, lesquels sont engagés à émigrer en Amérique Latine, et surtout commble des comble au Vénézuela chaviste.

il a disparu le FHAR, front homosexuel d’action révolutionnaire pour qu’une partie de la mouvance gay adroitement manipulée par le système revendique un truc aussi conservateur et faussement émancipateur?

Sans surprise....

GEO

  30/04/2013

http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Le-vote-de-la-loi-Taubira-sous-pression-du-grand-capital

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En même temps que les parlementaires français débattent de la loi Taubira, en effet, le mariage unisexe fait la une aux États-Unis avec le recours auprès de la Cour suprême contre l’État de Californie qui a interdit le « mariage gay » par référendum (et un autre recours, le cas Wilson, tendant à faire reconnaître un « mariage » lesbien conclu au Canada). Si la Cour suprême annule la décision de l’État de Californie comme contraire aux droits de l’homme, le mariage homosexuel qui, jusqu’ici, n’avait été admis que par neuf États sur 50 [1], deviendrait obligatoire sur tout le territoire de l’union.

La décision de la Cour suprême est attendue pour la fin juin.

Le business gay

Une des dimensions de cette bataille particulièrement âpre est l’intervention massive des plus grandes sociétés américaines en faveur du mariage homosexuel. 278 d’entre elles ont signé un mémoire déposé à la Cour suprême en tant qu’amici curiae (une procédure propre aux États-Unis, qui permet à des tiers, « amis de la Cour », de donner leur avis dans une affaire) lui demandant instamment d’admettre cette revendication.

Parmi les signataires, rien que du beau linge : Apple, Bain & Co, Bank of New York Mellon, Black Rods, CBS, Facebook, Goldman Sachs, Jet Blue, Johnson & Johnson, Starbuck, Twitter, Viacom, Walt Disney. Tous les secteurs sont représentés mais d’abord la banque et la communication.

Ce mouvement des grandes sociétés en faveur du mariage homosexuel se fonde sur l’idée que le reconnaître serait « bon pour le business ». Il est, au dire d’observateurs, un fait nouveau, illustrant l’emprise croissante de la culture « gay » sur l’Amérique des affaires.

La bataille qui fait rage outre-Atlantique va jusqu’à des campagnes de boycott commercial par l’un ou l’autre des camps. Que dirait Disney si les familles nombreuses qui peuplent notre Manif pour tous boycottaient Disneyland ?

Relativement discret dans son premier mandat, le président Obama est aujourd’hui ouvertement engagé du côté des partisans du mariage homosexuel.

Socialisme et grand capital

On peut mettre l’engagement d’une partie du business américain en parallèle avec l’aide que reçoit des sociétés comme Microsoft ou Ernst &Young, la Fondation Terra Nova, proche du Parti socialiste et ardente promotrice des réformes sociétales.

Un rapport récent de cette fondation avait attiré l’attention en 2011 car il proposait que le Parti socialiste prenne définitivement ses distances avec ses appuis historiques, classe ouvrière ou fonctionnaires, pour se tourner vers « une nouvelle alliance des diplômés, des jeunes, des minorités , des femmes, des urbains et des non-catholiques, tous supposés tournés vers l’avenir et adeptes du libéralisme culturel ».

De ce côté de l’Atlantique, la fondation socialiste n’effraye pas non plus le grand capital : Areva, Air France, Casino, EADS, Suez, Sanofi, Vivendi lui apportent leur soutien.

On s’est interrogé sur le financement des femens, ces jeunes femmes venues d’Ukraine pour perturber les manifestations anti-mariage unisexe en France. Il semblerait que pour une jeune femme de ce pays encore très pauvre, où le taux chômage est élevé, la condition des femmes très difficile (notamment en raison de l’alcoolisme, générateur de brutalités), il y aurait d’autres priorités que la condition des homosexuels en France (si tant est que sa promotion aille de pair avec la cause féministe, ce qui reste à prouver).

D’autant que vivre à Paris coûte cher. Mais elles y recevraient pour ce faire un salaire représentant trois fois le salaire moyen ukrainien !

Qui paye ? Parmi les financeurs possibles de ce mouvement, on cite le nom de George Soros, le milliardaire américain dont la Fondation pour une société ouverte s’attache à promouvoir la démocratie et surtout les idées libertaires en Europe de l’Est. Elle a pris pour cible depuis quelques années, le régime de Poutine, encore trop attaché à son gré aux valeurs chrétiennes et patriotiques.

(…....)

Fumeux

dont acte

  01/05/2013

Une origine non vérifiée : le terme « sociétal » aurait été inventé par des universitaires américains afin de ne plus utiliser le mot « social » à connotation trop insupportablement gauchiste outre-Atlantique. Puis, comme une galéjade qui aurait trop bien marché, sociétal s’est mis à avoir son existence propre, avec définition, nuance et exégèse. Fumeux !

la définition ultime de l'espèce humaine

dominique

  06/05/2013

Philippe Muray , en 1998 expliquait ainsi les hésitations des socialistes à voter le Pacs :

“C’est que pour une fois il ne s’agissait pas d’un “problème de société” (quelle société?), ni d’un “débat sur les moeurs” (quelles moeurs?) comme disent les plats penseurs à la bouche en sucre, mais de la question la plus vertigineuse qui soit, celle des fondements anthropologiques; celle de LA DEFINITION ULTIME DE L’ESPECE HUMAINE.

Et c’est avec l’espoir, misérable autant qu’obscur, de la contourner, cette question, tout en l’apprivoisant, que l’on a enrôlé dans le projet du PACS des concubins ...(qui n’avaient même rien demandé...), puis qu’ont été déposé, pour faire bonne mesure, des amendements suggérant d’élargir le champ d’application de cette loi abracadabrante aux frères, aux soeurs et aux cousins se prêtant assistance.

Ainsi par de multiples rideaux de fumée, a-t-on piteusement cru que l’on allait masquer le “problème” homosexuel, alors qu’il s’agissait d’un tout autre problème. L’incroyable débilité des “élus du peuple” ne les a tout de même pas empêchés de deviner qu’ils jouaient avec le feu, même s’ils ne savaient pas exactement quel feu. Pour la première fois, peut-être depuis qu’il existe, le progressisme se retrouve affronté à sa limite ultime, le nez sur son secret le moins visité, sur son utopie la plus métaphysique. Ce secret, ou cette utopie, a un nom l’INCESTE. C’est le nom du spectre qui hante toute cette affaire et plane autour d’elle.

L’époque qui commence ... entreprend la lente et irrésistible levée du tabou de l’inceste, dont le mariage exclusivement hétérosexuel, et même l’exogamie, n’étaient que les conséquences implicites, en même temps qu’ils constituaient la base de la plupart des sociétés humaines et l’origine de leur acquisition du langage.”
Après l’Histoire, Novembre 1998, page 253.