Forum

Article : Cortez et son Rubicon

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Surpuissance/autodestruction : Le roi est nu !

David Cayla

  21/01/2017

M'est avis que l'essence de cette équation surpuissance/autodestruction réside dans cette manie que le Système a toujours eue, et qui a pris une tournure toujours plus obsessionnelle, quiconque pouvait à l'occasion pointer du doigt telle ou telle de ses faiblesses, telle ou telle des erreurs qu'il s'apprêtait à commettre. Toujours plus hostile à ce qu'il considérait non pas comme une opportunité  de s'améliorer ou de ne pas gaspiller ses forces, le Système a systématiquement écarté ceux qu'ils percevait ainsi comme des menaces, leur préférant ces si faibles serviteurs, ces zombies-Système vidés de toute substance tant ils ont appris à craindre des fureurs du Système, ses manifestations de toute-puissance toujours plus ombrageuses.

Mais le temps passant, le Système a tracé la voie de son propre anéantissement, n'apprenant plus rien de ses erreurs, ne consolidant plus la moindre de ses fondations vermoulues, rongées par ces innombrables termites dont Il refuse de reconnaître l'existence, persuadé qu'Il est de sa capacité à annihiler toute forme de résistance à sa Surpuissance, son Omniscience, son Omnipotence. Et il s'est terriblement épuisé ces derniers temps à exiger férocement de ses zombies-Système qu'ils éliminent promptement toute forme d'opposition à sa Toute-puissance. Y est-il parvenu le moins du monde en Syrie, dans le Donbass, lors de la campagne présidentielle, ou encore durant la période précédant l'investiture de Trump ? En aucune manière.

Insensiblement, le Système s'est affaibli au point où tout ce qu'il lui restait de puissance -  ce qui fait qu'un roi n'est pas seulement craint parce qu'il détient le sceptre royal, le sceptre n'étant là que pour permettre à ses sujets de l'identifier comme étant le roi, dépositaire de l'autorité royale, et capable au besoin de punir promptement quiconque la mettrait en doute (le crime de lèse-majesté) - s'est dissipée (l'entropisation-dissolution chère à Dedefensa) lors des derniers affrontements avec l'alors candidat Trump ou encore la Russie, et la Chine, et le Brexit, et toutes ces crises dont ses serviteurs zombies ne cessent de lui assurer que tout est en ordre ou le redeviendra très vite, eh bien, pour en revenir au début de la phrase, tout ce qu'il lui restait de puissance, c'était son sceptre royal. Et pour une égrégore aussi insaisissable que le Système, son sceptre, ce n'était rien moins que le président des Etats-Unis.

C'était ce qui les lui asservait. Et maintenant, ce sceptre, c'est Trump qui le détient, Trump qui vient de proclamer que le roi est nu. Désormais, le Système peut bien hurler, tempêter, trépigner, exiger qu'on lui obéisse, ce que tout le monde verra, c'est un vieillard impotent, vindicatif, dépossédé des symboles de sa toute-puissance, et réclamant au fond qu'on les lui rende pour que tous soient de nouveau tenus de lui obéir.

L'armageddon Soros

Nicolas Prenant

  22/01/2017

Puisqu'on parle d'armageddon, je me permettrai simplement ce lien :

http://www.alterinfo.net/George-Soros-jure-de-demolir-le-President-Trump_a128005.html

L'armageddon du système autodestructive par surpuissance pourrait-elle venir par Soros lui-même ?