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Article : Brown et Sarko font article commun contre les banques (et la City par conséquent)

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La soupe est chaude!

Roger Leduc

  10/12/2009

Quand le vent tourne ceux qui ne sont pas du côté du nombre changent d’allégeance et virent leur capot de bord (retournent leur manteau). C’est le run for your life du far far west.

Lying with numbers: the new UK tax on bonuses

Francis Lambert

  10/12/2009

In one of the most shameless misuse of maths, the FT says that Top bankers’ bonus rate to top 100% (...)

Given that the 50% levy is not paid out of the bonus, but is paid additionally by the bank, this is, quite simply, a lie.

The tax rate for bankers will not change one iota - for a £1 million bonus, it would be 53.8% payable in taxes and social charges. What would change would be the cost for the banks to pay out the bonus, as they’d need to cough up an additional £500,000.

by Jerome a Paris, Thu Dec 10th, 2009
http://www.eurotrib.com/

à ce correctif près qu'il faut croire à une sortie de crise

geo

  11/12/2009

http://www.marianne2.fr/La-taxe-sur-les-bonus-s-auto-detruira-en-2010_a183086.html

(......)

La taxe de 50% sur les bonus est bien calibrée. Ce sera aux banques de les payer, et non aux heureux salariés. Et ce sera un impôt exceptionnel, pour l’année 2009 seulement.

Voici un élément qui réjouit les Français. Ce n’est pas un impôt sur le revenu, donc le bouclier fiscal, le « marqueur du quinquennat » reste intangible. C’est une taxe, qui sera acquittée en 2010 et calculée sur les bonus acquis au titre de l’année 2009, et disparaîtra en 2011. Cela permettra à la majorité d’afficher une légère baisse des prélèvements obligatoires un an avant la présidentielle. Pratique, non ? D’ailleurs il n’est pas certain que la taxe française, dont l’entourage de Christine Lagarde indique que les « modalités sont en discussion », sera du même niveau que son homologue britannique. Gageons que le lobby bancaire arguera, par exemple, du poids des « charges patronales »  hexagonales pour demander un traitement de faveur.

Ce qui semble certain, c’est qu’en 2010 et mieux encore en 2011, à la sortie de la crise il n’y aura plus de prélèvement exceptionnel, et donc les spéculateurs pourront s’en donner à cœur joie dans les salles des marchés. Comme avant. Traders de tous les pays, réjouissez-vous, le bon temps reviendra vite. C’est Gordon Brown et Nicolas Sarkozy qui l’assurent.