Forum

Article : DIALOGUES-31 : Elargissons le débat

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Contre-civilisation et Liberté

Olivier

  16/11/2011

L´homme occidental s´est retrouvé dans cette contre-civilisation qu´il n´a pas pu voir venir car elle apportait avec son développement des avantages matériels non négligeables, des réponses. Et l´homme occidental est entré de plein pied dans ce système avantageux matériellement en échange de sa liberté. Il ne s´est même pas rendu compte de cela.

Cette contre-civilisation (Ce que Monsieur Grasset nomme « Idéal de puissance ») ne supporte pas qu´on la juge. C´est-à-dire les techniciens qui servent cet « idéal de puissance » ne supportent pas que l´on porte un jugement éthique, moral sur ce qu´ils font. Et pourtant, porter des jugements éthiques, moraux voire spirituels c´était cela la plus haute liberté de l´Homme. L´Homme est donc privé de sa plus grande liberté.

Or si l´Homme les porte, les serviteurs/techniciens de ce système ne peuvent (capacité)/veulent pas être y être confrontés. Et ils ne changent rien à ce qu´ils sont en train de faire. Car ces techniciens sont conditionnés à poursuivre ce chemin déjà tracé. Ils sont conditionnés par leurs éducations, leurs milieux, leurs pratiques et les objectifs à atteindre. Et les contestataires, les personnes qui refusent de perdre leur liberté (ou veulent la retrouver) sont de ce fait exclu de ce système car dangereux.

Voilà pourquoi il y a un conflit entre ce système et nos libertés. Et le moyen pour nous de sortir de ce système est de commencer à porter des jugements éthiques, moraux, spirituels sur cette contre-civilisation, qui nous permettra de sortir de cette dernière puisqu´il est l´envers de l´éthique, de la moralité et que la spiritualité de ce dernier n´est autre qu´un culte aux égos (mais pas entre égaux). Porter seul ces jugements est un acte puissant pour la personne qui les portent, impuissant contre ce système mais si ces jugements individuels se rejoignent alors ces actes, profonds pour les personnes,  mais inefficace contre le système deviennent, pour paraphraser Collin Powel, une arme de destruction massive.