Forum

Article : Défaite et capitulation sans discuter

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Crise en UK

BS

  14/10/2006

Quand on décide de partir en guerre contre l’avis de 80% de la population, que les deux partis politiques principaux du pays se sont déclarés en faveur de la guerre et que cette guerre se termine en désastre comme l’avais presenti l’opinion publique, alors effectivement, la crise politique est majeure.

La grande différence avec les US était la forte opposition dès le début de l’opinion publique.

Le Royaume Uni n’a plus d’autre choix maintenant que d’adopter les valeurs communes européennes.

L’“Anglo-saxonie” est morte !

Sir Richard Dannatt & Tony Blair

Roberto Buffagni

  15/10/2006

Je crois que nous revenons, ici, au dialogue entre un ancetre de M. de Tayllerand et son roi:
“Qui t’à fait Comte?”
“Qui t’à fait roi?”
Tout simplement (!) nous tous sommes forcées a faire face au problème originel de la modernité: qu’est que c’est la legitimité?

fin de partie

yodalf

  17/10/2006

Déjà G. Orwell décrivait un R-U ancré dans l’Atlantique, et non pas en Europe.  C’est une constante de la politique étrangère de sa T.G. Majesté depuis trois siécles, que d’êviter la formation d’une puissance continentale en Europe qui pourrait nuire à la liberté d’action des Insulaires (D’abord contre l’Espagne, puis Louis XIV ou Napoléon, l’Empire allemand, et enfin la Russie).
Le fait que, face à l’inéluctabilité de la construction européenne consécutive à la disparition du rideau de fer, BLAIR se soit appuyé sur Bush (au point de parler pour lui- et mieux- dans les conférences de presse), qui était le mauvais cheval, semble ruiner cet ancrage de façon mortelle.
C’est donc une chance historique qui s’ouvre pour l’Europe de se trouver bientöt une unité face à l’“Empire”. Certes, elle sera basée sur l’échec de la politique de BUSH, ainsi que sur le mauvais pari de BLAIR, ce qui n’est pas très positif, mais dans toute partie, on exploite les faiblesses de l’adversaire…et, en politique, comme dans la guerre, on ne vit souvent que de cela.
Le France noyée dans la médiocrité de son débat électoral, et l’Allemagne, avec une Merkel au profil bas, sauront-elles profiter de cette opportunité? - Rien n’est joué.