Forum

Article : Des milices armées US, “qui poussent comme des champignons”

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Attention à ne pas exagérer

Bilbo

  17/11/2009

Bonjour,

la communauté latino ne représentait en 2007 que 15% de la population américaine contre 62% pour les blancs (et 14% pour les noirs). Le chemin pour une remise en question de la primauté de la communauté blanche prendra plusieurs générations et non pas plusieurs décennies, d’autant que les taux de natalité ne sont pas si différents.
De plus Paul Jorion signalait la semaine dernière que cette année, pour la première fois depuis au moins un siècle, les demandes d’immigration ont été inférieures aux quotas autorisés par l’administration. La fin de l’American Dream…

Par ailleurs une grande partie des immigrants latinos franchissaient la frontière pour envoyer une partie de leurs revenus à leur famille restée au pays. Avec la crise économique et la dépréciation inexorable du dollar, ces migrants pourraient bien choisir de repartir faute d’emploi.

Ca ne remet pas en question la qualité du raisonnement. Il suffit de voir les débats en Europe sur l’intégration des immigrants et/ou des populations musulmanes. Quand on regarde les chiffres, la communauté blanche est pourtant bien moins menacée qu’aux USA.

Cordialement.

Le racisme dans l'âme

Roger Leduc

  17/11/2009

La majorité blanche et raciste américaine, venue d’Europe, qui craint d’être dépassée par les envahisseurs étrangers, c’est le problème de l’américanisme et de tous les hommes, dominants, à pensée unique. La peur de perdre la prépondérance, ou l’identité nationale, pour celui qui n’est rien psychiquement, c’est la peur de disparaître, de n’être plus rien. Pour le cerveau psychiquement non évolué (ce qui a peu à voir avec l’intellection) l’appartenance au groupe c’est tout. Heureusement, ces nationalismes sont appelés à disparaître. La crise actuelle, qui devrait durer au moins mil ans, est ce passage de l’inconscience dictatoriale de ceux qui ont peur, sans les autres, à la croissance mature de l’individu. Les quelques véritables sages qui ont parcouru le monde, n’appartenaient à aucune secte, petite ou grande, et regardaient la mort en face. Le racisme est dans l’âme du pauvre, riche ou pauvre. Il n’y a là ni censure ni vertu pour ceux qui recherchent les faits derrière les ombres matérielles.

Les milices

Senec

  18/11/2009

Et vers quelle date situez-vous la fin du “racisme” ?
Encore mille ans ? C’est bien ça ?
Vous me faites rire. Que vous croyiez à cela à une autre utopie, c’est votre droit.  Mais, vous vous formalisez pour quelque chose qui ne disparaitra jamais parce que ce
problème est celui de la vie. Il y a toujours un nouvel étranger pour le précédent.
Que cela soit pour vous important est respectable.
Mais, qu’est-ce qui provoque tous ces mouvements d’indignation chez les gens qui se sentent envahis ? La cause n’est pas prêt de disparaître. Il n’y a, d’ailleurs,  pas le même racisme pour tous les arrivants. Certaines cultures sont complémentaires et s’intègrent très bien l’une dans l’autre. En tant que scientifique, je regrette cette idée de vouloir supprimer la biodiversité et les coutumes locales. A quoi ressemblera le monde quand toutes les populations du monde seront semblables ? Que charbonnier reste maître chez soi ! Cela évitera la plupart des problèmes actuels. 
Les lois de l’hospitalité ne se sont jamais appliquées à des populations entières ! Le peuple juif le sait mieux qu’un autre, lui qui dut combattre pour traverser les pays qui menaient à Canaan contre l’avis des populations concernées. Pensez-vous que le Brésil et le Liban soieent des exemples à suivre ? Je ne parle pas d’Israël en Palestine !