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Article : De l’Allemagne

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Ici Cabu, les Beaufs parlent aux Beaufs

Andros

  08/04/2013

Ce texte me rappelle le dessinateur Cabu et son obsession avec les beaufs (anciens et modernes…) dépeints avec une généralisation telle que seule un beauf justement en serait capable.

A se demander si dans cette obsession il n’y a pas la projection sur les autres de son double sombre, qui n’apparaît pas à soi mais tellement clairement aux autres.

Sur le fond, c’est une méconnaissance profonde du pays et de ses habitants qui est proposée ici. Un peu comme si un tour à Carrefour suffisait à décrire la France.

Ceci dit, il y a déjà eu du trollage sur Dedefensa, c’est-à-dire de faux articles postés sous l’identité de contributeurs réguliers, je n’exclus pas cette hypothèse, au regard de l’hostilité que ses articles sur la féminité ont suscité.

Peut mieux faire

Bilbo

  08/04/2013

Bonjour,

le site Dedefensa a 100 fois, 1000 fois raison de publier des points de vue très différents et/ou provocateurs. La dénonciation de la pensée unique (de la censure, du système…) ne peut suffire en elle-même et la publication d’approches différentes fussent-elles extrêmes permet d’alimenter la réflexion.

Cependant ce texte détonne. Il détonne à tous points de vue : langage, approximations et généralisations, vulgarité... Je suis ouvert à tous les styles : de Pierre Desproges (notamment dans ses Chroniques de la haine ordinaire) à Frédéric Dard (dans ses San Antonio), la palette est large. Mais là, j’ai du mal. Grossier, pourquoi pas, mais pas vulgaire.

Cordialement.

No pasaran

jean-jacques hector

  08/04/2013

Charge lourde hussarde ou uhlan.

On sent le vécu.

L’allemand est ma langue d’allaitement culturel, j’ai passé mes dix premières années (45-55) en Rhénanie, et ce que Gebelin décrit, je le sens dans mes tripes.

Santa Klaus:
Etre, à cinq ans, en pleurs hurlant “immer lieb, immer lieb”, enfermé dans un sac de jute par un père fouettard déguisé ramoneur sur ordre d’un Santa Klaus de carnaval sous le regard indifférent de sa propre mère, ça enseigne beaucoup sur les uns et les autres.

Carnaval:
Voir, à l’entrée de la nuit, sur la grand place de la ville (Offenburg)  une sorcière de paille de dix mètres de haut en flamme, censée contenir, pour l’enfant que j’étais et à qui on l’avait raconté, des gens raflés au hasard le jour même dans la ville par des camions accompagnés d’hommes déguisés en sorcières (hexe), tout ceci sous les clameurs de la foule qui encourageait les balcons à déverser des monceaux de pains,  saucisses, friandises et autres victuailles (pénurie oblige après guerre ).

J’ai vécu tout cela après 1945, APRES L’ABOMINATION HITLERIENNE.

Brueghel, Bosch, Dürer, plus tard j’ai tout compris du germain, la guerre de Trente Ans, ses horreurs,  Nüremberg et ses orgies païennes.

Allez passer une nuit sous un chapiteau de la fête de la bière à Munich ou simplement, à Munich toujours,  à l’Hofbräuhaus am Platzl où vous pourrez retrouver le souvenir d’Hitler le 24 février 1920, ambiance garantie.

Plus jamais ça,
No pasaran

de l'Allemagne

Virginie Delisle

  09/04/2013

Cher « Bilbo », c’est bien de dénoncer en ayant l’air d’être large d’esprit en citant Desproges et Frédéric Dard, mais ne vaudrait-il pas mieux nous dire quels sont les mots ou phrases qui, selon vous, expriment la vulgarité, les approximations… ça serait plus convaincant et plus respectueux des lecteurs qui parfois, un peu pressés ne prennent pas la peine comme moi de faire retour au texte et de constater vos insuffisances !
Non, vous n’êtes pas (comme vous le prétendez) ouvert à tous les styles sinon vous eussiez non seulement souligné ce qui vous semble approximation et vulgarité mais vous auriez poursuivi votre dissertation (vous savez celle qu’on apprend à construire en classe de terminale avec thèse/antithèse, mais peut-être vous êtes-vous arrêté avant !) en mentionnant l’hommage à un des plus grands peintres allemand, à l’un des plus grands poètes allemand dont vous ignorez jusqu’à l’existence comme tous les analphabètes français de notre triste époque.
Pour votre prochain commentaire je vous serais gré de bien vouloir indiquez à l’attentive lectrice que je suis, les vulgarités et les approximations que je n’ai pas vues alors que je suis d’origine allemande, sinon ne vous mêlez pas de faire des commentaires, ça dépasse vos compétences. On peut avoir honte du pays qu’on aime quand on le voit se détruire à la vitesse où il se détruit. Allez vivre en Allemagne quelques années, vous comprendrez. Et sachez que, vivant en France, j’ai honte aussi de votre pays et de certains de ces habitants au nombre desquels je vous compte.
Tschüss !
Virginie DeLisle
PS: merci par contre à Jean Jacques Hector

L'art et la manière de détruire un site

Alexandre Karadimas

  09/04/2013

Bon, comme visiblement les choses vont toujours dans le même sens, voici ce que j’en pense.

Dedefensa est un site qui a une influence certaine. Comme beaucoup d’autres sites indépendants qui ont su garder leur franc-parler, si on ne peut pas l’interdire ou le démolir par piratage, on peut toujours essayer de souiller sa réputation ou le détériorier.

Il y a quelques temps, de faux posts ayant usurpé l’identité de contributeurs réguliers étaient apparus ici. On n’est déjà plus dans le domaine de la conspiration.

Ce Marc Gébelin apporte des contributions de plus en plus étranges (sur le contre-féminisme, sur les rapports entre le judaïsme et l’Église catholique) pour aboutir à cet article, qui est franchement du n’importe quoi.

Ça fait bien depuis les années soixante que ce genre de billevesées sur l’Allemagne n’a plus court, tout simplement par la force de l’expérience. Les coopérants en entreprise, à l’époque où cela existait encore, les échanges étudiants, les jumelages extrêmement nombreux et les échanges scolaires qui s’en sont suivi ont permis aux Français comme aux Allemands de constater ce qu’il en était des stéréotypes.

Les contributeurs Hector ou Delisle qui, avec leurs “témoignages” veulent appuyer un article qui va tout à fait dans le même sens, c’est-à-dire sans rapport aucune avec la réalité, font tout simplement partie de la même bande.

Le problème étant que si les rédacteurs de Dedefensa passent leur temps à policer leurs forums, ils en passent nécessairement moins à observer les événements du monde et surtout à y réfléchir. Ce à terme qui ne peut que détériorer la qualité comme la quantité de leurs articles. 

Nous verrons bien comment cela évolue. En tout cas merci à “la bande” pour votre amateurisme et votre parfaite coordination.

Beaucoup de bruit pour rien.

Fabrice

  10/04/2013

Tout le monde réagit sur le forum… Pour crier qu’il n’est pas content de la ligne éditorial. Que c’est immonde. Que bla et bla et bla.

Dedefensa est le site de Grasset. On y retrouve quand les articles ne sont pas signés les billets de cet auteur. Parfois par ouverture il ouvre son site à des articles d’autres auteurs ayant des points de vue très différents.
Vous pouvez les apprécier ou non. Ce qui est sure c’est qu’ils n’ont pas droit sur les sites mainstream à donner leur opinion car celle-çi n’est pas politiquement correct, à tort ou à raison. Ce peut être en partie car ils sont à moitié à coté de la plaque. Ca sera déjà moitié moins que nos élites…

Si parfois leurs articles dépassent les bornes pour vous, lisez les en travers ou pas du tout. Aller à la fin de l’article pour vérifier le nom de l’auteur à chaque fois (ou voir qu’il n’y a pas de nom et comprendre qu’il s’agit là de Grasset) n’est pas un exercice insurmontable. C’est ce que je fais. De toutes les façons on reconnait à la prose différente qu’on n’a pas affaire au même auteur.

A la limite pour les plus paresseux d’entre nous on pourrait demander que le nom de l’auteur (ou l’absence de nom) soit mise juste en dessous ou à coté du titre de l’article. Vous gagnerez ainsi encore plus de temps.